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Islam - Page 241

  • L’ineffable François Grosdidier

    L’ineffable François Grosdidier, député-maire de Woippy, organise dans sa ville la 3e fête du ramadan. Le 21 octobre, à la salle… Saint-Exupéry. Avec divers partenaires, dont le Foyer… Saint-Eloy

    Tous les habitants sont conviés à fêter le ramadan avec les musulmans de Woippy, en musique, et en partageant un repas. Egalement au programme une troupe folklorique, un défilé de robes de mariées, les tatouages de Nadia, etc.

    Et ce n'est pas tout. Il y a aussi trois soirées musicales du ramadan au foyer.. Saint-Eloy, une autre à la MJC... Boileau, et encore une autre au gymnase du quartier du... Roi. Six fêtes municipales du ramadan !

    Sur la première page du prospectus on peut lire : « Ramadan 2006 », et en desous le logo de la ville : « Woippy la dynamique ! » La dynamique islamique, remarquablement soutenue, il faut le dire, par un maire qui finance allègrement un « centre culturel » musulman et sa mosquée, confiés aux authentiques Frères musulmans…

    Le dessin, quant à lui, représente en ombres chinoises deux minarets et trois dômes de mosquées (c’est sans doute le programme immobilier de Grosdidier pour les prochaines années), avec au fond une toute petite Tour Eiffel flanquée d’un palmier. Sic.

    En page intérieure, François Grosdidier se pique de théologie et d’histoire des religions. Et il ne craint pas d’asséner des énormités. Voici la plus belle : « Sur une terre alors dominée par la barbarie, les religions du Livre ont été les premières à affirmer le caractère sacré de la personne humaine. »

    Quelles religions du Livre ? « Les trois grandes religions du Livre », précisait-il plus haut. Autrement dit le judaïsme, le christianisme et l’islam. Pas de chance, ou bien il le fait exprès : le christianisme ne s’est jamais défini comme une religion du Livre. Cette expression est strictement musulmane.

    Mais de quelle barbarie parle-t-on ? Si l’on parle du judaïsme, s’agit-il de la barbarie des Egyptiens, des Chaldéens, des Perses, des Grecs ?

    Si l’on parle du christianisme, s’agit-il de la barbarie des Grecs et des Romains ?

    Et si l’on parle de l’islam… Mieux vaut ne rien en dire pour ne pas passer en justice. Quoi qu’il en soit c’est quelques siècles après le christianisme, et de nombreux siècles après les débuts du judaïsme.

    Mais François Grosdidier croit que les « trois grandes religions du Livre » sont apparues en même temps pour repousser en même temps la même barbarie, afin qu’en 2006 les croyants des trois religions puissent célébrer en même temps le ramadan et, comme il le précise lui-même, Noël, Pâques et la Saint-Nicolas…

  • Les menteurs

    Les pétitionnaires sont de retour. Ils pétitionnent pour Robert Redeker. Ils disent que même si l’on n’est pas d’accord avec ce que le professeur de philosophie a dit, il faut défendre son droit à le dire, que la liberté d’expression doit être garantie pour tous et sur tous les sujets, qu’il faut élever une protestation quand quiconque est menacé pour avoir dit ce qu’il pense.

    Les pétitionnaires sont des menteurs. La liberté de pensée et d’expression dont ils parlent est strictement limitée, d’une part aux sujets que la pensée unique définit comme étant susceptibles d’être discutés, d’autre part aux personnes qui sont agréées par la pensée unique pour exprimer leur opinion.

    Rappelons simplement que Jean-Marie Le Pen a été condamné en justice pour avoir dit ceci : « Le jour où nous aurons en France non plus cinq millions, mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : "qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ? Tu cherches la bagarre ?" Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    C’est le même sujet que celui dont a parlé Redeker. Mais on pétitionne pour Redeker, on poursuit Le Pen. On se mobilise en faveur de Redeker, on se félicite de la condamnation de Le Pen.

    La liberté d’expression dont parlent les pétitionnaires est celle qui s’exerce à l‘intérieur du système politique, juridique et intellectuel de la pensée unique. Ce système est verrouillé par un arsenal législatif qui définit les sujets sur lesquels il est interdit de discuter, et par un arsenal politico-médiatique qui interdit de libre parole ceux que le système rejette en dehors de son cercle.

    Ce système a aboli le délit de blasphème, qui rendait intouchable la sphère du sacré, et a rétabli le délit de blasphème pour des sujets qui n’ont rien de sacré, ou contre des personnes dont on décrète qu’elles blasphèment quand elles parlent de sujets que le système leur interdit d’évoquer.

    Les pétitionnaires ne défendent pas la liberté d’expression, ils font partie de la troupe des nouveaux inquisiteurs.

  • L’islam des Mureaux

    Plusieurs dizaines de « jeunes » s’en sont pris à des policiers qui tentaient d’interpeller un automobiliste, dans le célèbre quartier des Musiciens aux Mureaux. Les sept policiers ont subi des jets de pierres, des coups de bâton et de lames de rasoir, ils ont même été blessés par l’explosion de leur propre bouteille de gaz lacrymogène atteinte par une pierre (certains se sont vu prescrire une ITT de une à deux semaines). « On va les cramer ! » hurlaient les « jeunes ». Les policiers ont dû s’enfuir dans une des deux voitures, déjà accidentée. L’autre voiture a été en effet incendiée. Et aussi celle de l’homme que les policiers voulaient interpeller, et qui a pris la fuite en profitant de la confusion.

    L’émeute, souligne-t-on, a eu lieu « devant la salle de prière », à l’issue de la rupture du jeûne. « Le mois du ramadan, c’est un mois sacré, ils sont venus nous faire chier », déclare à l’AFP un des « jeunes », qui se vante d’avoir participé à l’agression contre les policiers, et dont le joli surnom (en verlan) est Bellpou.

  • L'affaire Redeker

    Je m’étonne que tant de nos amis et voisins (pas tous, et il y a eu quelques réactions salutaires) tiennent à jouer les figurants inutiles dans la mise en scène montée par et autour de Robert Redeker.

    Il suffit pourtant d’examiner sa fameuse tribune du Figaro pour être, au moins, intrigué. Ce qui frappe d’abord est le caractère primaire de son attaque contre l’islam. Or Redeker n’est pas un primaire. Cela veut dire qu’il s’agit d’une provocation délibérée, dont les prémisses n’ont rien à voir avec nos préoccupations. Il s’agit de la bataille entre la gauche sioniste et la gauche antisioniste, la première étant obligé de crier très fort pour se faire entendre car elle est ultra-minoritaire. Comme tout sioniste non juif, Robert Redeker prend des positions maximalistes (il l’a fait notamment en faveur de la guerre américaine en Irak, de façon délirante, et aujourd’hui il reconnaît qu’il s’est trompé, mais c’est un peu tard) et il considère qu’avec son film Shoah, Claude Lanzmann s’est hissé dans la tragédie au niveau indépassable de Sophocle et de Shakespeare (il est vrai que Lanzmann est le directeur de la revue Les temps modernes, dont Redeker est membre du comité de rédaction…)

    Il est curieux d’autre part qu’il n’y ait pas de commentaires sur la première partie de l’article, spécialement sur le paragraphe concernant le string, qui est pourtant très significatif. Robert Redeker s’offusque d’apprendre que Delanoë a interdit le string à Paris Plage, et que c’est sans doute parce que le maire de Paris a eu peur que des islamistes qui viennent troubler la fête estivale.

    Franchement, si le problème de l’islam est l’interdiction du string à Paris Plage, nous ne sommes certainement pas sur la même longueur d’onde.

    L’importance fondamentale donnée au string (et aux fantasmes qui vont avec) fait bien sûr penser au fait que Robert Redeker est l’ami de Caroline Fourest et Fiametta Venner, le couple choc d’activistes de toutes les subversions, spécialisées dans le combat gay et lesbien et surtout dans le combat pour l’avortement (et aussi pour le pacs, et contre le FN, etc.). Le couple Fourest-Venner, sur son site ProChoix, a été le premier à défendre Robert Redeker. Il se trouve que ces pasionarias de l’avortement sont aussi devenues des pasionarias anti-islamiques. D’abord elles ont écrit un livre contre « tous les intégrismes » (juif, chrétien et musulman). Puis Fiametta Venner a écrit un livre, très médiatisé, contre Tariq Ramadan.

    Sur ce sujet, elles s’opposent à une grande partie de l’extrême gauche qui a pour les islamistes (ces révolutionnaires avant-garde des peuples opprimés) les yeux de Chimène. Mais ce qu’elles ne supportent pas dans l’islam, c’est en quelque sorte, pour faire court et pour en rester à l’affaire Redeker, que l’islam est contre le string.

    Mais qu’avons-nous donc à faire là-dedans ?

    P.S. — A ceux qui objecteraient que, tout de même, Redeker a reçu des menaces de mort et que cela n’est pas supportable, je réponds qu’il n’est ni le premier ni le dernier, et que ceux de nos amis qui ont reçu de telles menaces n’en ont jamais fait un tel cinéma.

  • Turqueries

    Une conférence sur l’islam, première du genre, était organisée hier à Berlin entre représentants des pouvoirs publics et des organisations musulmanes, sous la présidence du ministre de l’Intérieur Wolfgang Schäuble. Prévue de longue date, elle est venue se télescoper avec la polémique sur Idoménée. Lors de sa conférence de presse, Wolfgang Schäuble a cru pouvoir affirmer que tous les participants ont été d’avis que l’opéra soit représenté le plus rapidement possible. Une affirmation qui ne peut que laisser perplexe. D’autant que le ministre a ajouté qu’ils allaient y aller ensemble… On imagine les imams voyant la scène où Idoménée sort d’un sac la tête ensanglantée de Mahomet (et aussi celle de Jésus, du reste)…

    A cette occasion, on apprend que la plus importante organisation musulmane d’Allemagne est le DITIB (union turque islamique des affaires théologiques), et que cette organisation est contrôlée par l’Etat turc. On croyait que l’Etat turc était laïque…

    Wolfgang Schäuble a affirmé que « l’islam fait partie de notre pays et aussi de l’Europe ». Mais les imams des mosquées appartenant au DITIB (donc la grande majorité des imams d’Allemagne) sont des fonctionnaires de l’Etat turc. C’est une curieuse façon de faire partie de l’Europe. Sauf si la Turquie fait partie de l’Europe, naturellement. Ce à quoi travaille le gouvernement de M. Schäuble…

    Certains n’hésitent pas à enrôler Mozart dans cette galère. Non pas pour Idoménée, mais pour L’enlèvement au sérail (et la Marche turque, bien sûr). Les turqueries de Mozart seraient des hommages à l’empire ottoman et la preuve que Mozart serait favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Autant dire que les boulangers viennois ont inventé le croissant en 1683, après la bataille décisive contre les Ottomans, pour rendre hommage au sultan. C’est oublier en outre qu’à la fin de la vie de Mozart l’Autriche et la Turquie étaient de nouveau en guerre…

  • Idoménée et le blasphème

    Un tollé a accueilli à Berlin la déprogrammation d’Idoménée de Mozart. La classe politique est unanime, et c’est à qui aura les mots les plus forts pour exprimer son indignation.

    Idoménée (qui n’aura jamais bénéficié de tant de publicité) a été déprogrammé par le Deutsche Oper en raison des risques que les représentations faisaient courir au public et aux collaborateurs de l’établissement (la direction avait été alertée par la police de Berlin). La mise en scène montre le personnage d’Idoménée sortant d’un sac les têtes coupées de Poséidon, Jésus, Bouddha et Mahomet.

    Les uns et les autres n’ont qu’à la bouche la « liberté d’expression » mise à mal et la lâcheté de la direction de l’opéra face aux éventuelles menaces islamistes. Angela Merkel elle-même a jugé intolérable « l’autocensure par peur » et a ajouté : « Nous devons faire attention à ne pas reculer toujours face à la peur créée par des islamistes radicaux prêts à commettre des violences ».

    Chère Madame, avant de faire des effets oratoires sur le dos du Deutsche Oper, il serait bon que vous vous examiniez sur votre complaisance face à la montée de l’islam dans votre pays, sur votre aveuglement à propos d’un bon islam qu’il faudrait soigneusement distinguer du méchant islamisme.

    Le ministre de l’Intérieur Wolfgang Schäuble s’est exclamé : « C’est verser dans la folie que de commencer à interdire des opéras de Mozart, nous ne pouvons pas l’accepter ! »

    Il ne vient pas à l’esprit de M. Schäuble de se demander ce que Mozart aurait pensé de l’ignoble mise en scène de Hans Neuenfels. D’après tout ce qu’on sait de Mozart, il est évident qu’il aurait lui-même demandé l’interdiction, en apprenant qu'un aussi répugnant blasphème allait défigurer son œuvre.

    La fermeté face à l’islam conquérant ne passe pas par le blasphème antichrétien, ni par la dénaturation des chefs-d’œuvre de notre patrimoine.

  • La mosquée de Créteil. Avec un minaret

    La première pierre de la mosquée de Créteil sera posée le 4 octobre. Ce sera la première mosquée « au vrai sens du mot, avec ses symboles, un minaret et un dôme », se félicite le président de l’Union des associations musulmanes de la ville.

    Le projet est porté depuis dix ans par le député-maire socialiste Laurent Cathala. La « partie cultuelle » est financée à 100 % par les musulmans. La « partie culturelle » (salles polyvalentes, hammam, bibliothèque, restaurant, librairie, boutique d’artisanat), d’un coût estimé à 2,5 millions d’euros, sera acquise par l’« Association pour l’animation et la gestion des espaces culturels », créée pour l’occasion, et qui vient d’être dotée d’une « subvention d’équipement » d’un million d’euros. La ville et le département ont aussi apporté leur garantie à un emprunt de 1,5 million d’euros contracté par l’association.

    L’objectif de l’association est de « favoriser les rencontres et les échanges entre Cristoliens, notamment en permettant une meilleure connaissance du monde musulman ». C’est ainsi qu’en termes politiquement corrects on appelle la promotion de l’islam et la constitution d’un territoire islamique en pays anciennement chrétien. Au nom de la laïcité. Car selon la formule immortelle d’un autre célèbre député socialiste, Jean Glavany, « aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France » (La nouvelle République des Pyrénées, 21 décembre 2005).

  • Diplomatie express

    Dépêches AFP, en rouge, « urgent »

    11 h 54 : Début de la rencontre entre le pape et les ambassadeurs musulmans.

    12 h 04 : Le pape réitère son « estime et son respect » envers la religion musulmane.

    12 h 05 : Pape : le dialogue interreligieux est « une nécessité vitale ».

    12 h 17 : Fin de la rencontre entre le pape et les ambassadeurs musulmans.

    12 h 54 : Discours du pape : « C’est ce que nous attendions », a déclaré l’ambassadeur irakien Albert Yelda.

    (N.B. 1 - Le pape n'a pas réitéré son estime et son respect envers la religion musulmane, mais très explicitement envers les musulmans. Et une fois de plus il n'a pas utilisé le mot "interreligieux" sans le flanquer aussitôt du mot "interculturel".)

    (N.B. 2 - Comme son prénom l’indique, l’« ambassadeur irakien » est chrétien.)

  • Trois Indonésiens catholiques exécutés

    Trois paysans catholiques, condamnés à la peine de mort, ont été fusillés ce matin en Indonésie, malgré la campagne internationale qui s’était développée pour tenter d’empêcher l’exécution de cette condamnation.

    Ces trois paysans avaient été jugés coupables d’« incitation à la violence contre les musulmans ». Ils étaient accusés d’avoir été à la tête d’une milice chrétienne ayant provoqué des violences contre des musulmans sur l’île de Sulawesi (anciennement Célèbes) en 2000.

    Ce « procès » inique, ce meurtre « légal » de trois catholiques, s’inscrit dans le cadre de la pression islamique sur les îles indonésiennes encore partiellement chrétiennes. Ce qui s’est passé à Célèbes en 2000 est parallèle à ce qui se passait en même temps sur les îles voisines des Moluques : il s’agit du jihad (cf. ce que j’écrivais avant-hier à propos de la Thaïlande). Et ceux qui osent résister au jihad sont condamnés à mort. C’est la justice de la charia islamique. De l’islam de paix et de tolérance.

  • Le Pen dénonce le rapport Machelon

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen dénonce le rapport Machelon, en allant au cœur de la question.

    Il souligne qu’il ne s’agit pas seulement de permettre aux communes de financer la construction de mosquées, car cela on le savait déjà, dès la nomination de la commission par Sarkozy, mais de les y contraindre : « Le rapport stipule qu’il faut obliger les maires à financer la construction de mosquées, et que les préfets devront poursuivre les récalcitrants, « de manière systématique », devant la justice administrative (page 29). »

    Ainsi, conclut-il, « non content de porter atteinte – excusez du peu – au principe de laïcité et à l’identité de la France, le rapport Machelon fait peser une menace gravissime sur les libertés municipales ».