Cherchant confirmation des informations sur le « jihad sexuel » (voir mes notes précédentes), je suis tombé sur un texte publié sur un site du quotidien algérien Liberté, où un jihadiste tunisien déclare qu’il y a environ 2.000 Tunisiens qui se battent en Syrie, et qu’il a vu 13 Tunisiennes pour le « jihad al nikah ».
S’il s’exprime, c’est parce qu’il est revenu du front, et il est revenu parce qu’il est très déçu : les jihadistes syriens exploitent et maltraitent les Maghrébins… Et c’est peu de le dire. Le site rappelle :
« Ali Karbousi, un journaliste tunisien, qui était en Syrie, avait déclaré, il y a quelques semaines que les cadavres des combattants non syriens, notamment des combattants libyens et tunisiens, sont souvent brûlés. Il donne l’exemple d’un incident qui a eu lieu à Homs, où 140 Tunisiens et Libyens ont été brûlés vifs, et ensuite, ils ont été représentés, dans les médias, comme des civils tués par le régime syrien. « Les Tunisiens sont de la chair à canon », a-t-il avoué à la chaîne Al-Watanya. Les blessés tunisiens et libyens ne sont pas soignés, et parfois ils sont tués pour que le régime ne les prenne pas en otages. Ce témoignage a été confirmé par un combattant libyen qui s’est échappé de la guerre civile syrienne. Le djihadiste libyen a précisé que l'exploitation des guerriers libyens et tunisiens, ainsi que les scènes traumatisantes des viols et des “brûlés vifs” sont derrière sa “démission” de son devoir djihadiste. »