En réponse à des questions de députés sur les sectes, le 19 novembre, le ministre angolais de la Culture, Rosa Cruze Silva, a répondu qu’il y avait actuellement 194 sectes dont la procédure de régularisation avait échoué. Il y a 83 « Eglises » reconnues, dont « trois ou quatre ont une action visible au bénéfice de la société angolaise ».
« Toutes les sectes sur la liste publiée par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme dans le Journal officiel sont interdites de culte. »
Précision : « En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre. »
Rosa Cruze Silva a expliqué que la loi concernant la liberté du culte sera révisée vu le contexte actuel, soulignant que le gouvernement redoublera d’efforts pour lutter, sans relâche, contre les sectes dont les cultes sont contraires aux us et coutumes de la culture angolaise. Et que l’Angola n’a pas l’intention de suivre les traces du Nigeria…
Le gouverneur de Luanda a ajouté que les musulmans radicaux n’étaient pas les bienvenus en Angola et que le gouvernement n'était pas prêt à légaliser la présence de mosquées dans le pays.