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Gouvernement - Page 44

  • Mais non, monsieur Guaino, pas moi…

    Il y en a, quand ils se trompent, qui veulent impliquer tout le monde dans leur erreur : si tout le monde s’est trompé, mon erreur devient celle des autres, donc je ne suis pas coupable…

    Voici donc Henri Guaino qui ne craint pas de déclarer :

    « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement, en jugeant trop vite les printemps arabes qui ont déstabilisé effectivement. (…) La suite de l'histoire n'est pas aussi belle qu'on pouvait le penser à l'époque. Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Syrie contribue évidemment à alimenter les mouvements jihadistes, à alimenter le désordre, à déstructurer la lutte contre le terrorisme dans toute cette région. Oui, tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes. »

    Il est bien temps de s’en rendre compte, monsieur le conseiller spécial du président Sarkozy devenu député pour services rendus.

    Mais nous n’avons pas tous fait cette erreur de jugement. Monsieur Guaino, vous êtes d’une arrogance idiote. Ce n’est pas parce que vous êtes en partie, vous personnellement, responsable de ce qui se passe aujourd’hui au Mali, qu’il faut y impliquer tout le monde…

     

  • Evidemment qu’un référendum est possible

    Christiane Taubira prétend que la Constitution n’autorise pas un référendum sur le « mariage » homosexuel.

    L'article 11 de la Constitution permet au président de soumettre à référendum un projet de loi « portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale ».

    On voit qu’il n’est pas question des sujets de société, dit Taubira, appuyée par les constitutionnalistes myopes qui sont à son service.

    Il suffit pourtant de regarder l’organigramme du gouvernement. Il y a un grand ministère des Affaires sociales, dont le titulaire est Marisol Touraine. Elle n’est pas la dernière à s’exprimer sur la question, et à juste titre, puisqu’il s’agit d’une question sociale. Et aussi parce son ministère coiffe celui de la famille, dont le titulaire est Dominique Bertinotti, « Ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille ».

    Or le « mariage » homosexuel affecte évidemment la famille, donc doublement, si l’on peut dire, les « Affaires sociales ». Par conséquent un référendum sur la dénaturation du mariage entrerait bel et bien dans le cadre des référendums sur la « politique sociale ».

  • Vincent Peillon : l’ignominie et le mensonge

    Dans sa lettre aux recteurs, où il leur demande d’observer « la plus grande vigilance » quant aux débats qui pourraient avoir lieu dans les écoles catholiques sur le projet de loi de dénaturation du mariage, le ministre Vincent Peillon ose écrire :

    « N'oublions jamais que nous avons affaire à des adolescents et que les tentatives de suicide sont cinq fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que chez les autres. »

    Cet « argument » (?) sans cesse répété (déjà par les prédécesseurs – de “droite” – de Vincent Peillon) sert donc aujourd’hui contre l’école catholique. Comme si l’école catholique pouvait être responsable d’éventuels suicides d’adolescents homosexuels. C’est une ignominie.

    Elle suit immédiatement le propos où le ministre intime l’ordre à l’école catholique sous contrat de « respecter le principe de neutralité et de liberté de conscience » et rappelle qu’il est « du devoir de l’Etat d’être garant du respect de ces principes ».

    Vincent Peillon, qui ose également déclarer « Je ne veux pas raviver la guerre scolaire », est un spécialiste de la guerre scolaire du tournant du XXe siècle. Quand il parle de « neutralité », et quand il intime l’ordre à l’enseignement catholique (qui aurait dû disparaître il y a un siècle*) de respecter la neutralité, il y a dans son propos l’écho de René Viviani, qui écrivait en une de l’Humanité le 4 octobre 1904 :

    « Et la neutralité ? Elle est, elle fut toujours un mensonge. Certes, elle fut peut-être un mensonge nécessaire lorsque l’on forgeait, au milieu des impétueuses colères de la droite, la loi scolaire. (…) Le passage à franchir était périlleux ; c’était beaucoup déjà que de faire établir une instruction laïque et obligatoire. On promit cette chimère de la neutralité pour rassurer quelques timidités dont la coalition eût fait obstacle au principe de la loi. »

    (Toute ressemblance avec les propos d’Elisabeth Guigou sur le pacs et le “mariage” homosexuel n’est évidemment pas fortuite. Le principe posé par René Viviani peut s’appliquer à un grand nombre de processus de subversion par la loi.)

     * Viviani est aussi l’auteur de cette phrase célèbre :

    « Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus ! »

    Lorsque j’étais dans la région parisienne, j’y pensais à chaque fête de Pâques. Car à Saint Julien le Pauvre, la nuit pascale commence par un premier office de la Résurrection qui se célèbre à l’extérieur, entre deux processions solennelles. Et c’était un petit plaisir supplémentaire que d’entendre chaque année proclamer la Résurrection du Christ… au milieu même du square René Viviani.

  • Non, madame !

    Selon Marisol Touraine, ministre de la Santé, la pilule contraceptive « est un médicament », il ne faut donc pas la banaliser mais il ne faut pas donner le sentiment qu’elle serait un danger…

    Eh bien non, la pilule n’est pas un médicament.

    Le Dictionnaire de l’Académie française donne cette définition du mot "médicament" :

    « Substance destinée à être administrée à l'homme ou à l'animal pour prévenir ou guérir les maladies, pour soulager les souffrances. »

    La pilule ne prévient ni ne guérit aucune maladie. Elle ne soulage aucune souffrance.

    C’est plutôt le contraire que l’on constate de plus en plus.

  • … ou bien ils font exprès

    Ou bien ils sont cons, ou bien ils le font exprès. La première solution ne peut être écartée, mais c’est sans doute la seconde qui est vraie. (Et il peut y avoir un peu des deux, le fait d’être con permettant de le faire exprès de façon plus naturelle).

    Il s’agit de la fameuse taxation des très riches à 75%, que le Conseil constitutionnel a jugée non conforme à la Constitution.

    Le projet était évidemment contraire à l’égalité, puisque l’impôt était prélevé sur les personnes physiques et non sur les foyers fiscaux. De ce fait, explique le Conseil, un couple dont les deux membres gagnent 900.000€ ne serait pas taxé, alors qu’une personne seule gagnant 1,2 million le serait.

    Difficile quand même de croire qu’à Bercy personne n’avait vu l’os. Or il y a des os bien pratiques pour ne pas honorer même une promesse phare…

  • Un effet d’annonce… sans effet

    A l’issue du premier conseil des ministres, Jean-Marc Ayrault a déclaré que la lutte contre le chômage était l’axe principal de sa politique cette année, et il a annoncé… 15 projets de loi pour le redressement de la France.

    QUINZE. Sans dire un mot de ce qu’ils contiendront, en dehors du premier qui est le « contrat de génération ».

    Quinze projets de loi. C’est spectaculaire !

    Ou insignifiant, si tout ce qui est excessif est insignifiant.

    Vu les réactions, ou l’absence de réaction, il semble que c’est cette seconde option qui soit retenue...

  • La cassette de Tapie

    Dans une interview au Journal du Dimanche, Bernard Tapie affirme qu’il a un enregistrement prouvant que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a tenté de s'opposer à son rachat des journaux du pôle sud du groupe Hersant, et a poussé au contraire le patron d’un groupe belge :

    « Ce n'est pas une cassette piratée ! On était plusieurs dans une pièce, il y avait des avocats, des banquiers, quand le patron de la société belge qui était lui aussi sur les rangs a téléphoné. Il nous a alors dit noir sur blanc lors d'une conversation que l'on a enregistrée, que la directrice adjointe du cabinet de Montebourg l'avait contacté pour le pousser à faire une offre d'achat. Il disait aussi qu'il n'avait pas d'argent, mais qu'elle l'assurait que la BNP le financerait. Si ça, c'est pas un coup de pouce ! »

    Si c’est vrai, le scandale est énorme : le ministre du redressement productif français qui non seulement s’ingère dans une transaction privée pour des raisons politiques, mais en outre pour que le bénéficiaire de la transaction soit un étranger ! S’il en est ainsi, Montebourg ne peut cette fois que démissionner.

  • Quand la réalité résiste à la promesse

    A la grande fureur des homosexualiste, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a déclaré qu’elle ne pouvait pas lever l’interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang, alors que c’était une promesse de François Hollande qu’elle avait elle-même relayée. Elle a déclaré sur BFM et RMC : « Je ne trouve pas normal qu'il y ait un élément de discrimination, pour autant je ne peux lever l'interdiction qui existe que si on me donne une garantie absolue que cela n'apportera pas plus de risques pour les transfusés. Aujourd'hui, je ne peux pas lever cette interdiction. »

    A cause évidemment de la plus grande prévalence du virus du sida chez les homosexuels, comme le rappellent sans cesse les spécialistes.

    Les précédents ministres de la Santé Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot, qui n’avaient pas attendu la gauche pour être hostiles aux « discriminations » et surtout favorables à la « communauté homosexuelle », avaient déjà fait la même promesse et avaient dû eux aussi la remettre dans leur poche…

  • Ce sont vraiment des malades

    Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, étudie une réforme du congé parental qui consistera à obliger le père et la mère de s'arrêter au minimum chacun trois mois pour bénéficier de la prestation. Au nom de la parité. «Ceux qui ne jouent pas le jeu de l'égalité seront pénalisés. Nous l'assumons», précise-t-on au ministère.

    La réforme sera intégrée au projet de loi sur les droits des femmes qui sera débattu à l'Assemblée au printemps.