Le député italien Gian Luigi Gigli, professeur de neurologie et président du Mouvement pour la Vie, s’en prend de façon virulente, dans une tribune publiée par l’Avvenire, à la proposition de loi française sur le « délit d’entrave numérique » à l’avortement.
Pour permettre aux Italiens de « comprendre la portée de cette loi liberticide qui met en cause les fondements mêmes de l'État libéral, et en particulier la liberté d’expression », il explique :
Si une loi semblable passait en Italie, nous devrions fermer ‘SOS Vie’, la structure ouverte 24 sur 24, 365 jours par an, qui écoute les femmes en difficulté à travers un numéro vert et sur Internet ». Mais surtout, ajoute-t-il, « les 12 000 bébés nés grâce aux options proposées par le ‘Mouvement pour la Vie‘ ne seraient jamais nés ». Par ailleurs, « nous devrions aussi fermer les 350 autres ‘Centres d’Aide à la Vie’ qui travaillent sur le territoire national, puisque les encouragements incitant à garder le bébé pourraient être qualifiés de pression psychologique et moral.
Gian Luigi Gigli constate ainsi qu’en France, « la voix de quiconque » ayant « une vision différente de celle de l’Etat » est « réduite au silence », ainsi que « celle de quiconque proposerait une alternative à l’avortement aux femmes enceintes en difficulté ». Il assure que cette proposition de loi crée « un précédent dangereux, et pour la liberté d’internet, et pour la liberté de conscience » : « Il est clair que les principes démocratiques sont réduits à la pensée unique d'un Etat totalitaire ».
Enfin, Gian Luigi Gigli dénonce « l’humiliation » faite aux femmes : « En plus de la liberté démocratique, la liberté même des femmes qui comptent avorter est humiliée, puisque l’accès aux informations est la base d’un choix pleinement libre et éclairé. En effet, en vertu de la nouvelle proposition de loi, on souhaite interdire aux femmes désirant s’informer sur l’Ivg l'accès à toute information autre que celle compatible avec le relativisme moral de l'Etat laïque, imitant ainsi la désinformation de l’époque soviétique. »
Et de conclure : « Si nous ne voulons pas que, tôt ou tard, cette graine prenne racine en Italie, il est temps que la protestation de ceux qui aiment la liberté se lève. »
Commentaires
Cela réconforte, cela fait plaisir, cela donne de l'espoir et du courage de lire les propos de ce député italien !
Bien entendu, le Guardian applaudit aux votes des deux chambres : "The French National Assembly has approved a plan to outlaw abortion information websites that masquerade as neutral, official services with freephone helpline numbers but promote anti-abortion propaganda and pressure women not to terminate pregnancies."
Un autre site anglophone, Quartz, enfourché le cheval des "fake news", et stigmatise les sites qui "intimident" les femmes.
Chacun peut constater que, en France, l'avortement est, de fait, activement encouragé par l'Etat ; si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas de remboursement. Essayer de contrebalancer un peu cette pression énorme, qui est le fait de la puissance publique (armée des "valeurs de la République, peut-être ?), c'est être un factieux, un criminel., un réprouvé à mettre au ban de la société civilisée.
Pendant ce temps on ose célébrer devant les écoliers et lycéens ceux qui combattirent l'esclavage. C'est positivement se foutre du monde avec cynisme.
Si ça continue, les salariés des entreprises devront peut-être signer des chartes d'adhésion abortionnistes pour éviter de perdre leur emploi. .
Il y a encore des gens pour se demander comment un pays hautement civilisé comme l'Allemagne a pu basculer dans le nazisme. Mais les Allemands des années trente n'étaient pas plus conformistes et dociles que les Français des années 2000. Décidément, l'expérience des totalitarismes du XXe siècle n'aura pas servi à grand chose.
Le monstre totalitaire tueur d'enfants doit être dénoncé. La mollesse des réactions en France face à furie liberticides des abjects socialistes est consternante ! Un pape conséquent pourrait publiquement dénoncer une telle loi, les évêques français devraient être vent debout contre une telle loi, tous les partis de droite devraient énergiquement protester (pas un seul ne se bouge vraiment !)... Honte à eux. Ce sujet est le plus important de tous, il faut en parler tous les jours et informer les femmes qu'il n'est pas bien, également pour elles, que soient assassinés les enfants à naître...
Tous les partis de gauche qui ne sont pas complètement extrémistes devraient aussi protester. Tous ceux qui ne sont pas catholiques mais qui ont une certaine idée de la science et de la morale devraient aussi protester.
Ou au minimum demander des explications, des arguments. On verrait petit à petit le niveau des arguments abortionnistes. Mais évidemment quand on se contente de répéter en boucle "Mon corps m'appartient", c'est à peu près du calibre de "Il Duce ha sempre ragione".
Aux échecs les coups gagnants sont prévus à l'avance sans que l'adversaire malheureux en détecte , à temps,la finalité.
La dictature communiste des républiques dites populaires procédait de même. Les condamnés, par avance, devaient signer des aveux et tous les moyens étaient bons. Puis plus tard pour faciliter les choses la dictature , en douceur, contre ses ennemis procéda par étapes: déconsidérer, isoler, éliminer.
les gouvernements français nourris au marxisme et au trotskysme n'ont pas oublié la leçon. D'abord créer un épouvantail épouvantable : le FN , diabolisé par le nazisme et l'antisémitisme ( vrai ou faux peu importe , un mensonge répété mille fois est une vérité) et assommer tout contradicteur d'accusation de "collusion" de "lepenisation" et voilà le chemin déblayé.
Les " centristes " très attachés à leur image de "tolérance" n'y résistent pas.
Bien sûr la CEF a protesté, mais trop peu trop tard ( comme en quarante)
Les cathos français affichent toutes les opinions politiques de gauche et d'extrême gauche avec la bénédiction des leurs évêques mais qu'un adhérent du FN demande le baptême et l'évêque se fait justicier avec en prime les éloges des médias serviles au pouvoir.
C'est en cela que l'Eglise de France est œcuménique puisque à l'image des églises luthérienne allemandes des années trente elle dit amen ainsi soit il aux gouvernements quelles que soient ses décisions .