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Islam - Page 118

  • Comme ça en passant…

    C’est le 5 août que Le Monde a dévoilé un rapport du Haut Conseil à l’intégration proposant d’interdire les signes religieux (en clair le voile islamique) à l’université. Ce qui a suscité aussitôt une polémique.

    Manuel Valls parle tous les jours aux micros des radios et télévisions.

    Mais c’est seulement aujourd’hui 9 août qu’il a évoqué la proposition du Haut Conseil. Pour dire qu’elle est « digne d’intérêt ». Alors que plusieurs ténors socialistes s'étaient déjà exprimés en sens contraire.

    Un sondage venait d’être publié indiquant que 78% des Français sont pour l’interdiction du voile à l’université.

    Mais ce n’est sûrement qu’une coïncidence.

  • Les jihadistes à l’assaut du pays alaouite

    La soi-disant Armée syrienne libre (ASL) a revendiqué la prise d’une dizaine de villages alaouites, dans la région de Lattaquié. En réalité ces villages ont été pris par l’alliance des principaux groupes de jihadistes, dont al-Nosra et l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), tous deux affiliés à Al Qaida. L’opération portait le nom de « bataille des petits-enfants d’Aïcha, la mère des croyants », selon France 24.

    A l’issue de très durs combats (il y aurait eu 200 morts chez les loyalistes et 60 chez les islamistes), ils ont massacré les quelques hommes qui pouvaient rester (ceux qui étaient encore en vie et n’étaient pas sur d’autres fronts) et ont pris une partie des femmes et des enfants en otages. Selon des informations obtenues par le quotidien suisse Le Temps : une unité de Tchétchènes en a un peu plus de 70, l’EIIL le même nombre et les Libyens en auraient une cinquantaine.

    On constate… qu’il n’y a pas de Syriens parmi ces combattants, qui sont là non pour lutter contre Assad mais, ouvertement, pour tuer les « mécréants ». Dans le sentier d’Allah.

  • Jihadistes tunisiens déçus

    Cherchant confirmation des informations sur le « jihad sexuel » (voir mes notes précédentes), je suis tombé sur un texte publié sur un site du quotidien algérien Liberté, où un jihadiste tunisien déclare qu’il y a environ 2.000 Tunisiens qui se battent en Syrie, et qu’il a vu 13 Tunisiennes pour le « jihad al nikah ».

    S’il s’exprime, c’est parce qu’il est revenu du front, et il est revenu parce qu’il est très déçu : les jihadistes syriens exploitent et maltraitent les Maghrébins… Et c’est peu de le dire. Le site rappelle :

    « Ali Karbousi, un journaliste tunisien, qui était en Syrie, avait déclaré, il y a quelques semaines que les cadavres des combattants non syriens, notamment des combattants libyens et tunisiens, sont souvent brûlés. Il donne l’exemple d’un incident qui a eu lieu à Homs, où 140 Tunisiens et Libyens ont été brûlés vifs, et ensuite, ils ont été représentés, dans les médias, comme des civils tués par le régime syrien. « Les Tunisiens sont de la chair à canon », a-t-il avoué à la chaîne Al-Watanya. Les blessés tunisiens et libyens ne sont pas soignés, et parfois ils sont tués pour que le régime ne les prenne pas en otages. Ce témoignage a été confirmé par un combattant libyen qui s’est échappé de la guerre civile syrienne. Le djihadiste libyen a précisé que l'exploitation des guerriers libyens et tunisiens, ainsi que les scènes traumatisantes des viols et des “brûlés vifs” sont derrière sa “démission” de son devoir djihadiste. »

  • Le "jihad par le mariage"

    Le cheikh saoudien Mohammed al-Arifi, qui appelle en permanence les musulmans de tous les pays à aller faire le jihad en Syrie, a lancé une fatwa intitulée « Ouverture de la porte du jihad par le mariage en Syrie ». La fatwa rend légal (halal) le mariage, pour quelques heures, des jihadistes engagés en Syrie, avec des filles de 14 ans et plus non mariées ou répudiées. Il s’agit de « permettre aux combattants d’exercer leur droit aux rapports sexuels, ce qui renforce leur courage et augmente leur capacité et leur moral dans le combat ». Une fois assouvi son besoin de « mariage », le jihadiste répudie sa « femme », laquelle trouve aussitôt un nouveau « mari »…

    C’est le « jihad des femmes contre Bachar al-Assad ». Il va de soi que les filles doivent être de bonnes pratiquantes et porter le niqab ou au moins le hijab. « C’est un jihad dans la voie d’Allah, pratiqué selon les modalités islamiques, et qui assurera à la personne qui l’entreprend l’entrée au paradis », précise le cheikh al-Arifi. Mais comme on trouve assez peu de Syriennes disposées à jouer les prostituées gratuites, la campagne est étendue à tous les pays musulmans, et l’on sait notamment qu’un certain nombre de jeunes Tunisiennes ont été ainsi embarquées, avec les jihadistes tunisiens qui vont combattre en Syrie.

    En arabe, on dit simplement « jihad al nikah », c’est-à-dire, en langage châtié, le jihad de la fornication, et de façon plus triviale le jihad de la baise (« nikah », c’est comme dans « nique ta mère »). Et c’est bien au « jihad al nikah » qu’en appelle Sabah al-Sakara, sœur éminente des Frères musulmans égyptiens, pour une meilleure efficacité des manifestants de la place Rabia al-Adawiyya au Caire : « Le jihad de fornication n’est halal que lorsqu’il se trouve en terre de jihad comme sur la place Rabia al Adawiyya et la place al-Nahda. Il l’est aussi en Syrie. C’est un devoir pour toute musulmane là-bas et maintenant en Égypte, car l’Égypte a été violée et il faut qu’elle revienne à la gouvernance des Frères Musulmans. Les musulmanes doivent se rendre place Rabia pour le jihad de fornication car il est devenu un devoir. »

    Et le bordel ad hoc a été installé. Après les douches et les toilettes ont été mis à disposition des militants des « isoloirs halals »…

    Le nouveau sport des « jihadistes » (?) de la place Rabia al Adawiyya est donc de parcourir les rues et d’enlever des filles pour les violer de façon parfaitement halal.

  • Les jolis mariages musulmans

    Chaque été, de riches touristes des Etats du Golfe investissent les hôtels de luxe d’Alexandrie et du Caire. Qu’ils viennent seuls ou, plus généralement, en famille, ils utilisent volontiers les services des « courtiers en mariage »…

    Extrait d’un reportage d’IPS International :

    Chaque année, à El Hawamdia et dans d'autres communautés rurales pauvres à travers l'Egypte, des milliers de filles âgées de 11 à 18 ans sont vendues par leurs parents à des hommes arabes riches du Golfe beaucoup plus âgés sous prétexte de mariage. Les noces fictives peuvent durer entre quelques heures et plusieurs années, selon l'arrangement négocié.

    "C'est une forme de prostitution infantile sous le couvert de mariage", affirme à IPS, Azza El-Ashmawy, directeur de l'Unité de lutte contre la traite des enfants au Conseil national pour l'enfance et la maternité (NCCM). "L'homme paie une somme d'argent et reste avec la fille pendant quelques jours ou l'été, ou la ramène dans son pays pour des travaux domestiques ou la prostitution".

    La fille est retournée à sa famille à la fin du mariage, généralement pour être mariée de nouveau.

    "Certaines filles ont été mariées 60 fois au moment où elles ont 18 ans", indique El-Ashmawy. "La plupart 'des mariages' durent juste quelques jours ou semaines".

    Les accords sont conclus dans les nombreux bureaux de "courtier en mariage" d'El Hawamdia, identifiables par la présence remarquable de climatiseurs dans une ville délabrée disposant d’une énergie intermittente.

    Une journée de mariage 'mut'a' ou "de plaisir" peut être arrangée pour seulement 800 livres égyptiennes (115 dollars). L'argent est partagé entre le courtier et les parents de la fille.

    Un 'misyar' ou mariage "avec visiteur" pendant tout l'été coûte entre 20.000 livres égyptiennes (2.800 dollars) et 70.000 livres égyptiennes (10.000 dollars). Le contrat juridiquement non contraignant se termine quand l'homme retourne dans son pays.

  • Prix Nobel de la paix…

    Lorsque Tawakkul Karman, l’égérie yéménite du « printemps arabe » avait été honorée du prix Nobel de la paix, j’avais expliqué dans Daoudal Hebdo qui elle était : une militante islamiste du parti Islah, dont l’un des chefs est Abdul Majid al Zindani, ancien conseiller de Ben Laden, dont la maison était l’une des trois cachettes d’Anouar al-Aoulaki, le chef d’Al Qaïda au Yemen, tué par un drone américain peu avant l’attribution du Nobel de la paix.

    Le directeur de la rédaction du Yemen Times écrivait, non dans son journal, mais sur un site internet :

    « Parmi les plus notables réussites législatives d’Islah au Parlement du Yémen il y a le report sine die de l'adoption d'une loi fixant un âge légal pour le mariage. A la suite des histoires d’hommes ayant épousé des petites filles, le Parlement s’est lui-même chargé de rédiger une loi pour fixer un âge légal de mariage afin de protéger les droits des filles yéménites. Beaucoup de membres du parti Islah ont cité comme un modèle approprié  le mariage du prophète Mahomet à six ans avec Aisha, suivi d’une brève période d’attente pour consommer le mariage… »

    On ne s’étonne donc pas que Tawakkul Karman ait été vue ces derniers temps dans les manifestations des Frères musulmans en Egypte.

    De façon tellement visible qu’elle a été interdite d’entrée sur le territoire et que, hier, elle a dû reprendre l’avion qui l’amenait du Yemen.

    Les Frères musulmans protestent contre une mesure qui montre une fois encore le retour du régime Moubarak et sa répression contre les islamistes.

    On attend avec intérêt les réactions occidentales, notamment du comité Nobel.

    Dans l’immédiat, c’est le silence absolu…

    P.S. Plusieurs ambassades occidentales ont été fermées au Yémen, par crainte d'attentats. D'attentats d'amis de la dame...

  • La grande mosquée d’Amiens

    Il y a déjà six mosquées à Amiens, y compris celle de l’« Institut du monde arabo-musulman de Picardie ».

    Mais ce n’est pas suffisant. L'Association cultuelle et culturelle des musulmans de Picardie (ACCMP) veut une giga-mosquée. La municipalité socialiste aussi, qui offre gracieusement un terrain.

    Le projet vient d’être choisi. Ce sera celui d’Oussama Bezzazi.

    Extrait de l’article de Bakhti Zouad (dans le Courrier picard) :

    Essentiellement financée par les dons des fidèles, la construction de la mosquée devrait coûter entre six et sept millions d'euros. C'est le créatif Oussama Bezzazi qui a planché sur ce projet d'envergure (5.500 mètres carrés de surface bâtie). « Le permis de construire sera déposé en septembre, le délai d'instruction devrait prendre entre quatre et six mois. Si tout va bien, on peut espérer un début des travaux au printemps 2014 », prévoit l'architecte nordiste dont le cabinet possède un réel savoir-faire en la matière après avoir imaginé les mosquées de Villeneuve-d'Asq, Mulhouse, Roubaix, Liévin ou encore Troyes.

    La mosquée s’appellera El Feth, ce qui veut dire la conquête, et aussi la victoire (tout un programme), en patois maghrébin. En arabe c’est Al Fath, et c’est le nom d’une sourate du Coran, dont l’Observatoire de l’islamisation rappelle de quoi il s’agit :

    La sourate traite du moment (mars 628) où Mahomet  rompt le traité de paix d'Al-Hudaybiyah avec les Mecquois à la sixième année de l'hégire (qui prévoyait une paix de 10 ans) pour prendre la ville de Khaibar. Dans la ville conquise, Mahomet remarque une jeune habitante de 17 ans, Safiyya, qu'il s'autorise à « acheter » pour 10 têtes de bétail. La jeune femme se cachant, il torture son mari pour qu'il révèle sa cache, et liquide le malheureux en lui coupant le cou. Le prophète des musulmans épouse de force la jeune veuve (Mahomet est déjà marié à Aïcha lorsqu'elle eut 7 ans) et la viole le soir même.

  • Une Ligue de défense musulmane…

    L’ancien avocat Karim Achoui a créé une « Ligue de défense judiciaire des musulmans » (LDJM), dont la liste des premiers membres comprend de nombreux avocats, le premier de la liste étant… Roland Dumas.

    Il s’agit de traîner en justice les « islamophobes ».

    Oumma.com explique :

    « Karim Achoui a su bien s’entourer, fédérant des avocats et juristes de qualité, mais aussi des musulmans et non-musulmans autour d’un combat qui devrait être érigé en cause nationale et faire taire tous les clivages, pour constituer une équipe de choc qui est déjà sur le pied de guerre depuis les émeutes de Trappes. »

    Ce qui est donc un aveu qu’il s’agit d’émeutes musulmanes (contre la République française).

    Il est assez curieux de voir une telle Ligue présidée par un homme qui se vantait d’être « l’avocat du milieu », et qui a été radié du barreau de Paris…

    On remarquera ce commentaire, à la suite de l’article d’oumma.com :

    « En tout cas le nom de LDJM "fait la nique" si vous me passez l'expression à ces énergumènes de la LDJ. C'est assez drôle et bien trouvé. »

    La LDJ, c’est la Ligue de défense juive, un groupe sioniste ultra-violent qui se bagarre régulièrement avec les Maghrébins, et qui avait revendiqué avoir envoyé à l’hôpital, dans le coma, un jeune de Saint-Mandé début juin.

    Or en faisant un tour sur les sites de la LDJ, je découvre ceci qui n’est pas inintéressant :

    Shalom

    A tous les membres qui s’inquietent de la dissolution , ne vous inquietez pas , notre chef Joseph Ayache a eu l’assurance du cabinet de Mr Valls que la dissolution ne concernait que l’extreme droite que la LDJ ne serait nullement interdite , nous remercions l’état français de son aide.

    Le combat continue !

    AM ISRAEL HAI

    Et ceci :

    La Ligue de défense juive ; toutes sections confondues , prend le droit d’intervenir la ou tout juif se fera agressé. forts d’une protection policiere et ministerielle , sachez que les antisémites ne GAGNERONS JAMAIS ! .

    (Il faudrait peut-être quand même qu’ils prennent quelques cours de français. Oumma.com est d’une autre tenue…)

  • Dhimmitude danoise

    L’hôpital de Hvidovre, un faubourg de Copenhague, ne sert plus que de la viande halal aux patients.

    Le vice-directeur de l’hôpital a déclaré qu’il est impossible d’utiliser deux sortes différentes de bœuf, et qu’il n’y a eu aucune plainte des patients.

    « Nous avons la liberté de religion au Danemark », a commenté Mehmet Ümit Necef, expert en intégration et professeur associé à l’université du Sud-Danemark. « Cette politique implique que les croyances religieuses doivent être prioritaires. »

    Sic.

    (De nombreuses écoles publiques du Danemark ne servent à la cantine que de la viande halal. Plus nombreuses encore sont celles qui ont banni le porc.)

  • C’est parti !

    Pour le défilé des ministres de la République laïque (qui ne reconnaît aucun culte) aux « repas de rupture de jeûne du ramadan ».

    A commencer par le ministre de l’Intérieur, bien sûr, puisqu’il se croit ministre des Cultes que la République ne reconnaît pas.

    A tout seigneur tout honneur : hier soir, Manuel Valls rompait le jeûne du ramadan à la Grande Mosquée de Paris, avec le recteur Dalil Boubakeur, par magie islamo-républicaine de nouveau président du CFCM.

    Manuel Valls a toujours l’air de faire la gueule, pour tenter de montrer qu’il est sérieux et qu’il ne prend pas sa mission à la légère (et qu’il est tellement sérieux et pénétré de sa responsabilité républicaine qu’il mérite beaucoup mieux que la place Beauvau…). Exception : à la Grande Mosquée de Paris, Manuel Valls arbore un grand sourire. Pour une fois qu’on est entre amis…

    Ce soir, Manuel Valls rompra le jeûne du ramadan à la Grande Mosquée de Lyon, à l’invitation du recteur Kamel Kabtane…

    Comme l’avait dit le cardinal Lustiger lors de la création du CFCM, l’islam est bien devenu la religion officielle de la République (qui ne reconnaît aucun culte).