Le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth, et son secrétaire d'Etat André Santini ont annoncé vendredi avoir révisé la nature des épreuves de 180 des concours pour le recrutement des fonctionnaires, sur près de 600, pour assurer "plus de diversité".
"On ne veut pas affaiblir le concours. Il reste le moyen le plus démocratique d'accès à la Fonction publique mais il ne permet pas la diversité. Les écoles formant les agents publics doivent être une photographie de la société française", a déclaré M. Santini à des journalistes à Bercy.
Pour parvenir à davantage de diversité, objectif de la réforme des concours, MM. Woerth et Santini ont décidé de mettre l'accent sur la création des classes préparatoires intégrées aux grandes écoles prestigieuses comme l'ENA ou l'Institut régional d'administration (IRA), réservées aux jeunes de milieux sociaux défavorisés.
Dans cette optique, la nature des épreuves a également été révisée. Au lieu des épreuves de culture générale classiques, les candidats plancheront désormais sur des épreuves de connaissance "tournés vers le métier" qu'ils veulent exercer, a indiqué M. Woerth.
Concrètement, un candidat au poste de gardien de la paix sera susceptible d'être confronté à des questions sur les tribunaux de police plutôt qu'à des questionnaires à choix multiple (QCM) portant par exemple sur le nom du secrétaire général de l'ONU, a étayé M. Woerth.
(AFP)
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J'ai appris quelque chose:qu'îlote pouvait s'écrire avec un h.Ma culture générale a progressé:j'ignorais la seconde orthographe.