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Gouvernement - Page 47

  • Ayrault dit vraiment n’importe quoi

    Dans une variation sur la rengaine « si vous n’acceptez pas le nouveau traité ce sera l’apocalypse », Jean-Marc Ayrault a mis en garde les parlementaires de gauche qui refusent de ratifier le traité budgétaire en disant que « la conséquence logique de leur démarche, c'est la sortie de l'euro ».

    C’est totalement absurde. Le traité en question n’est même pas un traité de l’Union européenne. Il a déjà été ratifié par 8 pays de la zone euro et 5 qui n’appartiennent pas à la zone euro. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2013 si 12 pays de la zone euro l’ont ratifié d’ici là. Si ce n’est pas le cas, il n’entrera pas en vigueur. Point final.

    En outre, ce psychodrame est ridicule puisque la droite votera la ratification du traité signé par Sarkozy…

  • Manuel Valls est contre le “mariage” homosexuel

    Il déclare en effet dans Le Monde, à propos du droit de vote des étrangers : « Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non. »

  • Manuel Valls est un ouléma

    Le ministre de l'intérieur Manuel Valls a dénoncé en ces termes la manifestation anti-américaine tenue près de l'ambassade des Etats-Unis à Paris : « Cette manifestation est inacceptable » et ses participants « caricaturent l'islam tel qu'il est pratiqué dans notre pays ».

    Pour savoir si ces manifestations caricaturent l’islam, il faut qu’il connaisse l’islam mieux que les manifestants. Le ministre de l’Intérieur est donc un docteur de l’islam. Cela explique pourquoi il participe avec tant d’assiduité à la rupture du jeûne du ramadan.

  • Ni demain ?

    (…) il n'est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier. Comme l'a dit la Commission européenne des droits de l'homme de Strasbourg, « ce serait une dénaturation du mariage et de sa fin sociale que des personnes dont la catégorie sexuelle emporte par elle-même la constatation d'une inaptitude physique à procréer puissent se marier ».

    Le propos est d’Elisabeth Guigou, le 9 octobre 1998, à l’Assemblée nationale. Il est très significatif de la façon dont on impose peu à peu dans la loi la décadence morale et la désintégration sociale.

    Car ce qui importe, ce sont les points de suspension entre les parenthèses. Autrement dit le début de la phrase :

    « Le pacs est radicalement différent du mariage parce que ».

    En effet il s’agit du débat sur la proposition de loi instituant le pacs. Elisabeth Guigou est alors ministre de la Justice du gouvernement… Jospin.

    Il faut faire passer le pacs, pour faire plaisir aux homosexuels de gauche ; mais pour le faire passer, il faut absolument montrer qu’il n'est pas du tout de même nature que le mariage. C’est pourquoi, juste avant, Elisabeth Guigou soulignait que le mariage est un acte solennel en mairie, alors que l’officier d’état civil n’a aucun rôle dans le pacs.

    Malgré toutes ces simagrées, il était évident que le pacs était la première étape vers le « mariage » homosexuel. De fait on voit depuis quelques années les pacs célébrés en mairie (notamment à Nantes, sous l’autorité de Jean-Marc Ayrault).

    Et l’on n’a pas entendu Elisbeth Guigou, député de Seine-Saint-Denis, déclarer que, conformément à ce qu’elle disait comme garde des Sceaux, elle voterait contre le « mariage » homosexuel…

  • Couleuvres vertes

    Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a affirmé hier que le nucléaire était « une filière d’avenir ». Face aux réactions, il en a remis une couche aujourd’hui, disant que ses propos n’étaient pas une « provocation », comme le disait Noël Mamère, mais des « paroles de bon sens », et que d’ailleurs « Areva est une des plus belles entreprises nucléaires au monde ».

    Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a donné raison à Arnaud Montebourg : « C'est une filière d'avenir, incontestablement. »

    En dehors de Noël Mamère, tous les chefs écolos, y compris la ministre Cécile Duflot, font profil bas…

  • Marie-Noëlle Lienemann insiste

    Marie-Noëlle Lienemann confirme qu’elle ne votera pas la ratification du traité du pacte budgétaire.

    Elle ajoute :

    « Je ne pense pas que je serai la seule… En tout cas on est très nombreux à ne pas vouloir l'approuver. »

  • Le ministre à la mosquée (comme d'habitude)

    Comme chaque vendredi (du moins pendant le ramadan), le ministre de l’Intérieur est allé à la mosquée et a participé à l’iftar. Hier c’était à Montauban. Pour soutenir la communauté musulmane durement frappée par ce que le maire de Montauban, Brigitte Barèges, appelle un « acte odieux et blasphématoire » : deux têtes de porcs avaient été déposées devant la mosquée.

    « L'acte que vous avez subi est ignoble », a dit Manuel Valls aux musulmans, sans parler de blasphème puisqu’il sait, lui, que le blasphème n’existe pas dans le langage ni dans les lois de la République, mais affirmant néanmoins cette incongruité que « s'attaquer ainsi à une religion, c'est s'attaquer à la République » (ce qui n’empêche pas que la République puisse s’attaquer à la religion catholique, il ne faut pas tout confondre…).

    On remarque que pour toute la classe politico-médiatique, le fait de déposer deux têtes de porc devant une mosquée est une « profanation ». Mais que les authentiques profanations d’églises et de cimetières sont des actes de « vandalisme ». C’est pourquoi, dans ces cas-là, le ministre ne se déplace pas.

  • Stupéfiante nullité

    Propos de Valérie Fourneyron, ministre des Sports, hier matin sur France 2 : « On a envie avec le Président de pouvoir aller voir différentes disciplines qu'il s'agisse de la boxe, qu'il s'agisse d'aller au judo pour voir notre porte-drapeau Laura Flessel… »

    Même moi qui ne m’intéresse pas au sport et n’y connais rien, je sais que Laura Flessel fait de l’escrime (sans doute parce qu’on en fit d’abord le porte-drapeau de la « diversité »).

  • La mission de Peillon

    Le ministre de l’Education Vincent Peillon a annoncé le 11 juillet, à la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, la création d’une mission sur la morale laïque.

    On remarquera la différence entre le propos qu’il a tenu et la version officielle expurgée.

    Il a dit ceci :

    « Je demanderai la création d'une mission à la rentrée sur la morale laïque et la conception que nous devons diffuser d'une laïcité qui n'est jamais la simple tolérance, l'indifférence, la neutralité, mais comporte des valeurs qui doivent être inculquées. » (Les mots en gras étaient martelés.)

    Et le texte officiel dit ceci :

    « Je demanderai dès la rentrée que soit constituée une mission sur la morale laïque et sur la conception que nous devons diffuser d’une laïcité qui ne peut être la simple tolérance, l’indifférence ou la neutralité. »

    Donc, Vincent Peillon pense et dit que « la laïcité n’est JAMAIS la simple tolérance », la neutralité, mais il écrit seulement que la laïcité « ne peut être la simple tolérance ». Il pense et dit que la laïcité, ce sont des « valeurs » qui « doivent être INCULQUÉES », mais il ne l’écrit pas.

    Vincent Peillon, membre du Grand Orient de France, est l’auteur d’un livre intitulé "Une religion pour la république : la foi laïque de Ferdinand Buisson". Son propos est analogue à celui de René Viviani : « La neutralité de l'école fut toujours un mensonge; nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse, de façon active, militante, belliqueuse. »

    On notera aussi ce propos, au début de son allocution du 11 juillet : « L’identité nationale française, pour autant qu’elle est républicaine – et c’est une spécificité de notre pays qui n’a pas, vous le savez, de religion civile –, s’est construite autour de l’école et même, d’une certaine façon, par son école. »

    Autrement dit, il n’y avait pas d’identité nationale française avant l’école laïque, et l’identité nationale française, c’est le laïcisme de combat.

    Nous revoilà 100 ans en arrière...

  • C’est le ramadan

    Donc les évêques rivalisent de dhimmitude. Si un chrétien d’Orient, vivant au fin fond d’un pays musulman, tombait sur ces textes, il se dirait que la France est un pays gouverné par le Hamas, voire par Al Qaïda.

    La palme est sans doute remportée, cette année, par Mgr Lacrampe, de Besançon, qui a chargé son délégué l’abbé Maurice Bez de souligner à l’adresse des musulmans que le ramadan est pour les catholiques « l’occasion de vous redire combien nous sommes unis à vous par la foi ». Sic. (Mais mon chrétien d’Orient se dit qu’à Besançon ils sont tombés sur la tête : raconter une telle absurdité à un islamiste, c’est s’exposer à de graves problèmes…)

    On notera aussi cette phrase très mystérieuse qui conclut le message de Mgr Papin, évêque de Nancy :

    « Vous demandant un Ramadan fructueux, je demande au Dieu créateur et miséricordieux de vous donner santé, sérénité et prospérité. »

    J’avoue ne pas comprendre ce que veut dire un évêque qui demande à des musulmans un Ramadan fructueux. Il demande aux musulmans que le Ramadan soit fructueux pour lui ? (Mon chrétien oriental se dit qu’il doit faire très très chaud en France et que ça provoque des problèmes dans la tête.)

    Mais il n’y a pas que les autorités religieuses. Il y a aussi les autorités civiles.

    Le ministre de l’Intérieur de la république laïque est un bon musulman et il le prouve :

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    Le ministre des Affaires étrangères est lui aussi un bon musulman, et même meilleur que son collègue de l’Intérieur, car lui, il a invité les musulmans à partager l’iftar avec lui : au Quai d’Orsay (où l’on pratique donc le culte musulman). Il y avait là notamment les 57 ambassadeurs des Etats membres de l’OCI (« hormis la Syrie »), et Laurent Fabius a annoncé que le consul général de France à Jeddah (où se trouve le siège de l’OCI) sera désormais l’envoyé spécial du gouvernement français auprès de l’OCI, car « nous avons décidé de renforcer encore nos relations d’amitié et de coopération avec l’Organisation de la coopération islamique ».

    Le logo de l’OCI, c’est ça :

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