Il s’agit du traité du pacte budgétaire, et le propos est de Marie-Noëlle Lienemann.
Parce que François Hollande avait promis de renégocier le mauvais traité s’il était élu, et que celui qu’il donne à ratifier est strictement le même. S’il a bien obtenu un volet croissance, c’est dans un texte séparé qui n’est pas et ne peut pas être lié au traité ; et pour nombre d’élus de la gauche du PS, il aurait fallu soumettre le traité à référendum puisque la prétendue règle d’or est une perte de souveraineté.
Marie-Noëlle Lienemann n’est donc pas la seule à ne pas se sentir le moral de ratifier le traité...
Et l’on note que les deux hommes chargés de convaincre les parlementaires, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, étaient des opposants déclarés au projet de Constitution européenne, et ont voté non au traité de Lisbonne…