Explication de vote de Jean-Marie Le Pen sur le rapport Catania sur l'avenir du système d'asile européen commun, hier au Parlement européen
Le rapport du communiste Catania sur le système d'asile européen commun favorise la mise en œuvre d'une politique européenne immigrationniste.
En effet, sous couvert de défense des droits de l'homme, il veut faire de l'Europe une communauté ouverte, prête à accueillir toute la misère du monde.
Pour ce faire, il propose une harmonisation du droit d'asile par le haut, le principe de non refoulement, l'absence de rétention ou bien encore l'extension aux réfugiés de la directive sur le statut des ressortissants de pays tiers résidents de longue durée.
M. Catania feint d'oublier que la plupart des immigrés clandestins qui arrivent en Europe - 75.000 en 2008 rien que pour la façade méditerranéenne - ne sont pas des réfugiés politiques mais des réfugiés économiques qui fuient la misère qui règne dans leur pays.
Ce détournement du droit d'asile, contraire à la Convention de Genève, n'est jamais mentionné dans le rapport, et pour cause. Il convient de donner mauvaise conscience à "l'homme blanc" en lui rappelant qu'il fut un affreux colonialiste et que, maintenant, il doit payer dans toutes les acceptions du terme. Les légendes ont la vie dure.
M. Catania, en voulant transformer le droit d'asile en filière normale de l'immigration, ouvre la voie à de nombreux abus et place les immigrés clandestins en position de bouc-émissaire.