Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, dans son discours à l’Assemblée nationale sur le traité budgétaire, a une nouvelle fois, et comme ses prédécesseurs, brandi la menace de l’apocalypse si le traité n’était pas ratifié :
« La conséquence d’un rejet, d’un refus de la ratification, ce serait une crise politique et l’effondrement de l’union monétaire. »
Ce qui est doublement ridicule, puisque de toute façon il y a, hélas, une marge majorité pour le ratifier, et puisque, s’il n’était pas ratifié, il n’y aurait… aucun changement.
Mais Jean-Marc Ayrault n’en est pas resté là. Il lui fallait assaisonner son petit psychodrame de deux gros mensonges:
1 – « Le traité lui-même ne comporte aucune contrainte quant au niveau de la dépense publique. »
2 - « La souveraineté budgétaire restera au Parlement. »
Ces deux propos sont explicitement démentis par le texte du traité.