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Gouvernement - Page 48

  • « Je ne me sens pas le moral de ratifier ce traité tel quel. »

    Il s’agit du traité du pacte budgétaire, et le propos est de Marie-Noëlle Lienemann.

    Parce que François Hollande avait promis de renégocier le mauvais traité s’il était élu, et que celui qu’il donne à ratifier est strictement le même. S’il a bien obtenu un volet croissance, c’est dans un texte séparé qui n’est pas et ne peut pas être lié au traité ; et pour nombre d’élus de la gauche du PS, il aurait fallu soumettre le traité à référendum puisque la prétendue règle d’or est une perte de souveraineté.

    Marie-Noëlle Lienemann n’est donc pas la seule à ne pas se sentir le moral de ratifier le traité...

    Et l’on note que les deux hommes chargés de convaincre les parlementaires, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, étaient des opposants déclarés au projet de Constitution européenne, et ont voté non au traité de Lisbonne…

  • L’antisémitisme nouveau…

    Manuel Valls s’inquiète, a-t-il dit hier à Radio J, d’un « antisémitisme nouveau », qui est « né dans nos quartiers, dans nos banlieues ».

    Non, il n’est pas né dans nos banlieues. Il vient du Coran. Il est en toutes lettres dans le Coran (et les hadiths, et la sunna : Mahomet est le beau modèle, et il a exterminé une tribu juive qui lui faisait de l’ombre). Mais il n’est pire aveugle qui celui qui ne veut pas voir.

  • Le ministre inaugure la mosquée

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    Il n’aura pas fallu longtemps à Manuel Valls, le nouveau ministre de l’Intérieur, pour montrer sa vénération pour la religion d’Etat. Il a inauguré hier la grande mosquée de Cergy, en compagnie du député-maire Dominique Lefebvre, socialiste lui aussi, et de la directrice de cabinet de François Hollande, car c’est « au nom du président de la République » que Manuel Valls officie.

    La mosquée est un « bâtiment flambant neuf de 2 000 m2, en plein centre de la ville nouvelle, très visible et doté d’un minaret », nous dit Libération, dans un article qui mérite d’être cité tant il dit franchement les choses (sur la religion d’Etat) :

    « Dominique Lefebvre, comme en maître de maison, mène la visite. (…) Sous les auspices de la municipalité, le projet de grande mosquée à Cergy a été lancé en 2003. (…) Comme dans beaucoup de villes, la mairie a voulu la construction d’une grande mosquée centrale plutôt que de laisser se développer les petites salles de prières. Pour cela, il a fallu d’abord fédérer les dix associations locales, issues des pays d’origine. «Je ne leur ai pas laissé le choix», précise, à Libération, Dominique Lefebvre. En contrepartie, la municipalité a porté le projet, consenti un bail emphytéotique pour le terrain, garanti un emprunt de deux millions d’euros, la moitié du budget nécessaire à la construction de la mosquée. »

    On méditera le propos central du ministre :

    « L'Islam, dans sa dimension universelle, est un élément constitutif, à part entière, de ce qu'est la France d'aujourd'hui. »

    Et pour finir on s’esclaffera avec le député-maire :

    « On me demande souvent si le minaret est plus haut que le clocher de l’église », plaisante, avec les journalistes, Dominique Lefebvre.

    C’est en effet très drôle…

  • Ils n’ont toujours rien compris

    L’apparatchik Ian Brossat, membre du conseil national du PCF, se dit en plein accord avec Mélenchon dans le refus de voter la confiance au gouvernement Ayrault. Parce que le programme de Jean-Marc Ayrault, dit-il, « c'est de passer directement à 1983, la rigueur, en sautant 1981 et la relance ».

    Voilà un bel exemple d’aveuglement idéologique, qui nous montre que le marxisme-léninisme fait toujours des ravages. En 1983, François Mitterrand n’avait pas choisi la rigueur, il avait fait volte face en catastrophe en voyant que la politique socialo-communiste de « rupture avec le capitalisme » était en train de plonger la France dans la faillite. Et Ian Brossat continue d’appeler cela la « relance »…

  • Le droit de vote des étrangers: plus tard…

    Dans L'Express, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, constate que le gouvernement ne dispose pas d’une majorité des trois cinquièmes au Parlement pour inscrire dans la Constitution le droit de vote des étrangers. Il faudra donc un référendum. Mais… « le référendum doit arriver à un moment de maturité, pour que le oui ait une chance sérieuse de l'emporter »…

  • Détermination totale

    « Notre détermination sera totale pour empêcher des groupes comme Aqmi de constituer au Nord Mali des bastions du terrorisme international, qui menacent la paix et la prospérité de l'ensemble de la région, comme notre propre sécurité », a déclaré Jean-Marc Ayrault.

    Il a seulement oublié de nous dire comment il va faire pour empêcher ce qui a déjà eu lieu et que tout le monde a laissé faire.

  • Démagogie à gogo

    Le Parisien nous apprend que dans le cadre des économies auxquelles vont s’astreindre les ministères, le muscadet remplace désormais le champagne à Matignon.

  • Insolite

    Il veut « retrouver l'ADN historique de ce qu'a été le capitalisme français, c'est-à-dire d'abord un modèle entrepreneurial innovant et d'essence patriotique ».

    Il en appelle à une « entraide patriotique » entre grandes entreprises et PME.

    Il fustige « la compétition déloyale » contre laquelle les Européens doivent « se protéger ».

    C’était le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, hier, au salon Planète PME.

  • Pas de confiance au Sénat

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a décidé de ne pas demander aux sénateurs d'approuver sa déclaration de politique générale, la semaine prochaine.

    Parce qu’il n’aurait sans doute pas la majorité : les communistes n’ont pas l’intention de lui faire de cadeaux.

    Et cela va se voir très vite malgré cette esquive. Il va falloir adopter le collectif budgétaire, or à la commission des Finances la gauche est majoritaire d’une voix grâce à trois sénateurs communistes…

  • Fabius est maintenant pour l’Europe fédérale…

    Financial Times :

    « Dix ministres européens des Affaires étrangères ont énoncé des suggestions radicales pour utiliser la crise de la dette de la zone euro comme un tremplin vers une intégration plus étroite, y compris la création d'un fonds monétaire européen, une armée européenne et un ministre des Finances européen. »

    Le groupe « Avenir de l’Europe » a été lancé par le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui souligne dans Le Figaro : « Il faut accélérer l'intégration de l'Union européenne », et qui continue imperturbablement de rabâcher le slogan que l’UE est « notre meilleure garantie de prospérité dans un monde multipolaire qui se globalise »…

    Parmi les dix, il y a Laurent Fabius, qui rejoindra formellement le groupe le mois prochain.

    Laurent Fabius qui avait fait très activement campagne pour le non au référendum sur la Constitution européenne. Mais ça, c’était avant…