Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le suicide espagnol

Le parti socialiste (PSOE) au pouvoir, réuni en congrès à Madrid, demande que la Loi organique de liberté religieuse soit amendée afin de renforcer la « laïcité constitutionnelle » en Espagne, notamment par une « disparition progressive des symboles et liturgies religieux dans les espaces publics et dans les actes officiels de l'Etat » (depuis les crucifix dans les écoles ou les tribunaux, jusqu’aux prestations de serment des ministres).

Demandant la fin du « confessionnalisme » qui persiste, le texte citait dans sa première mouture le cas des « funérailles d'Etat ». Mais cette mention a été écartée cet après-midi : elle a été jugée « malencontreuse », dans la mesure où « la laïcité ne dispose pas d'une liturgie alternative ». Sic.

Le texte ne réclame pas une révision des accords entre l'Etat et l’Eglise catholique, mais demande un rééquilibrage en faveur de religions minoritaires en Espagne, avec un « traitement égalitaire ». En fait de « religions minoritaires », chacun comprend qu’il s’agit de l’islam, dont El Païs souligne qu’il ne reçoit que 3 millions d’euros de l’Etat quand l’Eglise catholique en reçoit plus de 4 milliards.

Les socialistes veulent donc clairement et ouvertement chasser le Christ du domaine public et accélérer dans le même temps l’islamisation.

Le congrès du PSOE doit aussi se prononcer, naturellement, en faveur d'un assouplissement de la loi sur l'avortement.

Commentaires

  • A quel titre une minorité empêcherait-elle la majorité de confesser la foi catholique puisque celle-ci n'a rien de contraire à la raison, ni aux droits de l'homme ?

  • A lapinos :

    Pour vos vacances vous devriez faire une retraite chez les moines du Barroux dans le Vaucluse, Mgr Lefevre en était le fondateur et Dom Gérard qui la gérait s'enchaînait dans les maternités procédant à un avortement. Où se trouve la tolérance qui devrait respecter les idées de chacun ? Si l'on pouvait encore brûler les sorcières, je ferai sans doute partie du lot.
    Comment vous voyez-vous dans l'au-delà ?

  • Effectivement, la méfiance à l'égard des droits de l'homme est suicidaire. Nos papes et Benoît XVI ont bien compris que les droits del'homme étaient consubstantiel, et depuis le début, au christianisme et même au message de Moïse.

    Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur de toute âme et de tout ton esprit, c'est la liberté religieuse (l'Etat n'a rien à y voir, il doit seulement assurer la liberté sous la direction de l'Eglise)

    Tu honoreras ton père et ta mère, c'est le droit de l'homme à la famille.

    Tu ne tueras point, c'est le droit de l'homme à la vie.

    Tu ne voleras pas, c'est le droit de l'homme à la propriété privée

    Tu ne mentiras point, c'est le droit de l'homme à la vérité

    etc.

  • Pour être précis, l'Etat n'a pas à interdire les manifestations religieuses en groupe et doit accepter l'expression religieuse de ses administrés, à conditions que ces expressions ne soient pas contraires aux droits de l'homme (égalité homme-femme, droit à la vie, interdiction de l'appel à la guerre et à l'assassinat) donc lorsque la majorité d'un pays est chrétienne une secte laïciste n'a aucun titre à interdire les manifestations religieuses de l'Etat.

  • Puisque "tu ne tueras point, c'est le droit de l'homme à lavie", pourquoi bon nombre de religieux ne sont guère contre la "peine de mort" ?
    L'hypocrisie est semblable à ces pharisiens qui envahissaient le temple.
    Je pense que vos dialogues doucereux pourront s'arrêter sur cette méditation.

  • Pourquoi donc être agressive, chère Fanchon ?

Les commentaires sont fermés.