Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 115

  • Comme par hasard…

    Ce qui s’est passé hier place Tiananmen à Pékin n’était évidemment pas un « accident ». Une voiture qui fonce dans la foule, sous le portrait de Mao, à quelques mètres du bâtiment où résident plusieurs dirigeants chinois, et qui explose, ce n’est pas un incident mécanique…

    La police chinoise est aujourd’hui à la recherche de deux hommes dont les noms sont clairement des noms de Ouïghours, et de quatre véhicules immatriculés au Xinjiang, la province des Ouïghours.

    Autrement dit des musulmans chinois.

  • L’autodafé ignoré : la Bible n’est pas le Coran

    L’agence Fides communique :

    Les miliciens de « l’Etat islamique d’Irak et du Levant », la faction proche d’Al-Qaeda qui a monopolisé, dans différentes régions de Syrie, l’insurrection armée contre le régime de Damas, ont organisé ces jours derniers, un autodafé de Bibles et de livres chrétiens devant l’église gréco-catholique Notre-Dame de l’Annonciation de Raqqa, ville syrienne se trouvant depuis des mois sous le contrôle des milices rebelles. Les informations concernant cette action intimidatrice est l’Agence kurde indépendante AraNews, connue pour ses positions critiques envers le régime syrien et en contact avec des activistes et des informateurs qui ont fait filtrer la nouvelle depuis Raqqa au travers des réseaux sociaux.

    Si vous n’entendez pas la clameur d’indignation qui monte de partout dans le monde… ne vous précipitez pas chez l’orthophoniste, c’est « normal ». Ne confondons pas la Bible et le Coran. Ne confondons pas les chrétiens qui ont le droit de se faire tuer et les islamistes qui ont le droit de recevoir nos armes.

  • Les questions du P. Gheddo

    Dans une longue dépêche d’Asianews, le P. Piero Gheddo raconte d’abord ce qu’un Italien vient de lui rapporter : dans lîle de Mindanao, aux Philippines, une centaine d’extrémistes ont attaqué un faubourg de Zamboanga, pillant et brûlant des maisons, et prenant des dizaines d’otages, laissant derrière eux des morts et des blessés. La personne qui rapportait le fait disait que ce genre d’attaque contre les chrétiens est fréquent, mais que c’était la première fois qu’il en voyait une de cette ampleur. L’argent afflue du Golfe, envoyé aux oulémas, aux mosquées, aux écoles coraniques, « pour entraîner les jeunes à combattre l’Etat chrétien et à devenir des “martyrs de l’islam” », dans cette île où les salafistes veulent une région autonome qui rejoindrait la partie malaise de Bornéo pour former un Etat islamique.

    Le P. Gheddo évoque ensuite l’attaque contre une église du Caire où se célébrait un mariage, la montée de la violence islamiste au Bangladesh, l’anarchie de la République centrafricaine où les bandes islamistes pillent toutes les institutions chrétiennes, violent et tuent en toute impunité (puisque ce sont leurs chefs qui ont pris le pouvoir), le nord du Mali qui est également aux mains des islamistes (malgré l’intervention française), le Nigeria où sévit Boko Haram : 500 chrétiens en ont été victimes pour le seul mois de septembre…

    Le P. Gheddo poursuit :

    « L’Occident s’illusionne lui-même quand il dit que cela n’est pas le véritable islam. Mais alors, qu’est-ce que le véritable islam ? Depuis que les terroristes et les salafistes disent qu’ils sont musulmans et qu’ils agissent en faveur de l’islam, il n’y a qu’un islam violent qui occupe le devant de la scène. Je sais que la plus grande partie de ceux qui croient en Allah et dans le Coran sont des gens pacifiques qui veulent seulement vivre en paix et librement. J’ai visité tous les pays musulmans (…), j’ai entendu des chrétiens et même des missionnaires, des religieuses, des prêtres et des évêques locaux dire la même chose. Pourtant, nous avons le droit de demander : pourquoi ces masses de modérés ne protestent-elles pas ? Pourquoi aucune association musulmane n’a-t-elle été créée pour condamner la violence salafiste et les terroristes qui se tuent eux-mêmes pour devenir des “martyrs de l’islam” ? En Italie, il y a deux ou trois millions de musulmans, dont le droit à la liberté religieuse est reconnu. Pourquoi est-ce qu’ils ne manifestent jamais contre la violence systématique commise par leurs coreligionnaires ?

    « Ces questions n’ont pas pour but d’offenser qui que ce soit. Je veux juste m’assurer que les gens en Italie n’en viendront pas à accepter ce que l’envoyé de La Stampa en Syrie, Domenico Quirico, a dit. Retenu captif pendant des mois par la guérilla islamique, il a écrit : “Nous refusons de réaliser que l’islam modéré n’existe pas, que le Printemps arabe est terminé et qu’il y a une nouvelle phase impliquant un plan islamiste et jihadiste pour construire le grand califat islamique, un plan politique qui commence à être mis à exécution en Syrie avec des armes, des armées, de l’argent.”

    « Nous, croyants au Christ et en l’Eglise catholique, nous continuons de prier, d’être engagés dans le dialogue, d’accepter et de montrer de la solidarité envers les musulmans dans le besoin, mais nous sommes fondés aussi à poser certaines questions et à aborder certains problèmes. »

    Ce texte est fort intéressant, à cause de la personnalité de celui qui écrit. Car le P. Gheddo est le missionnaire le plus connu en Italie. Il est le fondateur des Editions missionnaires italiennes et de l’agence Asianews, il a une émission de radio et une émission de télévision, il collabore à de nombreux journaux, il a écrit plus de 80 livres. Ce n’est pas du tout un « islamophobe ». Mais on voit qu’il finit, lui aussi, à voir la réalité telle qu’elle est, et à poser les bonnes questions…

  • La charia à Brunei

    Le sultan de Brunei, l’un des hommes les plus riches du monde (sa fortune est estimée à 20 milliards de dollars), a décidé que la charia s’appliquait désormais sur son territoire. Le nouveau code pénal, discuté depuis des années, prévoit donc l'amputation de la main des voleurs, la flagellation pour consommation d'alcool et la lapidation des femmes adultères.

    Cette législation est censée ne s’appliquer qu’aux musulmans (les deux tiers des habitants). Mais le domaine de compétence des tribunaux islamiques était jusqu’ici limité aux affaires personnelles et familiales (comme en Angleterre…).

  • Dans les livres d’école du Pakistan

    Le 22 septembre dernier, un attentat causait la mort de plus de 80 personnes devant l’église anglicane de Tous les Saints, à Peshawar, capitale de la province de Khyber Pakhtunkhwa, au Pakistan. Dans cet Etat, nous apprend Memri, le nouveau gouvernement local, issu du Mouvement du Pakistan pour la Justice de l’ancien champion de cricket et « philanthrope » Imran Khan, a rétabli dans les livres scolaires les leçons sur le jihad, qui avaient été supprimées par le gouvernement précédent, issu du Parti national Awami (parti pachtoune de gauche laïque). Face aux critiques, le ministre de l’Information de la province, Shah Farman, a déclaré : « Quelle sorte de souveraineté, de liberté, et de valeurs islamiques avons-nous si les enseignements islamiques, le jihad, et les héros nationaux sont retirés des livres scolaires ? Le jihad fait partie de notre foi. Nous ne reculerons pas. »

    Voici quelques citations de livres scolaires actuels, des écoles publiques du Pakistan (où vont aussi les chrétiens et les hindous, il ne s’agit pas des madrasas), glanées par Tufail Ahmad pour Memri.

    Classes 4 et 5

    « Créer chez les élèves le sentiment qu’ils sont les membres d’une nation musulmane. Par conséquent, en accord avec la tradition islamique, ils doivent être véridiques, honnêtes, patriotes, et des moujahids sacrifiant leur vie. » « Savoir que la culture nationale ce n’est pas la culture locale ni des coutumes locales, mais que cela signifie la culture dont les principes sont fixés par l’islam. »

    pakistanClasse 2

    Leçon sur « Notre pays » : « Notre pays est le Pakistan. Nous vivons dans notre pays. Le Pakistan est un pays islamique. Ici vivent des musulmans. Les musulmans croient en l’unicité de Dieu. Ils font le bien. »

    Classe 5

    « Evénements de la vie du saint Prophète, de Sa famille et des chefs islamiques » ; « Histoires simples pour inciter au jihad »...

    Classe 6

    « Qui suis-je ? Je suis un musulman. Je suis un Pakistanais. (…) Tu sais que tu es un musulman et que ta religion est l’islam. »

    Dans le directoire national pour la petite enfance :

    « Utiliser des salutations comme Assalam-o-Alaikum » (la paix soit avec toi, en arabe). « Savoir quand dire Bismillah (au nom d’Allah, en arabe). « Réciter la première kalimah [en arabe] et comprendre sa signification » (La ilaha illa’llah, Mouhammad ar Rassoul’llah : pas de Dieu autre qu’Allah, Mohammed est l’Envoyé d’Allah). « Nommer les cinq prières quotidiennes » (en arabe). « Apprendre à connaître le Ramadan et les Aïden » (Aïd al-Fitr et Aïd al-Adha).

    Dans les objectifs des enseignants : « Doivent être conscients des bienfaits du jihad, et doivent créer le désir du jihad dans leurs cœurs »...

    Et encore : « reconnaître l’importance du jihad dans toutes les sphères de la vie » ; « Il faut être conscient des bienfaits du jihad, et créer une aspiration au jihad dans leurs cœurs » ; « Concept : jihad : objectif affectif : aspiration au jihad » ; « faire des discours sur le jihad » ; « Importance du jihad » ; Concepts de l’idéologie du Pakistan, la Oumma musulmane et le jihad » ; « Contes (mythiques, moraux, islamiques, voyages et aventures, jihad) »…

    Etc.

    Note à l’attention des ahuris : il ne s’agit en aucune manière d’une déviation extrémiste de l’islam, qui serait sans rapport avec l’islam de France soluble dans la République. Il s’agit de l’islam tel qu’il est enseigné par la République du Pakistan, qui est une République laïque.

  • Syrie : les Kazakhs viennent faire le jihad en famille

    C’est tendance, paraît-il, au Kazakhstan : on va en Syrie faire le jihad en famille. L’Etat islamique en Irak et au Levant, c’est-à-dire l’armée d’al-Qaïda en Syrie, a créé une « agence de voyage » par internet, offrant aux familles qui souhaitent venir en Syrie des séjours organisés dans d’impeccables familles jihadistes. L’idée est que s’il devient difficile à de jeunes barbus de venir en Syrie seuls ou par petits groupes de jeunes hommes, c’est beaucoup plus facile si ce sont des familles entières. Ainsi peut-on voir désormais une vidéo intitulée « Lettres d’épiques champs de bataille – l’hospitalité d’une famille jihadiste », qui montre un  groupe de 150 Kazakhs venus ces derniers mois en Syrie avec femmes et enfants, et qui donnent leurs témoignages. Dans l’un d’eux, un Kazakh loue Dieu d’avoir « permis à sa famille d’émigrer et d’être ensemble en Syrie pour remplir le devoir du jihad ».

  • En Indonésie

    INDONESIA_-_kalvari2_(600_x_455).jpg

    « La communauté de Cipayung n’accepte pas qu’il puisse y avoir une église, construite illégalement, dans le secteur, et demande au gouvernement local de résoudre la situation aussi vite que possible. »

    Voilà ce qu’on peut lire sur une bannière jaune tendue au-dessus de la rue qui mène à la mosquée de Cipayung, dans la banlieue de Jakarta. La menace de s’en prendre directement aux chrétiens si les autorités ne font rien est à peine voilée…

    Le curé de la paroisse, le P. Martin Hadiwijava, « expert en arts martiaux et depuis quelque temps engagé dans le dialogue et la coexistence pacifique avec les musulmans », commente qu’une telle provocation est intolérable parce qu’elle peut ouvrir la porte à une réelle campagne de persécution de la part de groupes extrémistes. Il appelle à défendre les droits fondamentaux garantis par la Constitution et annonce une action en justice.

    Des bannières de ce genre fleurissent en divers endroits d’Indonésie. Il y en a notamment à Ciledug, là où les catholiques ont fini par obtenir toutes les autorisations pour leur église Sainte-Bernadette

  • L’imam de Papeete, suite

    La mosquée de Papeete a été inaugurée le 15 octobre. Le 16, la mairie interdisait tout rassemblement en ce lieu, parce qu’aucune des procédures légales n’a été respectée.

    L’annonce de l’ouverture de la moquée avait été accueillie par un tollé tel que le site Tahiti-Infos, le premier à relayer l’information, a été contraint, pour la première fois, de fermer ses pages de commentaires.

  • Athée, d’extrême gauche, enseignant, et parfait dhimmi

    Lu ici :

    « Je suis athée et anticlérical. Et cette année, je n’ai pas travaillé pour l’Aïd-el-Kébir. Non, je ne me suis pas converti à l’islam, j’ai seulement exercé mon droit à ne pas travailler (en demandant une journée) pour des raisons religieuses.

    « Enseignant en lycée professionnel, beaucoup de mes élèves, parfois la majorité, sont musulmans, de foi ou de tradition familiale. Je savais qu’ils ne seraient pas présents ce mardi, comme le permet la loi. (…)

    « En tant qu’enseignant soucieux d’égalité, je ne peux que défendre le fait que ce jour soit férié pour tous. (…)

    « On n’arrêtera donc jamais de fêter les religions ? Ce n’est pas mon souhait, mais pour cela, il est temps de se lever contre les injustices sociales, les dictatures coloniales, le capitalisme dévastateur qui sont le terreau des religions. »

  • L’imam de Papeete…

    imam.jpgIl est en Polynésie depuis à peine un mois et a pu expérimenter à quel point son allure est peu commune. Courant septembre Hishan El-Barkani, étudiant, quitte sa localité de Seine-Saint-Denis en région parisienne dans le « 9-3 » pour débarquer à Tahiti, « sur une idée, comme ça », dit-il souriant et de manière laconique. « Je me suis dit que je voulais aller à l’autre bout du monde et je me suis retrouvé à Tahiti ».

    Ensuite, les choses ne traînent pas : le Centre islamique de Tahiti, une association de type loi 1901 est enregistrée quelques jours plus tard. Et mi-octobre la mosquée est inaugurée, rue Gauguin à Papeete. Vu de l’extérieur, la mécanique paraît bien huilée : l’association dispose d’un stock d’ouvrages de documentation théologique, et tout laisse penser que les finances sont là, en suffisance. Quant à l’Imam, étudiant de son état, il affirme sans détour qu’il est « là pour un bon moment ».

    Le lieu de culte célébrera chaque semaine la prière du vendredi et prévoit d’organiser des cours, des conférences le week-end et « pourquoi pas des débats interreligieux avec la communauté chrétienne sur des questions théologiques pour partager notre croyance », programme l’Iman de Papeete.