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Gouvernement - Page 17

  • Une tartufferie du Parlement européen

    Sur demande du « parquet de Nanterre », le Parlement européen a voté la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, afin qu’elle puisse être condamnée par la « justice française » pour avoir publié sur Twitter des photos des abominations de l’Etat islamique…

    Voir la réaction de Bernard Antony.

  • Il prend les Français pour des imbéciles

    Stéphane Le Foll a tenu au salon de l’agriculture des propos qui sont une honte pour lui d’abord, mais aussi pour la France qui a un ministre capable de proférer de telles absurdités.

    Il a déclaré à propos de la sortie de la France de l’Union européenne :

    Que ceux qui pensent que c'est une solution réfléchissent bien. Il ne faut pas qu'ils viennent me voir après pour me dire qu'ils veulent exporter un peu plus. Si c'est ça la solution chacun devra prendre conscience que tout ce que nous exportions, on ne pourra plus l'exporter et qu'il faudra le consommer au niveau national.

    Et, très fier de sa trouvaille, il a pris un exemple concret, celui du lait :

    On en exporte entre 6 et 7 milliards (de litres). Si on ne les exporte plus, et qu'on veut garder la même production, il faudra que la consommation française augmente de 7 milliards de litres. Je conseille à tout le monde de prévoir le bol de lait tous les matins. Pour ceux qui boivent du thé avec un nuage de lait ça fera un cumulus voire un cumulonimbus.

    Parce que monsieur Le Foll voudrait nous faire croire que les Suisses boivent tout le lait qu’ils produisent et n’exportent pas de gruyère, ni d'emmental ni d'appenzeller...

    Et monsieur Le Foll voudrait nous faire croire que les Norvégiens mangent tous les saumons et les cabillauds qu’ils pêchent, alors qu’ils sont les plus grands exportateurs de poisson du monde… grâce à leur refus d’entrer dans l’Union européenne.

  • Délire d’entrave

    Le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi visant à pénaliser l’entrave à IVG sur internet, comme dit l’information officielle.

    C’est-à-dire qu’une poigné de députés a voté, à main levée (on ne saura jamais combien : 10, 20, 25 ?), un texte qui porte gravement atteinte à la liberté d’expression, sur un sujet qui met en jeu la vie humaine. Dans le « pays des droits de l’homme ».

    Après les deux votes du Sénat, « les députés » ont donc rétabli le texte initial que les sénateurs (socialistes !) avaient deux fois tenté d’amender.

    L’opposition qui s’est si mollement opposée va quand même déférer le texte devant le Conseil constitutionnel. Si celui-ci ne le condamne pas, on saura qu’il n’y a plus de Constitution en France.

    *

    Il s’agit de pénaliser les sites qui donnent de fausses informations sur l’avortement ? Et si on commençait par celui du gouvernement ? Alliance VITA a déposé ce jour une requête devant le tribunal administratif de Paris contre le ministère de la Santé concernant les informations inexactes ou non objectives qui figurent sur le site officiel dédié à l’IVG. Le recours concerne particulièrement une vidéo intitulée : « Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ? », dans laquelle un gynécologue affirme « qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement ». Cette affirmation va à l’encontre du rapport de l’IGAS de 2010, qui souligne le manque d’étude objective sur les conséquences de l’IVG qui « demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. » Le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel événement, souligne Alliance VITA, est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu’elles hésitent, mais aussi lorsqu’elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une IVG.

  • Délire d’entrave

    Le Sénat a adopté hier en nouvelle lecture la version du texte sur le « délit d’entrave à l’IVG » qu’il avait réécrit en première lecture.

    Texte donc toujours incompatible avec celui qu’a voté l’Assemblée nationale. Laquelle aura le dernier mot. En attendant, espérons-le, que cette loi ouvertement liberticide soit déclarée anticonstitutionnelle, puisqu’elle l’est de façon évidente (c'est pourquoi les socialistes du Sénat l'avaient assez habilement maquillée).

  • Le Marocain

    Il y avait déjà trois Marocaines qui avaient un maroquin dans le gouvernement socialiste de la France. Depuis samedi il y a un Marocain, qui n’a pas de maroquin, mais qui est depuis samedi dernier le porte-parole du parti socialiste. Français. Mais bien sûr Karim Bouamrane est français. Aussi.

  • Des maires et le mariage

    Trente maires de France du Collectif pour l’enfance, qui ne veulent pas marier des personnes de même sexe, vont déposer vendredi un recours devant le comité des droits de l’homme de l’ONU.

    Cette procédure vise à « faire constater l'atteinte à la liberté de conscience des élus », quand la déclaration universelle des droits de l'Homme garantit ce droit pour tout individu, explique Me Claire de la Hougue.

    Une procédure, portée par 146 élus, est déjà en cours devant la Cour européenne des droits de l’homme.

  • L’entrave numérique vue d’Italie

    Le député italien Gian Luigi Gigli, professeur de neurologie et président du Mouvement pour la Vie, s’en prend de façon virulente, dans une tribune publiée par l’Avvenire, à la proposition de loi française sur le « délit d’entrave numérique » à l’avortement.

    Pour permettre aux Italiens de « comprendre la portée de cette loi liberticide qui met en cause les fondements mêmes de l'État libéral, et en particulier la liberté d’expression », il explique :

    Si une loi semblable passait en Italie, nous devrions fermer ‘SOS Vie’, la structure ouverte 24 sur 24, 365 jours par an, qui écoute les femmes en difficulté à travers un numéro vert et sur Internet ». Mais surtout, ajoute-t-il, « les 12 000 bébés nés grâce aux options proposées par le ‘Mouvement pour la Vie‘ ne seraient jamais nés ». Par ailleurs, « nous devrions aussi fermer les 350 autres ‘Centres d’Aide à la Vie’ qui travaillent sur le territoire national, puisque les encouragements incitant à garder le bébé pourraient être qualifiés de pression psychologique et moral.

    Gian Luigi Gigli constate ainsi qu’en France, « la voix de quiconque » ayant « une vision différente de celle de l’Etat » est « réduite au silence », ainsi que « celle de quiconque proposerait une alternative à l’avortement aux femmes enceintes en difficulté ». Il assure que cette proposition de loi crée « un précédent dangereux, et pour la liberté d’internet, et pour la liberté de conscience » : « Il est clair que les principes démocratiques sont réduits à la pensée unique d'un Etat totalitaire ».

    Enfin, Gian Luigi Gigli dénonce « l’humiliation » faite aux femmes : « En plus de la liberté démocratique, la liberté même des femmes qui comptent avorter est humiliée, puisque l’accès aux informations est la base d’un choix pleinement libre et éclairé. En effet, en vertu de la nouvelle proposition de loi, on souhaite interdire aux femmes désirant s’informer sur l’Ivg l'accès à toute information autre que celle compatible avec le relativisme moral de l'Etat laïque, imitant ainsi la désinformation de l’époque soviétique. »

    Et de conclure : « Si nous ne voulons pas que, tôt ou tard, cette graine prenne racine en Italie, il est temps que la protestation de ceux qui aiment la liberté se lève. »

    (Gènéthique)

  • Dhimmitude

    La Fondation de l’islam de France a tenu son premier conseil d’administration, à l’Assemblée nationale (sic, mais c'est normal pour la religion d'Etat), autour de son président Jean-Pierre Chevènement.

    Parmi les « membres qualifiés », l’inévitable et omniprésent Kamel Kabtane, la caution libérale Tahar Ben Jelloun, le président du CFCM (membre de droit).

    Parmi les membres fondateurs, la SNCF, Aéroports de Paris, la SNI (« premier bailleur de France »).

    Le million d’euros donné par Serge Dassault à la Fondation des œuvres de l’islam a été transféré à la nouvelle Fondation, vu que la première n’a jamais fonctionné. C’est ce qu’on souhaite à la nouvelle.

  • Religion d’Etat

    Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve était à Lyon hier pour participer à la pose de la première pierre de l’Institut Français de Civilisation Musulmane (IFCM), aux côtés du recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, et du sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb. Le projet avait été soutenu par Manuel Valls quand il était ministre de l’Intérieur.

    L’Etat, la ville de Lyon, et la métropole de Lyon, donnent chacun 1 million d’euros. La Grande Mosquée de Lyon met 2,5 millions. La région devait donner également 1 million, mais la majorité a changé et la nouvelle majorité refuse, au motif que l’IFCM recevra aussi des financements étrangers (dont l’Arabie saoudite). Alors le budget a dû être revu à la baisse…

    Ce sera quand même un bâtiment de 2.500 m2 avec salle de conférences, espace d’exposition, médiathèque et salles de cours, notamment destinées à des cours d’arabe.

    Bien entendu tout ceci est « strictement culturel ». Même si l’islam ignore la distinction entre cultuel et culturel, si l’institut s’impliquera dans la formation des imams, si les cours d’arabe dans un institut de « civilisation musulmane » sont forcément basés sur le Coran, et si l’Arabie saoudite est partenaire. Et si le tout n’est qu’une annexe de prestige de la Grande Mosquée de Lyon.

  • Dictature LGBT

    Plusieurs maires ont interdit la campagne de propagande sodomite lancée par le ministère de la « Santé ».

    Marisol Touraine annonce qu’elle saisit la justice. Non pas contre les concepteurs des affiches, mais contre les maires. Pour « homophobie ».

    Intéressant. On va voir si la dictature LGBT est, ou non, sans limites.

    Addendum

    De son côté, l’association des Juristes Pour l'Enfance a déposé ce jour une plainte devant le Jury de déontologie publicitaire :

    Sous couvert de lutte contre le SIDA, le ministère de la Santé par le biais de cette campagne d’affichage ne fait rien moins qu’inciter, promouvoir et banaliser sur la voie publique des comportements sexuels dits à risques (multiplication de partenaires, qui plus est, exclusivement masculins).