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Islam - Page 114

  • En Angola, l’islam est une secte non reconnue

    En réponse à des questions de députés sur les sectes, le 19 novembre, le ministre angolais de la Culture, Rosa Cruze Silva, a répondu qu’il y avait actuellement 194 sectes dont la procédure de régularisation avait échoué. Il y a 83 « Eglises » reconnues, dont « trois ou quatre ont une action visible au bénéfice de la société angolaise ».

    « Toutes les sectes sur la liste publiée par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme dans le Journal officiel sont interdites de culte. »

    Précision : « En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre. »

    Rosa Cruze Silva a expliqué que la loi concernant la liberté du culte sera révisée vu le contexte actuel, soulignant que le gouvernement redoublera d’efforts pour lutter, sans relâche, contre les sectes dont les cultes sont contraires aux us et coutumes de la culture angolaise. Et que l’Angola n’a pas l’intention de suivre les traces du Nigeria…

    Le gouverneur de Luanda a ajouté que les musulmans radicaux n’étaient pas les bienvenus en Angola et que le gouvernement n'était pas prêt à légaliser la présence de mosquées dans le pays.

  • Pakistan : un nouvel enlèvement de chrétienne

    Il y a maintenant cinq mois qu’on est sans nouvelles de Saba Waris, une chrétienne de 13 ans de Jameelabad, au Pakistan, qui a été enlevée par un musulman de 32 ans. Quelques jours après son enlèvement, elle avait pu téléphoner à sa mère pour lui dire : « Munawar Hussain m’a kidnappée et veut me convertir de force à l’islam. » L’appel fut rapidement interrompu. Puis la mère apprit que sa fille, comle tant d’autres, s’était « convertie à l’islam et mariée » avec Hussain.

    La mère est allée déposer plainte à la police. Elle s’est fait assister de l’organisation Human Rights Focus Pakistan, et, le 17 octobre, le tribunal a émis un mandat d’arrêt contre Munawar Hussain. Mais la police ne trouve pas Munawar Hussain…

     

  • Syrie : un regroupement islamiste

    Les six principales formations islamistes combattant en Syrie, en dehors des deux grandes forces se réclamant d’Al Qaïda (Al Nosra et l’Etat islamique en Irak et au Levant) ont annoncé qu’elles se fondaient au sein d’une formation unique intitulée « Front islamique ». « Cette formation politique, militaire et sociale indépendante vise à renverser le régime d'Assad et à créer un état islamique dans lequel notre Dieu tout-puissant sera notre seule référence et notre seul guide », a déclaré un porte-parole sur Al-Jazira. Ce porte-parole est Ahmed Eissa, le chef de Soukour al Islam, l’une des six formations, qui faisait au départ partie de l'ASL et qui a fait sécession. Soukour al Islam se bat donc contre l’ASL, et l’Etat islamique en Irak et au Levant en a profité pour lui reprendre le contrôle d’une ville…

    Selon les experts, le « Front islamique » pourrait aligner quelque 50.000 combattants, mais ses composantes ont subi de nombreux revers ces derniers temps, coincées entre l’ASL, Al Qaïda et l’armée régulière…

  • Ils attaquent Al-Azhar…

    Ces derniers jours un important mouvement d’étudiants islamistes secoue l’université égyptienne, avec occupation de locaux et manifestations. Même l’université Al-Azhar, temple sacro-saint de la pensée sunnite, a été occupée. Avant–hier, des dizaines d’étudiants, venus des diverses universités du Caire, ont convergé vers Al-Azhar, armés de cocktails Molotv et de bâtons. Ils furent rejoints par des Frères musulmans criant des slogans hostiles à Ahmed A-Tayeb, le Grand Imam d’Al-Azhar, accusé d’être complice des militaires. Ils se sont heurtés à des étudiants favorables au gouvernement. La police est intervenue, et, dans la mêlée, un étudiant islamiste est mort. Ce qui a décuplé la colère dans toutes les universités. Hier, le « président par intérim » Adli Mansour a pris un décret autorisant la police à patrouiller sur le campus d’Al-Azhar… sans demander l’avis des autorités universitaires, ce qui a déclenché une nouvelle vague de protestation dans les autres universités…

    Dans la vie très agitée de l’Egypte post-Moubarak, c’est une première. Et peut-être est-ce une première historique que l’université Al-Azhar, jusqu’ici respectée par tous les sunnites, soit ainsi secouée.

  • A Huntington on ne se laisse pas faire

    Les parents d’élèves d’une école communale de Huntington, en Angleterre, ont reçu une lettre, datée du 20 novembre, leur indiquant que dans le cadre du cursus national d’éducation religieuse les élèves allaient suivre un « atelier » à l’université du Staffordshire qui leur donnera « l’opportunité de découvrir d’autres religions ». En clair de subir un cours d’islam. La lettre ajoutait que c’était obligatoire, et que ne pas permettre à l’enfant d’y participer entraînerait une sanction pour « discrimination raciale » indiquée dans le dossier de l’enfant tout au long de sa scolarité. De plus, toute absence pour soi-disant raison de santé fera l’objet d’une enquête pour vérifier la crédibilité du certificat médical…

    Je ne suis pas sûr qu’en France quiconque aurait bougé. Mais à Huntington la réaction a été très vive, et immédiate. Y compris de la part du conseil municipal. Au point que dès le lendemain la directrice de l’école envoyait une nouvelle lettre aux parents, s’excusant pour « l’erreur » qu’avait été l’envoi de la lettre précédente, et demandant de ne pas en tenir compte. Elle ajoutait que si « nous sommes une école majoritairement chrétienne », nous avons néanmoins « l’obligation de couvrir au moins une autre religion dans le cadre du programme national ». D’où la visite prévue, qui ne consiste en rien à prendre part à des pratiques religieuses, etc. De fil en aiguille le mauvais démon reprenait le dessus : « Nous avons des élèves et des enseignants qui appartiennent à l’islam et il est bon pour les enfants de comprendre et d’apprécier leur croyance autant que leur foi propre… »

    Un porte-parole du conseil du comté a déclaré qu’il était important que les enfants découvrent les différentes cultures, mais que les parents peuvent retirer leurs enfants de ces activités s’ils le souhaitent. Et « il est clair qu’il n’est pas approprié de faire des commentaires sur la discrimination raciale à ce propos ».

  • TJ Joseph enfin innocenté

    Accusé de blasphème en 2010, le professeur de collège du Kearala (Inde) TJ Joseph vient d’être acquitté. Entre temps des musulmans lui avaient coupé la main droite et il avait été chassé de l’enseignement…

    En mars 2010, ce professeur avait donné à ses élèves du collège Cardinal-Newman de Thodupuzha un exercice de malayalam consistant à rétablir la ponctuation dans un texte. Le texte était d’un auteur du Kerala. Il racontait l’histoire d’un poissonnier nommé Mohammad qui ne cesse de s’appauvrir alors qu’il travaille de plus en plus, et il devenait fou de désespoir et interpellait Allah.

    Le blasphème était que le poissonnier s’appelait Mohammad…

    Il y eut des manifestations organisées par les islamistes du « Front populaire de l’Inde » (sic), le professeur fut interpellé, et suspendu d’enseignement.

    Début juillet de la même année, alors qu’il revenait de l’église, il fut agressé par des musulmans qui, entre autres blessures, lui sectionnèrent la main droite.

    En septembre, il était licencié du collège, sans solde et sans pension.

    Toutefois, l’université Mahatma Gandhi, dont dépend le collège, révoqua la décision et le rétablit à son poste.

    Et aujourd’hui la justice lui rend enfin pleinement justice.

     

  • Ils remettent ça…

    Il y a un an, le conseil indonésien des oulémas avait monté une campagne contre les écoles catholiques, parce qu’elles n’enseignent pas l’islam. Cette campagne avait été virulente sur l’île de Java, et complaisamment relayée par les médias. Néanmoins elle avait fait long feu, parce que les parents (musulmans) s’étaient mobilisés en faveur des écoles catholiques, dont la qualité de l’enseignement est reconnue par tous.

    Or voici que le conseil des oulémas recommence. Son chef local de Klanten presse les écoles privées d’embaucher des professeurs d’islam, parce que leur absence est une violation de la loi stipulant que tout élève a le droit de recevoir un enseignement de sa religion.

    Or il était admis par tous jusqu’ici que les écoles privées ne sont pas tenues d’avoir des cours d’islam.

    Mais le conseil des oulémas a obtenu une première victoire : l’association locale des écoles privées a « regretté » l’absence de professeurs d’islam et souhaité que la question soit résolue « de la meilleure façon possible ».

  • Une école coranique à Aulnay-sous-Bois

    Au conseil municipal du 17 octobre dernier, à Aulnay-sous-Bois, le Plan local d’urbanisme (PLU) a été modifié. Une parcelle vouée au développement économique et au sport a changé d’affectation. Elle est désormais susceptible de recevoir un « équipement d’intérêt général ».

    L'adjoint à l'urbanisme a fini par admettre qu'il s'agirait d'une « école privée ».

    En fait : une école musulmane où l’on apprendra le Coran.

    Tel est l’intérêt général, aujourd’hui, à Aulnay-sous-Bois.

    Le projet est celui d’une association locale appelée « Espérance musulmane de la Jeunesse française ». Mais oui.

    (Aulnaycap, via l'Observatoire de l'islamisation)

  • Toujours les « blasphèmes » au Pakistan

    Le 29 octobre, à Faisalabad, deux étudiants musulmans, observant une chrétienne qui venait d’emménager dans une maison et brûlait des déchets après l’avoir nettoyée, ont constaté qu’elle brûlait des pages de texte en arabe. Donc des pages du Coran…

    Accusée de blasphème, la femme s’est enfuie avec sa famille.

    Un chrétien, militant du Réseau de défense des droits de l’homme, a vite compris que la femme était innocente. Il est allé voir un chef musulman appartenant à la Commission de paix de la ville. Celui-ci a reconnu que les pages brûlées n’étaient pas des pages du Coran, mais d’un livre de classe en arabe. Il a appelé les musulmans à évaluer correctement les faits avant de lancer de lourdes accusations qui ne servent qu’à fomenter la haine et la division.

    Voilà donc une affaire qui se termine rapidement dans de bonnes conditions. Mais c’est parce que les pages en question n’étaient réellement pas des pages du Coran. Dans le cas contraire, et alors que la chrétienne, qui ne connaît pas l’arabe, n’aurait pas été davantage coupable, le chef musulman qui paraît si sage aurait eu une tout autre attitude…

  • En Indonésie

    De nombreuses organisations indonésiennes sont stupéfaites après la déclaration du ministre de l’Intérieur demandant aux gouverneurs et autres membres des administrations locales de coopérer avec le Front des Défenseurs de l’Islam.

    Chacun sait en effet dans le pays qu’il s’agit d’un groupe extrémiste qui multiplie les actes d’intolérance envers les minorités, notamment les chrétiens (mais plus encore les Ahmadi), et qui cherche à établir la charia.

    Mais pour le ministre, le Front des Défenseurs de l’islam fait partie de « l’héritage de la nation » et il a « toutes les qualités requises » pour œuvrer avec les autorités…

    (Asianews)