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« C'est notre faute s'ils en sont là »

Dans La journée de la jupe, film de Jean-Paul Lilienfeld qui sort en salle le 25 mars, Isabelle Adjani incarne un professeur de français dans un lycée de banlieue. A bout de nerfs, victime en permanence de violences verbales et physiques, elle craque et prend un jour en otages ses élèves en les menaçant d'une arme.

Extraits d'une interview de l'actrice dans Le Figaro magazine de demain :

«J'ai trouvé le scénario de ce ramdam socialo-politico-policier dérangeant, politiquement incorrect, donc attirant. Mais quand j'en parlais autour de moi, on se montrait embarrassé et on m'incitait plus ou moins à renoncer. Parce que le film abordait un véritable tabou.»

«Beaucoup d'élèves de lycées de banlieue sont orphelins d'une autorité dont le principe même a été battu en brèche. Quand ce sont les élèves qui demandent à leur professeur du respect, c'est le monde à l'envers, non ? Mais c'est notre faute s'ils en sont là. Nous constituons une société très narcissique et on se sert de nos enfants pour nous valoriser, nous, au lieu de les protéger, eux.»

Commentaires

  • Le bla, bla, bla comme explication. Elle devrait proposer sa prose au P. de Charentenay. "Les Etudes" en sont friand et paient bien les auteurs.

    Pour faire la liaison demander à "Olivier".

    Je propose "le narcissisme de l'écoute rend la tâche parentale inobjectivante et culpabilisatrice pour l'adolescent. Celui-ci privé de ses repaires voit dans la violence extra-"morale" et extra-"légale" la solution à ses questionnements d'identité sexuelle et de rejet de la société des adultes. L'inqualifaible refus des gnons par les professeurs frustre immanquablement l'ado de sa volonté d'affirmer son moi. A ce niveau, l'intervention des soi-disant "forces de l'ordre" sont perçues comme une provocation, ce qu'elle est le plus souvent. Le groupe dès lors se structure autour d'un paradoxal discours de violence qui cache un besoin effréné d'affectivité parentale et de reconnaissance sociétale."

    Ca vaut combien, ce genre de littérature dans "les Etudes", Olivier ? Si c'est bien payé, je peux leur en fournir cinquante pages, voire plus tout dépend du tarif.

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