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Islam - Page 236

  • Fatwas sur internet

    Le mufti d’Egypte annonce avoir créé un site internet pour rendre gratuitement des fatwas en quatre langues (arabe, anglais, français, allemand) afin de contrer les innombrables cheikhs qui rendent des avis religieux en tous sens sur les chaînes de télévision satellitaires en se présentant comme des références en islam. Il veut s’opposer aussi « à ceux qui font des fatwas un commerce à but lucratif et exploitent le besoin incessant qu’ont les musulmans d’un tel service ».

    « Le but est de répandre l’avis modéré des oulémas d’Al-Azhar, qui reflètent le juste milieu et la modération de l’islam. »

    Voilà qui illustre le problème de l’islam, qui ne reconnaît aucune autorité et permet donc à n’importe quel « docteur » autoproclamé de rendre des fatwas. Malgré le prestige d’Al Azhar et la position du mufti dans la république d’Egypte, ses fatwas resteront des avis parmi d’autres.

  • A propos des collèges-lycées musulmans

    Le collège-lycée musulman de Décines est en fait le troisième en France, précise l’AFP, et non le deuxième. Car si chacun avait en mémoire la récente ouverture du lycée Averroès de Lille, on avait oublié l’ouverture en 2001 du collège Réussite d’Aubervilliers, qui commença par une classe de sixième mais qui est devenu un collège-lycée cette année en ouvrant une classe de première – il a aujourd’hui une centaine d’élèves.

    Un lecteur m’écrit ceci : « Le Pen a dit ce matin sur France Inter qu'il ne voyait pas d'inconvénient à l'ouverture de ce lycée ; êtes-vous d'accord avec lui ? »

    Je n’ai pas entendu Le Pen sur France Inter. Ce m’est l’occasion de souligner que je donne mon opinion sur mon blog et qu’il est inutile de me demander davantage. Je signale l’ouverture de collèges-lycées musulmans parce que c’est un indice de l’islamisation. Et surtout, en ce qui concerne Décines, je voulais signaler cette extraordinaire anomalie que l’Education nationale laïciste ordonne l’ouverture d’un lycée musulman.

    Sur le fond, ma doctrine est la doctrine sociale de l’Eglise. En l’occurrence, l’éducation des enfants appartient aux parents, qui doivent pouvoir choisir librement l’école de leurs enfants. Donc il est normal que des parents musulmans veuillent des écoles musulmanes. Pour reprendre l’expression qu’aurait utilisée Le Pen, je ne vois « pas d’inconvénient » à cela, c’est même parfaitement légitime. L’inconvénient est de voir la France s’islamiser au gré d’une immigration débridée.

  • Ouverture du lycée musulman de Lyon

    Le collège-lycée musulman Al Kindi de Décines, près de Lyon, a ouvert partiellement ce matin, pour une vingtaine d’élèves de sixième. Rappelons que c’est sur ordre du Conseil supérieur de l’Education, autrement dit de la plus haute instance de l’Education nationale laïque, que s’ouvre ce lycée musulman dont ne voulait pas le rectorat.

  • Un deuxième lycée musulman

    Le rectorat de Lyon et le Conseil académique de l’Education nationale s’opposaient à l’ouverture d’un lycée musulman par l’association Al Kindi (c’est le nom d’un savant arabe du IXe siècle qui est considéré comme le premier philosophe musulman), pour des raisons de sécurité, et pour absence de direction effective. Selon le rectorat, le futur directeur sert de prête-nom pour mettre en place une « direction de paille »… Quant au tribunal administratif, saisi par l’association, il refusé de se prononcer, estimant que seules les instances juridiques de l’Education nationale étaient compétentes, à savoir le Conseil académique, et le Conseil supérieur de l’Education en appel.

    L’association a naturellement fait appel auprès du Conseil supérieur de l’Education, lequel a décidé que le « groupe scolaire » Al Kindi devait ouvrir. Lorsque le CSE prend une telle décision, elle a valeur juridictionnelle et s’impose donc au ministère. Lequel, par conséquent, a « pris acte » de la décision.

    Et c’est ainsi que sur ordre de l’Education nationale laïque va s’ouvrir à Lyon un collège-lycée musulman…

    Ce sera le deuxième en France après le lycée Averroès de Lille, et le premier en taille puisqu’il a une capacité d’accueil de 140 élèves.

  • « Blasphème » au Pakistan

    Encore une chrétienne accusée de blasphème, qui risque la mort, au Pakistan.

    Martha Bibi Masih voulait récupérer les bâtons de bambous qu’elle avait loués aux constructeurs d’une mosquée. Elle s’est donc rendue sur le chantier, mais les bâtons se trouvaient à l’intérieur de la mosquée. En tant que chrétienne, elle n’avait pas le droit d’y pénétrer. Une première fois, elle a demandé de l’aide aux ouvriers, lesquels n’ont pas accepté de lui rapporter ses biens. Elle s’est ensuite tournée vers une commerçante, qui à son tour lui a refusé tout secours. Une dispute a fini par éclater entre les deux femmes.

    Le soir venu, le bruit a couru que Martha avait proféré des insultes contre le prophète de l’islam et vers 22 heures, une foule en colère s’est mise à jeter des pierres contre sa maison. Heureusement, un voisin a accepté de l’accueillir, elle et sa famille, pour la nuit. Le lendemain matin cependant, mardi 23 janvier, Martha était arrêtée par la police.

    Elle est officiellement accusée de blasphème et son procès devait commencer le week-end dernier dans un endroit éloigné de son village, pour éviter tout débordement.

    Selon Boota Masih, son mari, Martha est innocente. C’est aussi l’avis d’un habitant de Lahore (une ville à l’est du pays), qui a publié un appel sur le site d’actualité pakistanais Paktribune, demandant à la Cour suprême d’abandonner les poursuites : « Même le chrétien le plus faible spirituellement, n’oserait jamais prononcer un mot qui pourrait ressembler à un blasphème. Ou alors il s’agirait d’une nouvelle forme de suicide. »

    Selon l’Article 295C du Code pénal pakistanais, toute personne reconnue coupable de blasphème contre le prophète de l’islam doit être punie de mort. Pour l’instant aucune peine de mort n’a été appliquée, mais depuis 1986, on compte 23 personnes assassinées parce qu’elles avaient été suspectées de blasphème.

    (information de blogdei, via novopress)

  • Le procureur et le jihad

    Les seuls blasphèmes punissables dans notre pays sont ceux qui concernent les tabous de la religion officielle de la République : racisme, antisémitisme, homophobie, contestation de la Shoah … L’injure à Mahomet n’y figure pas, donc les caricatures ne sont pas punissables. C’était couru d’avance.

    Ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi. Les juges devraient au moins se renseigner avant de dire des inepties au nom du peuple français. Le procureur de la République, Anne de Fontette, a justifié sa demande de relaxe en prétendant que ce qui est en cause dans les dessins c’est « la dénaturation de l’utilisation de la religion musulmane qu’en font les intégristes, c’est l’utilisation abusive du nom de Dieu, c’est le jihad, ce qui est dénoncé, c’est le dogme de l’islam quand il est dévoyé à des fins fanatiques ou extrémistes. »

    Anne de Fontette ne sait donc pas que le jihad, que l’obligation du jihad, fait partie intégrante de la foi musulmane et que cela figure en toutes lettres dans le Coran.

    Cette ignorance de ce qu’est l’islam est générale chez ceux qui ont à en juger comme chez ceux qui croient installer un « islam de France ». Et au lieu d’aller vérifier ce qu’on leur dit, ils vous traitent de raciste…

  • Le torchon ne brûle pas

    A l’issue de la réunion « exceptionnelle » du CFCM, son bureau exécutif a « déploré la politisation d’une affaire judicaire tendant à dénoncer un acte de provocation créant l’amalgame entre terrorisme et islam ». C’est cette « instrumentalisation » que regrette le CFCM, a souligné Dalil Boubakeur.

    On a compris. Mais on savait déjà cela, et ce n’est pas du tout pour cela que la réunion avait été décidée : c’était en raison de la lettre de soutien de Sarkozy à Charlie Hebdo. Et certains responsables, très excités, évoquaient même une « démission en bloc » du bureau pour protester contre cette scandaleuse prise de position du parrain du CFCM.

    La question est posée à Boubakeur, qui répond : « Le bureau a considéré que la lettre ne pose pas de problème. » Sic. Et d’ajouter que le bureau a choisi « une démarche d’apaisement, de paix, qui ne vise pas à brider la liberté d’expression ».

    Le CFCM a-t-il reculé ? Non. Il a compris qu’il avait beaucoup plus à gagner en restant l’ami de Sarkozy qu’en s’opposant à lui.

  • Le torchon brûle

    Au premier jour d’audience du procès de Charlie Hebdo concernant les caricatures de Mahomet, est arrivée une lettre de Nicolas Sarkozy soutenant l’hebdomadaire d’extrême gauche, au nom de la liberté de la satire et du droit de « rire de tout » (ce n’est pourtant pas ce qu’on avait cru comprendre lors de ses démêlés conjugaux…). Or le procès a été intenté notamment par la Mosquée de Paris et son président Dalil Boubakeur, qui est aussi le président du CFCM, le machin musulman créé par Sarkozy. Boubakeur et les siens hurlent à la trahison, et ont convoqué une réunion exceptionnelle du CFCM ce soir, envisageant même une « démission en bloc » du bureau.

    La lettre de Sarkozy se terminait par son slogan de campagne : ensemble tout est possible.

    Et même le contraire…

  • Déclaration lyonnaise

    L’archevêque de Lyon, le grand rabbin de Lyon, le président du conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes, le recteur de la Mosquée de Lyon, un prêtre de l’Eglise orthodoxe grecque, un ministre de l’Eglise anglicane, un pasteur de l’Eglise luthérienne, un pasteur de l’Eglise évangélique baptiste, et l’évêque lyonnais de l’Eglise arménienne apostolique, ont signé une déclaration intitulée « Le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme ».

    Vu de Sirius, il pourrait paraître étrange que des responsables religieux se réunissent ainsi solennellement pour énoncer… une évidence.

    Malheureusement on sait que ce n’en est plus une, et que l’idéologie dominante est en train d’imposer l’idée que le mariage est l’union temporaire de deux individus de sexe indifférent.

    C’est pourquoi l’initiative lyonnaise est en fait à la fois courageuse et opportune.

    On doit aussi le remarquer pour une autre raison. Jusqu’ici, lorsque des déclarations interreligieuses ont été signées, c’était précisément dans le sens de l’idéologie dominante et de la pensée unique : en auxiliaire des lobbies contre « le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme », ou carrément contre le Front national.

    De ce point de vue, la déclaration sur le mariage constitue donc une rupture, ou tout au moins une nouveauté.

    Cette déclaration souligne sans le dire qu’il existe une loi naturelle, car ce n’est pas au nom de dogmes incompatibles qu’elle est rédigée, mais pour défendre une institution qui « se situe bien au-delà des différences religieuses ou des clivages idéologiques ». A ce propos, on constate qu’elle est signée par des responsables musulmans, alors qu’elle défend le mariage comme l’union d’un homme et d’UNE femme.

    La longue liste des signataires pourrait laisser penser que toutes les obédiences chrétiennes sont représentées. En fait il en manque une, la principale Eglise protestante pour ce qui est de notre pays : l’Eglise réformée de France. Le président de l’Eglise réformée de Lyon a expliqué qu’il n’avait pas signé « parce que le sujet du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral »…
  • Résumé

    Une vidéo montre l’assassin du journaliste turc arménien Hrant Dink, en compagnie de deux policiers souriants. Il tient devant lui un drapeau turc, et sur le mur derrière lui il y a une affiche avec une citation de Kemal Atatürk : « La terre de la patrie est sacrée, elle ne peut être abandonnée à son sort. »

    Cette « vidéo souvenir » tournée par les policiers du poste où a été arrêté le meurtrier, traité en héros, est une illustration du « national-islamisme » turc, un résumé de toute la politique turque de génocide des chrétiens, où le nationalisme « laïque » n’a pas réduit l’islamisme mais s’y est rajouté.

    Hrant Dink a raconté qu’il voulait faire carrière dans l’armée, à la suite de son service militaire, mais que cela lui fut refusé : « J’ai compris alors que vous ne pouvez pas devenir officier de l’armée en Turquie, si vous n’êtes pas musulman. » L’armée est censée être le garant de la laïcité…