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Gouvernement - Page 21

  • Indécente ingérence

    En une du Financial Times :

    La France envoie un fort avertissement sur le Brexit

    Sous-titre : « Macron menace de pousser les migrants vers l’Angleterre et attire les banquiers vers Paris. »

    Le long article lui-même est titré :

    Le ministre français de l’Economie envoie au Royaume Uni un double avertissement sur le Brexit

    Selon Macron, les relations bilatérales changeraient brusquement en cas de Brexit. Ainsi, dit-il, les accords du Touquet seraient sabordés et ne pourraient plus servir à retenir les migrants à Calais.

    On ne sait pas trop ce que fume Macron, mais il dit vraiment n’importe quoi, comme tous ceux qui pètent les plombs en ce moment face au référendum britannique. Avant les accords du Touquet (qui permettent aux agents français de faire des contrôles en Angleterre et aux agents anglais de faire des contrôles en France) il y avait Sangatte qui était comme l’actuelle Jungle. Dénoncer les accords du Touquet ne changerait rien, globalement, à la situation. En outre, il s’agit d’accords entre la France et le Royaume Uni, sans rapports avec l’Union européenne, donc avec le Brexit, d’autant que le Royaume Uni ne fait même pas partie de l’espace Schengen. Un Brexit n’aurait aucun impact, a priori, sur de tels accords bilatéraux.

    D’autre part, Macron, qui menace donc de relocaliser les migrants de Calais en Angleterre, veut « dérouler le tapis rouge » pour relocaliser les services financiers britanniques en France, parce qu’ils perdront le « passeport financier » qui leur permet d’opérer sur le continent. Parce que, bien sûr, tout le monde peut voir que les banques suisses ont fait faillite depuis la création de l’UE…

    Bref, c’est une indécente et grossière et stupide ingérence dans la vie politique d’un pays voisin. Et ce n’est que le début de la campagne…

  • Ils sont vraiment nuls

    Le 11 février, François Hollande annonçait l’organisation d’un « référendum local » (sic) sur l’aéroport de Notre-Dame des Landes, « afin de savoir ce que veut vraiment la population ».

    C’était la condition sine qua non pour l’entrée au gouvernement d’Emmanuelle Cosse, la potiche gauchiste verdâtre très mal polie mais nécessaire au décor de la campagne de 2017.

    Embarras manifeste à Matignon, où l’on finit par préciser que le référendum en question « sera défini à l'initiative des collectivités locales » et qu’il « pourrait (sic) correspondre au département de la Loire-Atlantique ».

    Bref, on ne sait pas trop où l’on va, ni même si on peut y aller…

    Ce qui n’a pas traîné, c’est la réponse du conseil départemental de Loire-Atlantique : « En l’état actuel du droit, le département ne peut pas organiser de référendum sur la question de l’aéroport. Il ne peut organiser une consultation que sur des politiques publiques dont il a la compétence. » Or le département ne finance que 4% de l’opération, et c’est l’Etat seul qui a signé la déclaration d’utilité publique.

    Naturellement la question a été posée à Manuel Valls tout à l’heure à l’Assemblée. Il a assuré que les modalités du référendum seront établies d’ici un mois et que le référendum aurait lieu. Il a évoqué « une série de problématiques juridiques » « que personne ici n’ignore », mais sans suggérer la moindre solution. Qu’il va donc falloir bricoler…

  • Le Drian et l’état de droit

    Face à la polémique qui s’esquissait, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, a abandonné la présidence de la COP21.

    Réaction de Ségolène Royal : « On est dans un état de droit et les règles de non-cumul s'appliquent à tout à chacun. La responsabilité des responsables publics c'est de respecter les règles. »

    Tiens donc. L’état de droit ne s’applique pas au ministère de la Défense. C’est inquiétant.

  • Une autre Marocaine au gouvernement

    Le nouveau ministre de la Culture, Audrey Azoulay (proche du Président et de sa concubine du moment) est marocaine. Et de trois. Mais celle-ci n’est pas musulmane…

    Audrey Azoulay est née au Maroc de parents marocains. Son père est André Azoulay, le Conseiller Royal de Sa Majesté Mohammed VI après l’avoir été de Hassan II, et auparavant vice-président de Paribas pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord, il est aussi président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, membre du comité des sages pour l’Alliance des civilisations à l'ONU, président délégué de la Fondation des trois cultures et des trois religions (Séville), administrateur du Forum méditerranéen et du centre Shimon Peres pour la paix, membre du Haut Conseil de l’Alliance Israélite Universelle (AIU), et bien sûr du Siècle, etc., etc.

  • Et Jean-Yves Le Drian

    reste ministre de la Défense. Tranquillement. Bras d’honneur au peuple. Et d’abord aux Bretons. Il est vrai qu’ils n’avaient qu’à pas voter pour lui…

  • Démocratie

    Vu sur le Salon Beige :

    Vote de l'article 1 de la révision constitutionnelle : 441 députés absents sur 577

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  • La loi d’euthanasie votée à main levée

    La loi d’euthanasie Claeys Leonetti a été définitivement adoptée hier par l’Assemblée nationale et par le Sénat, à main levée…

    Elle ne parle pas ouvertement d’euthanasie mais en institue une forme, la « sédation profonde et continue jusqu’au décès », et rend les directives anticipées « contraignantes et non opposables » (si Philippe Pozzo di Borgo avait signé une directive anticipée avant son accident et que celui-ci se produise maintenant, il mourrait, comme il n'a cessé, en vain, de le dire).

    Plusieurs intervenants, dont le ministre Marisol Touraine, ont une fois encore souligné que cette loi était une « étape historique ». Une étape vers la prochaine loi qui osera nommer et imposer l’euthanasie active, comme chez nos voisins du Bénélux.

    Le Salon Beige a publié cette photo de l’Assemblée nationale au moment du vote :

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  • Et voilà

    Comme c’était si hautement prévisible, la potiche exotique du ministère de la Culture a entériné l’avis de la commission de classification des films qui a elle-même obéi au représentant du ministère de l’Intérieur qui a décidé que le documentaire Salafistes, qui dénonce le jihadisme, est une « apologie du terrorisme ». Parce que ce film, fruit de trois ans de travail au Sahel et au Maghreb, montre ce qu’est vraiment le jihadisme, dans toute son horreur, et qu’il n’est pas possible de cacher que cette horreur est musulmane. Il montre, dit Le Figaro, « l'engagement fou des djihadistes et la réalité de la charia ».

    Or on ne doit pas montrer la réalité de la charia, ça ferait de la peine à M. Boubakeur. Donc Fleur Pellerin, qui sous la charia s’appellera Zahra al-Hajj (c’est plus facile à traduire que Kim Jong-suk, mais cela suppose qu'elle aille à La Mecque) condamne quasiment à mort le documentaire. Déjà les documentaires ne sont que très peu diffusés en salle, celui-là le sera encore beaucoup moins, et il ne pourra être diffusé à la télévision que sur les chaînes qui, comme Canal Plus (qui l’a coproduit), peuvent diffuser des films porno, après minuit…

    Bref, le gouvernement français s’occupe de la censure musulmane. M. Boubakeur peut dormir tranquille.

  • Najat et Idriss

    Sur Canal Plus, Idriss Sihamedi, dirigeant de l'association humanitaire islamique Barakacity (très bien vue à gauche), en présence de Najat Belkacem, a déclaré qu’il refusait de serrer la main des femmes, et a refusé de condamner l’Etat islamique.

    Appelée à réagir, Najat a éludé dans un premier temps, puis :

    Je crois que c'est une association qui porte une façon de voir les choses qui n'est pas la mienne, à laquelle je ne souscris pas et qui me met aussi mal à l'aise, honnêtement, sur votre plateau, et donc je n'ajouterai rien.

    Ainsi parle, dans une France marquée par des attentats meurtriers de l’Etat islamique, un ministre du gouvernement « en guerre » contre l’Etat islamique, ministre de l’Education nationale, ancien ministre des Droits des femmes, dont une préoccupation majeure est de promouvoir la laïcité et les valeurs de la République…

    Mais quand un ministre français est aussi de nationalité marocaine et conseiller du roi du Maroc « commandeur des croyants »…