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Immigration - Page 49

  • Les invités ne sont pas polis…

    Les ministres de l'Immigration Eric Besson et de l'Education nationale Xavier Darcos ont renoncé lundi en fin de matinée à inaugurer la médiathèque de la Cité nationale de l'Histoire de l'Immigration à Paris (XIIe), en raison de manifestations hostiles, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Des étudiants et des intermittents du spectacle, qui figuraient sur la listes des invités, ont empêché en effet par leurs cris les discours des deux ministres.

    "On est solidaires des sans-papiers", ont scandé des manifestants dans l'enceinte même du bâtiment. A l'extérieur du musée, des forces de police retenaient des représentants d'associations, comme Droits Devant et le 9ème Collectif des sans-papiers. "Est-il indispensable de salir l'Education nationale en l'associant au ministère des expulsions?", a crié une étudiante en histoire de l'Ecole normale supérieure.

    Selon la préfecture de police, "aucune difficulté n'a émaillé le déroulement de la manifestation à l'extérieur qui était encadrée par la préfecture de police", précisant que les difficultés qui sont survenues à l'intérieur étaient "le fait de personnes invitées".

    Les ministres de la Culture Christine Albanel et de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, qui avaient annoncé en fin de semaine dernière leur participation à la cérémonie, ne sont finalement pas venues, faisant valoir des raisons de calendrier.

    La Cité nationale de l'Histoire de l'Immigration a ouvert ses portes en octobre 2007 sans inauguration officielle.

    (AFP)

    Sur l'ouverture du musée en catimini, voir ici et .

  • Et hop, les Africains du Dal vont tous être relogés

    Un accord sur le relogement, d'ici fin 2009, des 210 familles qui campent rue de la Banque à Paris (IIe) a été signé lundi entre le Dal (Droit au logement) et le ministère du Logement, a-t-on appris de sources concordantes.

    Selon l'avenant à l'accord conclu entre la délégation du Dal et du Comité des sans-logis et le directeur de cabinet de la ministre du Logement Christine Boutin, les 210 familles qui participent au campement de la rue de la Banque depuis le 14 décembre dernier, devraient être relogées d'ici la fin de l'année. L'accord, d'abord annoncé par le porte-parole du Dal Jean-Baptiste Eyraud, a été confirmé par le ministère du Logement.

    Jean-Baptiste Eyraud a précisé à l'AFP que les familles maintiendraient les bâches de leur campement jusqu'à ce que leur relogement soit effectif.

    Selon le ministère, sur les 374 familles concernées, 143 étaient relogées à la fin de décembre 2008 et, à ce jour, 164 familles l'ont été.

    Restaient 210 familles à reloger, pour lesquelles un accord vient d'être trouvé.

    (AFP)

  • La tuberculose en « France »

    Les cas de tuberculose ont augmenté de 5% en France entre 2006 et 2007 (passant de 5.323 en 2006 à 5.588 en 2007, soit 265 cas de plus), selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'institut national de veille sanitaire (InVS).

    Le nombre de cas déclarés en 2007 était de 8,9 pour 100.000 habitants. La région métropolitaine la plus touchée est l'Ile-de-France l'IDF (18,4 cas/100.000 habitants).

    Paris et la Seine-Saint-Denis affichent les taux départementaux de déclaration les plus élevés (respectivement 28 et 30,7/100.000, soit plus de 3 fois plus que la moyenne), beaucoup plus élevé que la Guyane qui est la région la plus touchée (23,3/100.000).

    En métropole, en 2007, le taux de déclaration chez les personnes nées à l'étranger était 8 fois supérieur à celui observé chez les personnes nées en France (42/100.000 contre 5,1). Le taux le plus élevé concerne celles nées en Afrique noire (159,1, soit 18 fois plus que la moyenne).

    Par ailleurs, en 2006-2007, la tuberculose est le mode d'entrée dans le sida pour une personnes séropositive sur cinq et pour une sur trois en cas de naissance à l'étranger.

  • Fabrique d’hilotes

    Le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth, et son secrétaire d'Etat André Santini ont annoncé vendredi avoir révisé la nature des épreuves de 180 des concours pour le recrutement des fonctionnaires, sur près de 600, pour assurer "plus de diversité".

    "On ne veut pas affaiblir le concours. Il reste le moyen le plus démocratique d'accès à la Fonction publique mais il ne permet pas la diversité. Les écoles formant les agents publics doivent être une photographie de la société française", a déclaré M. Santini à des journalistes à Bercy.

    Pour parvenir à davantage de diversité, objectif de la réforme des concours, MM. Woerth et Santini ont décidé de mettre l'accent sur la création des classes préparatoires intégrées aux grandes écoles prestigieuses comme l'ENA ou l'Institut régional d'administration (IRA), réservées aux jeunes de milieux sociaux défavorisés.

    Dans cette optique, la nature des épreuves a également été révisée. Au lieu des épreuves de culture générale classiques, les candidats plancheront désormais sur des épreuves de connaissance "tournés vers le métier" qu'ils veulent exercer, a indiqué M. Woerth.

    Concrètement, un candidat au poste de gardien de la paix sera susceptible d'être confronté à des questions sur les tribunaux de police plutôt qu'à des questionnaires à choix multiple (QCM) portant par exemple sur le nom du secrétaire général de l'ONU, a étayé M. Woerth.

    (AFP)

  • « C'est notre faute s'ils en sont là »

    Dans La journée de la jupe, film de Jean-Paul Lilienfeld qui sort en salle le 25 mars, Isabelle Adjani incarne un professeur de français dans un lycée de banlieue. A bout de nerfs, victime en permanence de violences verbales et physiques, elle craque et prend un jour en otages ses élèves en les menaçant d'une arme.

    Extraits d'une interview de l'actrice dans Le Figaro magazine de demain :

    «J'ai trouvé le scénario de ce ramdam socialo-politico-policier dérangeant, politiquement incorrect, donc attirant. Mais quand j'en parlais autour de moi, on se montrait embarrassé et on m'incitait plus ou moins à renoncer. Parce que le film abordait un véritable tabou.»

    «Beaucoup d'élèves de lycées de banlieue sont orphelins d'une autorité dont le principe même a été battu en brèche. Quand ce sont les élèves qui demandent à leur professeur du respect, c'est le monde à l'envers, non ? Mais c'est notre faute s'ils en sont là. Nous constituons une société très narcissique et on se sert de nos enfants pour nous valoriser, nous, au lieu de les protéger, eux.»

  • Le droit d’asile comme filière d’immigration

    Explication de vote de Jean-Marie Le Pen sur le rapport Catania sur l'avenir du système d'asile européen commun, hier au Parlement européen

    Le rapport du communiste Catania sur le système d'asile européen commun favorise la mise en œuvre d'une politique européenne immigrationniste.

    En effet, sous couvert de défense des droits de l'homme, il veut faire de l'Europe une communauté ouverte, prête à accueillir toute la misère du monde.

    Pour ce faire, il propose une harmonisation du droit d'asile par le haut, le principe de non refoulement, l'absence de rétention ou bien encore l'extension aux réfugiés de la directive sur le statut des ressortissants de pays tiers résidents de longue durée.

    M. Catania feint d'oublier que la plupart des immigrés clandestins qui arrivent en Europe - 75.000 en 2008 rien que pour la façade méditerranéenne - ne sont pas des réfugiés politiques mais des réfugiés économiques qui fuient la misère qui règne dans leur pays.

    Ce détournement du droit d'asile, contraire à la Convention de Genève, n'est jamais mentionné dans le rapport, et pour cause. Il convient de donner mauvaise conscience à "l'homme blanc" en lui rappelant qu'il fut un affreux colonialiste et que, maintenant, il doit payer dans toutes les acceptions du terme. Les légendes ont la vie dure.

    M. Catania, en voulant transformer le droit d'asile en filière normale de l'immigration, ouvre la voie à de nombreux abus et place les immigrés clandestins en position de bouc-émissaire.

  • Evidemment

    Selon la circulaire de janvier 2008, les clandestins pouvaient être régularisés à condition qu'ils aient un contrat de travail ou une promesse d'embauche, à durée indéterminée, dans certains secteurs « sous tension ».

    On a vu d'abord que les clandestins pouvaient être régularisés dans des secteurs n'appartenant pas à liste limitative donnée par le gouvernement.

    On voit maintenant que des clandestins sont régularisés alors qu'ils n'ont qu'un CDD.
    En effet, 14 intérimaires clandestins du BTP, pris en charge par Droits devant !, la CGT, le NPA, etc., ont été régularisés le 6 mars.

    "Une brèche est désormais ouverte", se réjouit Jean-Claude Amara, qui parle d'une "victoire majeure", car "la question du principe de la régularisation des intérimaires est désormais acquise".

    « Ce qui n'est pas pour déplaire également au Medef, en phase avec ce gouvernement et la CGT dans ce domaine, commente Bruno Gollnisch dans un communiqué. Les Français demandeurs d'emplois apprécieront, mais il est vrai qu'un clandestin est moins exigeant en termes de salaires qu'un Français. Cette volonté de faire pression à la baisse sur le salaire des travailleurs français est d'ailleurs une des raisons de la politique d'immigration menée depuis des décennies par l'UMPS et un certain patronat... »

  • Champion « de France »...

    Un Afghan en situation irrégulière, Sharif Hassenzade, s'est inscrit au championnat de France de boxe, et il a remporté le titre de champion de France espoir.

    « Sharif Hassanzade peut s'adresser dès maintenant à la préfecture du Nord pour obtenir un titre de séjour et engager, s'il le souhaite, les démarches en vue de sa naturalisation », a déclaré le ministre de l'Immigration Eric Besson...

  • La hausse des « faits antisémites »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Au dîner du Crif on s'est inquiété de la subite recrudescence des « faits antisémites » en janvier.

    Chacun reconnaît que ces « faits » sont dus à ce qu'on a appelé l'importation du conflit entre Israël et les Palestiniens de Gaza.

    Il n'y aurait pas eu d'importation du conflit s'il n'y avait eu, et s'il n'y a toujours, une importation massive d'immigrés qui, par leur religion et leur culture d'origine, peuvent être enclins à prendre violemment position.

    Le président de la République a déclaré que ces antisémites « n'ont rien à faire sur le territoire de la République française ».

    Alors, que fait-on ?

  • Schizophrènes

    Le ministère tchèque du Travail a fait savoir hier que le nombre de travailleurs étrangers légaux en République tchèque avait baissé de 12.000 au cours du mois de janvier. Une première, due à la crise, et à l'aide donnée par l'Etat à ceux qui acceptent de partir.

    Le même jour, lors d'une conférence européenne qui s'est tenue à Prague, le ministre tchèque du Travail (au nom de la présidence de l'UE) a réaffirmé le dogme européen selon lequel il faut accroître l'immigration de travail : Malgré la crise, l'immigration garde son importance...