Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gouvernement - Page 43

  • La première crèche française qui nie la différence entre filles et garçons

    Elle s’est ouverte à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, avec la bénédiction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits de la femme (qui sont très curieusement distingués des droits de l’homme), et Dominique Bertinotti, ministre délégué à la « famille ».

    Par conséquent, les petites filles ne sont pas encouragées à jouer à la poupée et les petits garçons au bricolage, "on préfère plutôt encourager les pratiques inverses, quitte à pousser les enfants à aller contre leurs envies".

    C’est la crèche Bourdarias. Comme Marcel, bien sûr, militant communiste fusillé au Mont Valérien. Mais pour moi Bourdarias c’est Jean Bourdarias, qui fut un vrai journaliste de droite au Figaro, courageux notamment dans sa dénonciation du CCFD. Pauvre Bourdarias (Jean)…

  • « Cher Jean-Marc... »

    Hallucinant. Quand j’ai écrit que c’était le gouvernement qui avait imposé au CESE de rejeter la pétition sur le « mariage » homosexuel, j’étais encore en dessous de la vérité. La vérité, c’est que c’est le président du CESE, Jean-Paul Delevoye, qui, terrorisé par cette catastrophe inouïe de 700.000 citoyens qui faisaient appel à ses services, a demandé au Premier ministre ce qu’il devait faire !!!

    Et il l’a fait par écrit !!! Par une lettre qui commence par « Monsieur le Premier ministre, cher Jean-Marc ».

    Ancien sénateur RPR, ancien ministre UMP du gouvernement Raffarin, Delevoye donne du « cher Jean-Marc » au Premier ministre socialiste…

    Lequel, puisqu’on l’interpelle, répond par ce principe, qu’il invente pour l’occasion, que lui seul peut saisir le CESE sur un projet de loi…

    Tel est donc l’état de la République française.

  • Ce sont des MUSULMANS

    allah.jpg

    Au nom de quoi notre gouvernement refuse-t-il obstinément de dire qui sont les preneurs d’otages, après avoir refusé obstinément de dire qui sont ceux contre qui nous faisons la guerre au Mali ?

    Le groupe Boko Haram, revendiquant l’enlèvement de la famille française au Cameroun, rappelle que son vrai nom est (en arabe, dans un pays où on ne parle pas arabe): « Jamā’at Ahl al-Sunnah li Da’wah wa-l-Jihād ». Ce qui veut dire: « assemblée (rassemblement) du peuple de la Sunna (la tradition musulmane) pour la prédication (l'éveil à la foi) et le jihad ». Derrière les otages, on peut lire la chahada : « Pas de dieu sinon Allah, et Mahomet est son prophète. » Comme sur le drapeau de nos ennemis maliens.

    Au nom de quoi leur dénie-t-on leur qualité de musulmans, alors que leur seule et unique motivation est d’étendre la loi musulmane, la charia, comme le commande le Coran ?

  • Les menaces se précisent contre la liberté d’expression

    Les sénateurs ont adopté le 7 février une proposition de loi (déjà adoptée à l’Assemblée) visant à fixer un seul délai de prescription (un an) pour tous les propos discriminatoires. Actuellement c’est un an pour les discriminations racistes et trois mois pour les discriminations « homophobes ». Or, comme le disait d’emblée Najat Vallaud-Belkacem, « c’est au moment où notre pays s’apprête enfin à accorder les mêmes droits à chacun, homosexuel ou hétérosexuel, au moment où notre République s’apprête enfin à reconnaître la même valeur à chacun, sans distinction fondée sur l’orientation sexuelle, que les manifestations de l’homophobie se multiplient ». Esther Benbassa, rapporteur* de la proposition de la loi, répétera aussitôt après : « L’inscription de ce texte à l’ordre du jour du Sénat intervient – cela ne vous aura pas échappé – dans un contexte particulier, celui du débat entourant l’examen du projet de loi relatif à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ces dernières semaines, ce débat a frayé la voie à l’émergence d’un climat souvent ouvertement homophobe et à la multiplication de propos intolérables. » Sic. Cette proposition de loi est donc non seulement opportune, mais elle va « corriger » une « anomalie », en faisant de l’« homophobie » un racisme comme les autres, voire pire que les autres : à traquer en priorité.

    Au cours du débat, des sénateurs sont allés plus loin, en faisant le vœu d’un flicage systématique d’internet, qui échapperait selon eux à la juste répression de tous les racismes. « Il est urgent aujourd’hui d’élaborer une loi sur la liberté d’Internet », a ainsi déclaré Esther Benbassa. Qui est précisément en train d’élaborer le projet. Elle a précisé à Mediapart : « Notre problématique sera : comment encadrer internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ? » Sic. Comment faire un cercle carré ?

    En tout cas, cela va se faire, à la façon des grands ancêtres manieurs de guillotine, si l’on en croit Najat Vallaud-Belkacem, qui disait au Sénat, au nom du gouvernement (français**) : « Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée. »

    * Le Sénat dit bien : « rapporteur », et non « rapporteuse »…

    ** Najat Vallaud-Belkacem étant aussi de nationalité marocaine, il est toujours nécessaire de préciser au nom de quel pays elle s’exprime.

  • Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle victime de Zadig et Voltaire

    Dans la séquence « La boîte à questions » de Canal Plus, hier, un spectateur rappelle qu’Aurélie Filippetti avait montré l'étiquette « made in France » de sa veste. L'invitée Najat Vallaud-Belkacem regarde alors à l'intérieur de la sienne et répond : « Ah, ça tombe bien... “Zadig et Voltaire”, made in France... »

    Sauf que les vestes de la marque Zadig et Voltaire (la marque de luxe « chic et décontracté » des bobos) sont fabriquées en Chine ou en Afrique du Nord. Au Maroc, peut-être ? La porte-parole du gouvernement français étant marocaine, après tout, made in Morocco et made in France, c’est pareil…

    On se souvient qu’en avril 2010, interrogé sur le livre qui l’avait le plus marqué, Frédéric Lefebvre, alors secrétaire d’Etat au commerce, avait répondu : « Le livre qui m’a le plus marqué ? Zadig et Voltaire… Parce que c’est une leçon de vie, et je m’y replonge assez souvent. »

  • Didier Migaud a retrouvé le serpent de mer

    Aussi étonnant que ça paraisse, Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, qui n’est pas tombé de la première pluie, déclare qu’on peut envisager de fiscaliser les allocations familiales. Le gouvernement répond qu’il attend le rapport qui a été demandé « à un ancien président de chambre à la Cour des comptes, Bertrand Fragonard, le grand spécialiste de ces questions sur la politique familiale ».

    On comprend que le gouvernement cherche des sous, partout où il peut en trouver, et qu’un gouvernement socialiste en profite pour pénaliser les (vraies) familles. Mais sur le plan des principes, on ne peut évidemment pas fiscaliser les allocations familiales, ou alors il faut les appeler autrement. Et sur le plan politique, les tentatives de le faire ont toujours été un échec. Le premier à avoir voulu fiscaliser les allocations familiales, c’était Alain Juppé, en 1995, dans le cadre d’un plan général qui suscita de gigantesques grèves (c’est là que Juppé était « droit dans ses bottes), et le plan fut abandonné. Puis en 1997 Lionel Jospin voulut les mettre sous condition de ressources, et il dut également abandonner, alors que c’était une de ses promesses de campagne. Depuis lors, le projet ressurgit périodiquement. On l’a entendu dans la bouche de Bruno Le Maire ou de Jacques Attali…

  • Jean-Marc Ayrault n’a vraiment pas la cote

    Une photo dédicacée de Jean-Marc Ayrault, accompagnée d’une lettre elle aussi signée, était en vente sur e-bay à 19,99 €. Ne trouvant pas preneur, elle est proposée aujourd’hui à 9,99 €…

  • Délire chevalin

    L’annonce de la démission de Benoît XVI a occulté (provisoirement ?) l’affaire, ou prétendue telle, de la viande de cheval dans les lasagnes Findus.

    Hier, c’était le délire le plus total. Comme si le brave bourrin roumain était beaucoup plus dangereux que la vache folle. Et le gouvernement annonçait une « réunion de crise » (sic !) pour ce lundi soir.

    Pour moi, il me semblait que c’était plutôt une bonne nouvelle qu’il y ait réellement de la viande dans les lasagnes surgelées… Qu’elle fût de bœuf ou de cheval, je pense que personne ne fait la différence…

    Reste ce grand point d’interrogation : en dehors de la banale fraude, et puisqu'il n'y a aucun problème sanitaire, quel peut bien être le problème qui en fait une affaire aussi cruciale ?

  • On ira jusqu’au fond du trou de la décadence

    Le gouvernement a donné son feu vert pour l’ouverture à Paris d’une « salle de shoot ». C’est la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies qui en sera chargée.

    J’avoue ne pas comprendre comment le gouvernement peut légalement ouvrir un local ouvertement destiné à la consommation de drogues illégales, et en plus sous la supervision de l’organisme chargé de lutter contre la drogue…

    Mais assurément on n’en est plus là… Une fois qu’on a légalisé le meurtre des petits enfants et quand on en est à faire croire que des personnes de sexe différent peuvent se marier, il va de soi qu’on peut légalement s’injecter de l’héroïne, là où le gouvernement dit qu’on peut le faire, de façon saine, citoyenne et certainement durable…

  • On reparle de la « Fondation des œuvres de l’islam »

    Le 27 septembre dernier, en inaugurant la grande mosquée de Strasbourg, le ministre de l’Intérieur de la République laïque, Manuel Valls, laissait percer son irritation : il est « temps que l'islam de France prenne pleinement ses responsabilités et s'organise pour traiter avec l'Etat les vrais problèmes », disait-il, déplorant que la Fondation des œuvres de l’islam n’ait « jamais porté ses fruits ».

    On voit là le souci de Manuel Valls d’une islamisation républicaine de la France : « traiter avec l’Etat », réactiver la Fondation des œuvres de l’islam.

    Ce n’était pas un propos en l’air, mais l’expression publique de l’ultimatum que le ministre lançait ensuite aux organisations islamiques, convoquées en décembre au ministère : si vous ne vous occupez pas de la Fondation, je la dissous.

    Lire la suite