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Gouvernement - Page 50

  • Quand Guéant renoue avec le nazisme

    « Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas… Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient… Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. »

    Hier soir, sur BFMTV, les lecteurs de prompteurs donneurs de leçons se demandaient si le propos de Claude Guéant était « une maladresse ou un dérapage ». Il n’y avait pas d’autre hypothèse. Celle que ce fût une évidence, par exemple.

    Dans les réactions hystériques, la Ligue des droits de l’homme se distingue : Guéant « renoue avec les idées les plus sombres du siècle dernier », c’est une « étape supplémentaire vers l’ignoble », « dans la plupart des pays d'Europe de tels propos seraient immédiatement suivis de la démission de leur auteur »…

    On dédiera à la Ligue des droits de l’homme le propos d’André Comte-Sponville, “philosophe” politiquement correct, athée et humaniste, membre du Comité consultatif national d'éthique, cité par Benoît et moi :

    « Ne croyez pas que dire que “toutes les civilisations se valent”, ce soit défendre les droits de l’homme. C’est exactement l’inverse. Pour une raison simple et forte : si toutes les cultures se valaient, on ne pourrait plus dire qu’une culture qui respecte les droits de l’homme est supérieure à une culture qui ne les respecte pas. »

  • C’est Juppé le problème

    Alain Juppé est un ami des islamistes égyptiens, libyens, tunisiens, syriens… et bordelais, et il ne supporte donc pas que les Hongrois se donnent une Constitution chrétienne.

    « Il y a problème aujourd'hui » en Hongrie, dit-il, appelant la Commission européenne à « prendre les initiatives nécessaires » pour que les « grandes valeurs démocratiques » soient respectées dans ce pays.

    Le ministère hongrois des Affaires étrangères a aussitôt réagi, de façon très ferme, soulignant que le propos de notre ministre « ne correspond pas aux liens traditionnellement amicaux entre les deux pays ».

    On se souvient de Juppé disant à propos de Benoît XVI : « Ce Pape commence à poser un vrai problème. » C’est Juppé qui commence à poser un sérieux problème.

  • Les « prêches antisémites et discriminatoires »

    Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, dans une interview au Monde, reprend l’antienne habituelle sur la distinction qu’il faut faire entre les gentils musulmans qui ont une religion « ouverte, tolérante, pleinement insérée dans notre société » et « l'islam radical » qui est « intolérable ».

    Il ajoute : « Lorsqu'un imam se laisse aller à des prêches antisémites, anti-Occidentaux ou discriminatoires, et qu'il est de nationalité étrangère, nous mettons en œuvre une procédure d'expulsion. »

    Mais lorsque le prêche antisémite ou discriminatoire est une sourate du Coran ou un hadith du Prophète, est-ce qu’on interdit le Coran ou les hadiths du Prophète ? Car c’est de cela qu’il s’agit, monsieur le Ministre.

  • Haute trahison

    Selon Le Parisien, Jeannette Bougrab, suite à ses propos sur l’islam, aurait reçu « un coup de fil incendiaire de Jean-Paul Faugère, le directeur de cabinet de François Fillon », qui lui aurait reproché de remettre en cause la politique étrangère de la France, allant jusqu’à l’accuser de « haute trahison ».

    Si c’est vrai, la fille de harki qu’est Jeannette Bougrab a dû apprécier…

    Il est cependant incontestable que pour les collabos de l’islam il s’agit de haute trahison. Qui selon la charia est punie de mort.

  • Miracle : il y a UN ministre qui connaît l’islam

    C’est Jeannette Bougrab. Le Parisien, qui publie son interview, souligne qu’il s’agit d’« une voix isolée au sein du gouvernement » :

    « Je ne connais pas d’islamisme modéré… Je n’accepte pas l’idée qu’on puisse fonder une Constitution sur la charia… Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentalistes que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et libertés »…

     

  • Encore une « mission » pour noyer le poisson

    Cette fois, c’est sur les livres scolaires. Confiée par Luc Chatel à Michel Leroy, inspecteur général de l’Education nationale.

    Parce que « des interrogations se font jour régulièrement sur les contenus des manuels scolaires, mais aussi sur la pertinence et leur usage dans un contexte pédagogique, culturel et technologique en forte évolution ».

    L’originalité de cette mission est qu’elle noie deux poissons à la fois : le scandale de l’enseignement du genre, et le scandale de la destruction de l’enseignement de l’histoire.

  • Les musulmans dans les rues

    Le gouvernement laïque a entièrement équipé une ancienne caserne pour que les musulmans ne « prient » plus dans les rues du 18e arrondissement de Paris, et Claude Guéant a répété hier qu’il n’y aurait plus de prières dans les rues à partir du 16 septembre.

    Ce 16 septembre, il y a des centaines de musulmans qui « prient » rue Polonceau.

    Il en est de même à Nice.

    Peut-être un jour nos dirigeants finiront-ils par comprendre que ces « prières » sont des manifestations de prise de possession du territoire.

     

    Addendum: la préfecture de Paris se dit satisfaite, parce que la prière s'est déroulée sur le trottoir et non sur la chaussée...

  • Et pan sur Baroin !

    Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Jürgen Stark, s’en prend sévèrement à François Baroin dans un journal autrichien.

    Premièrement, en le citant, pour avoir annoncé de façon inconsidérée des rachats de dette espagnole et italienne par la BCE, alors que c’est à la BCE, qui est indépendante, de communiquer ou non sur ce qu’elle fait.

    Deuxièmement, sans le citer, pour avoir prétendu que le deuxième plan de renflouement de la Grèce, contrairement au premier, ne coûterait pas un sou aux contribuables. Ce plan, a dit Jürgen Stark (qui y est opposé) coûtera plus cher au contribuable que le premier.

    Addendum

    Et puis il a démissionné. Officiellement pour raison personnelle. En fait parce qu'il est en désaccord profond avec la dérive de la BCE.

  • Un ministre hors la loi

    Nora Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, se prononce, dans Libération, pour la création d’un statut de « coparent ». Elle explique :

    "Ma préoccupation, ce sont les enfants. La question n'est plus de savoir si on accepte l'homoparentalité. On ne peut pas faire un déni de réalité."

    La question est de savoir si un ministre est censé ou non respecter la loi. La loi française ne reconnaît pas la prétendue homoparentalité. Il n’y a donc pas à l’accepter ou à ne pas l’accepter, elle n’existe pas.

    Et créer un statut de coparent pour contourner la loi est une pure hypocrisie.

  • Secrétaire d’Etat à la Famille…

    Le remaniement ministériel (avant-hier) occasionné par le départ de Christine Lagarde au FMI (elle passe de Chicago à New York après un impromptu parisien) permet à François Sauvadet, président du soi-disant groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale d’avoir son heure de gloire en devenant ministre des fonctionnaires. David Douillet trouve enfin un portefeuille. Jean Léonetti, qu’on ne connaissait que dans le domaine de la bioéthique, est censé s’occuper de l’UE : c’est seulement, comme Sauvadet, un centriste que les services de Sarkozy ont encore réussi à recruter (pied de nez à Borloo).

    L’événement est évidemment le retour d’un secrétariat d’Etat à la Famille : la campagne de la présidentielle est lancée. Mais comme Sarkozy s’en fout (de la famille), il n’a même pas fait attention que la dame UMP sélectionnée pour faire potiche ad hoc, Claude Greff, s’est prononcée en faveur de l’euthanasie à l’Assemblée nationale et a vigoureusement protesté, l’an dernier, contre la diminution des subventions au Planning familial, premier lobby français de l’avortement (ici et ).