Le CFCM estime que les conditions ne sont « pas réunies pour un déroulement normal du sacrifice rituel 2006 ». Il « redoute que son déroulement ne soit gravement perturbé et appelle chaque partie concernée à prendre la mesure de la situation et les conséquences qui peuvent en découler ».
Le problème est que l’Aïd el Kébir tombe cette année le 31 décembre, et qu’il y a donc un risque de d’indisponibilité des médecins vétérinaires, des abattoirs, et des difficultés de mobilisation des forces de l’ordre… Il peut en résulter un surcoût allant jusqu’à 80 euros par mouton, là où on pourra l’abattre, se plaint le CFCM.
Fouad Alaoui, vice-président du CFCM, va jusqu’à dénoncer « une volonté implicite de pousser les gens à ne pas faire le sacrifice »…
Et voilà un exemple de l’islam religion d’Etat grâce à la création du CFCM. Alors que la République laïque devrait pour le moins faire la sourde oreille et laisser se débrouiller les sectateurs d’une religion étrangère qui vient perturber nos fêtes traditionnelles, le chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur fait savoir que « l’administration met en place un dialogue permanent pour arriver au maximum de solutions pratiques », et il ajoute : « Nous voudrions que les choses arrivent par la conciliation plutôt que par la réquisition. »
Autrement dit, l’Etat est prêt à réquisitionner des vétérinaires et des abattoirs, en pleine fête du jour de l’an, pour permettre aux musulmans de massacrer leurs moutons. Le « dialogue » sur ce sujet est déjà une belle victoire de l’islam. La réquisition serait une victoire éclatante, et une incitation à l’escalade des revendications. Merci Sarkozy.