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Gouvernement - Page 46

  • Le respect de Valls

    Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls représentait le gouvernement français samedi lors de la canonisation du P. Jacques Berthieu au Vatican. Il a dit que sa visite était le signe du "très grand respect" du président François Hollande et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault pour "le Saint-Siège et le pape".

    Il a dit aussi qu’il a rencontré Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États, et qu’il lui a expliqué que le mariage entre personnes de même sexe était un engagement du président de la République, et que le gouvernement se devait donc de le mettre en œuvre…

  • Vers une grande valse de naturalisations

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    Manuel Valls veut « redresser la courbe du nombre de naturalisations en revenant sur les critères les plus discriminants qui sont à l'origine de près de 70% des refus ».

    « Dès à présent, la méthode du questionnaire à choix multiple relatif à la connaissance de l'histoire de la culture française est abandonnée par décision du Premier ministre. »

    Si tout le monde devient français, ça résout le problème du droit de vote des étrangers…

  • Peillon et le cannabis

    Avec une logique imparable, le ministre de l’Education Vincent Peillon s’est déclaré favorable à la dépénalisation du cannabis (un « sujet majeur »…) au motif que la répression, menée depuis des années, n’est « pas très efficace ». Un argument qu’on peut aussi bien utiliser pour le vol, le viol, le meurtre, mais aussi les excès de vitesse, bref pour tous les crimes et délits.

    Face à la polémique que le propos a suscité, Matignon a réaffirmé ce matin qu’il n’y aurait pas de dépénalisation du cannabis. Et un communiqué du ministère de l’Education fait savoir qu’il s’agissait seulement d’une « réflexion personnelle » du ministre…

    Pas si personnelle que ça. L'idée est évidemment que, puisque les bobos fument du cannabis, et que les bobos votent PS, il faut dépénaliser le cannabis...

    Mais on voit donc qui est le ministre en charge des écoles, et quelle est la morale du personnage qui veut y imposer une morale laïque…

    En attendant, les idoles de M. Peillon, les Jean Jaurès, les Jules Ferry et les Ferdinand Buisson, ont dû se retourner dans leurs tombes…

  • Monomaniaques de l’apostolat laïcard

    Le 11 juillet dernier, le ministre Peillon avait annoncé qu’une « mission » allait être mise en place pour « réfléchir à la conception que nous devons diffuser de la laïcité». Il s’agit de l’instauration d’un cours de matraquage laïque à l’école.

    Hier, il a annoncé que la mission rendrait ses conclusions fin mars.

    Curieusement, la composition de cette mission était confidentielle. Elle a été révélée hier par Le Monde.

    Elle comporte trois membres:

    - Alain Bergounioux, parce qu’il est aujourd’hui le secrétaire national du PS en charge de l'Education.

    - Le conseiller d'État Rémy Schwartz, qui fut rapporteur général de la commission Stasi sur la laïcité, et qui a écrit Un siècle de laïcité.

    - Laurence Loeffel, maître de conférence en sciences de l'éducation à Lille-III, et auteur de Ferdinand Buisson, apôtre de l'école laïque, à ne pas confondre avec le livre de Vincent Peillon Une religion pour la République: la foi laïque de Ferdinand Buisson

  • Leur illusion

    Judicieuse remarque de Bernard Antony à propos des laïcistes qui nous gouvernent :

    « Leur illusion, fruit d’une ignorance inexcusable, consiste à croire que l’islam bien enseigné est le rempart contre l’islamisme. Or l’islamisme, c’est tout simplement l’islam réel, c’est-à-dire l’application de la charia, la loi totalitaire régissant tout et tout le monde, telle que séculairement élaborée à partir du Coran et des Hadiths. »

    Car en effet les musulmans modérés, tolérants, adeptes de la liberté religieuse, voire de l’Etat laïque, sont des musulmans sociologiques, qui éventuellement continuent de pratiquer la prière et le ramadan par tradition familiale et ethnique, mais ne se préoccupent pas de mieux connaître leur religion (1). Mais si on veut leur enseigner, et bien leur enseigner, l’islam, c’est-à-dire ce qu’il y a dans le Coran et dans les Hadiths, alors, s’ils acceptent cet enseignement, ils ne peuvent que devenir islamistes. Car l’islamisme radical est tout simplement l’idéologie du Coran. Et là est effectivement la terrible illusion.

    (1) Je n’évoque ici que ceux qui sont réellement tels. Pas les menteurs que sont les représentants de la communauté musulmane quand ils évoquent ce sujet avec les médias ou avec les pouvoirs publics, camouflant leur islamisme par la taqiyya.

  • Tiens, Ayrault entend les mêmes non-dits que moi

    Propos de Jean-Marc Ayrault annonçant que le projet de loi sur le mariage des paires sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre : « Je pense que les maires qui représentent l'Etat  seront soucieux de respecter la loi votée par la République. Si un maire, à titre personnel dit: je ne veux pas célébrer ce mariage, de toute façon les mariages seront célébrés partout. Si ce n'est pas la personne elle-même, si c'est un adjoint, moi je respecte. »

  • Fabius se félicite

    Laurent Fabius se félicite du vote des députés autorisant la ratification du traité budgétaire. Et, emporté par son élan, il continue ses stupides salades : « Si on n’avait pas voté ce traité ça aurait été le cataclysme »…

    Laurent Fabius était le chef de file des « nonistes » au traité pour une Constitution européenne. On voit qu’il s’agissait d’une posture purement politicienne.

    Et il en est de même de son actuel adjoint aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, qui était lui aussi un militant du non à la Constitution européenne, et qui s’est dépensé sans compter, dit-on, pour persuader les nonistes socialistes du traité budgétaire de revoir leur position. Et de façon convaincante, puisque le traité a obtenu une majorité de gauche. (Il n’y a eu que 70 députés, surtout d’extrême gauche, pour refuser cette nouvelle perte de souveraineté.)

  • Ayrault : le chantage à l’apocalypse, plus deux mensonges

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, dans son discours à l’Assemblée nationale sur le traité budgétaire, a une nouvelle fois, et comme ses prédécesseurs, brandi la menace de l’apocalypse si le traité n’était pas ratifié :

    « La conséquence d’un rejet, d’un refus de la ratification, ce serait une crise politique et l’effondrement de l’union monétaire. »

    Ce qui est doublement ridicule, puisque de toute façon il y a, hélas, une marge majorité pour le ratifier, et puisque, s’il n’était pas ratifié, il n’y aurait… aucun changement.

    Mais Jean-Marc Ayrault n’en est pas resté là. Il lui fallait assaisonner son petit psychodrame de deux gros mensonges:

    1 – « Le traité lui-même ne comporte aucune contrainte quant au niveau de la dépense publique. »

    2 - « La souveraineté budgétaire restera au Parlement. »

    Ces deux propos sont explicitement démentis par le texte du traité.

     

  • La super-méga-mosquée de Strasbourg

    Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a officiellement inauguré, ce matin, la mosquée de Strasbourg, qui est (pour le moment) la plus grande de France. Le ministre a chanté « l’islam de France » devant les représentants du Maroc, du Koweit, et de l’Arabie saoudite qui ont financé plus de la moitié de la mosquée (un bon quart du financement ayant été assuré par les collectivités locales, au plus complet mépris de la loi – l’islam ne fait pas partie des religions reconnues dans le système d’Alsace-Moselle).

    Parmi d’autres sites de journaux, L’Express a reproduit la dépêche de l’AFP. On peut lire ceci à la suite :

    Avertissement de modération: Le thème de cet article est sensible. Pour éviter tout dérapage, merci de nous aider à garder la sérénité au débat en respectant soigneusement notre charte des commentaires, les points, notamment, qui portent sur la discrimination, l'islamophobie, le racisme et le respect de l'autre. Tout message y contrevenant sera systématiquement et immédiatement modéré.

    Ce mot de « modérer » m’amuse toujours par sa flagrante hypocrisie. Il s’agit évidemment de censure, mais la censure c’est pas bien.

    De fait, on ne trouve dans les commentaires aucune critique de l’islam. Toute critique de l’islam est « islamophobe » et « raciste ». La preuve, s’il le fallait, qu’il s’agit bien d’une censure, et de plus en plus d’une autocensure : celle de la dhimmitude.

    On constate d’autre part que les réponses de la rédaction de L’Express aux réactions sont rédigées par quelqu’un qui ne connaît rien à la question mais qui se pose en autorité suprême…

    Deux exemples :

    « Faut-il vous rappeler que la laïcité, telle qu'elle est définie par la loi notamment, consiste à mettre sur un pied d'égalité toutes les religions pas à nier leur existence ? »

    Or la loi dit : « La République ne reconnaît aucun culte. »

    « Rappelez-vous que Manuel Valls est ministre de l'Intérieur et des Cultes. Inaugurer des lieux de culte entre donc parfaitement dans ses attributions. »

    Or Manuel Valls n’est pas davantage ministre des Cultes que ne l’étaient ses prédécesseurs. Il n’y a pas de ministre des Cultes dans la République laïque. Il y a seulement un « bureau central des cultes » au ministère de l’Intérieur.

  • Cachez ce Qatar ?

    Reuters :

    « Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a approuvé la semaine dernière la création d'un fonds à capitaux qataris pour les zones françaises paupérisées d'au moins 100 millions d'euros, croit savoir Libération lundi. »

    Mais le ministre n’en a rien dit à personne.

    Mais il est vrai que c’est comme ça qu’on conçoit la démocratie au Qatar.