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Europe - Page 76

  • UE-Mali

    Les agences de presse, avec une belle unanimité, nous annoncent qu’a été signé hier à Bamako un accord entre l’UE et le Mali visant à aider ce pays à créer des emplois s’il accepte de reprendre ses ressortissants déboutés du droit d’asile.

    En fait il n’y a rien de nouveau depuis l’accord du 14 avril 2016, qui était la première étape de réalisation de cette coopération décidée au sommet de La Valette en novembre 2015. Mais cet accord semble fonctionner, si l’on en croit le communiqué diffusé après la rencontre d’hier : « A travers le “Fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière”, neuf projets ont été approuvés pour un montant total de 145.1 millions d’euros, dont trois initiatives régionaux [sic] (pour 53.6 M) et six projets qui ciblent le Mali (91.5 M). Il s’agit notamment des initiatives de création d’emploi, d’appui aux investissements de la diaspora malienne, de sécurité et développement au Nord du Mali et du renforcement de la résilience et l’accès aux services de base. »

    Une coopération du même type doit avoir lieu avec le Nigeria et la Gambie. Cela va évidemment dans le bon sens, mais le résultat en terme de migration est sans rapport avec la gravité de la question : il s’agit des 12.945 demandeurs d’asile maliens en 2014 et 8.405 en 2015…

  • Chut…

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le président du Parlement européen, Martin Schulz, et le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, sont aujourd’hui à Maastricht, 25 ans jour pour jour après le sommet qui avait finalisé le traité de Maastricht.

    Pour célébrer cet anniversaire de la fondation de l’Union européenne, de la citoyenneté européenne et de la monnaie unique.

    Mais sans rien de spectaculaire, et même en toute discrétion, vu le changement de climat européen et la montée continue de la température eurosceptique…

  • “L’islam c’est aussi notre histoire”

    « L’exposition itinérante "Islam, c’est aussi notre histoire!" raconte l’histoire de la longue relation entre l’Europe et la civilisation musulmane sur le sol européen. Les preuves historiques de l’exposition – la réalité d’une présence musulmane ancienne en Europe et l’interaction complexe de deux civilisations qui se sont combattues, mais qui se sont également interpénétrées – sous-tendent un effort éducatif et politique: aider les musulmans européens et non musulmans Afin de mieux saisir leurs racines culturelles communes et de cultiver leur citoyenneté partagée. »

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    Cette exposition de propagande de l’UE n’évite aucune imposture, de « l’héritage abrahamique » (« les civilisations européenne et musulmane sont bien issues d’un tronc spirituel et intellectuel commun ») à l’âge d’or d’Al Andalus, en passant par « l’héritage arabe, légué par l’Europe médiévale » et « l’héritage ottoman ».

    L’Union européenne a déboursé la modique somme de 2,5 millions d’euros – sic – pour cet assemblage de panneaux réalisé par Tempora.

    On apprend en même temps que cinq pays seulement sont « partenaires ». Dont la France, bien entendu. Et deux pays (sur cinq) qui ne font pas partie de l’UE : la Bosnie-Herzégovine, et la… Turquie. En effet il y a un siècle la Bosnie faisait encore partie de l’empire ottoman… Mais cela s’appelle invasion et occupation, et non « respiration géographique alternant des phases d’expansion et de recul » (sic), et n’a pas à être célébré, encore moins en « partenariat » avec une Turquie qui colonise de nouveau les Balkans – et pas seulement…

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  • L’un et l’autre

    Les Autrichiens ont finalement eu peur de « l’extrême droite » et ont préféré rester – du moins jusqu’aux législatives – dans l’ornière de l’européisme servile si bien représenté par leur nouveau président.

    Les Italiens en revanche ont donné une claque retentissante à leur représentant (caricatural) de l’européisme servile. Sans savoir ce qui va s’en suivre…

  • Calendrier norvégien

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    A partir de l’année prochaine, dix nouveaux prénoms vont intégrer le calendrier norvégien, géré par la maison d’édition Almanakkforlaget en collaboration avec les « chercheurs » de l’université d’Oslo.

    La liste des prénoms est modifiée tous les dix ans. Cette fois ont été ajoutés : Aisha, Hassan, Omar, Fatima, Ali, Mohammad, Samira, Ahmed, Amina, Yasmin.

    (Via Fdesouche)

  • Pas d’islam slovaque

    Le Parlement slovaque a adopté à une très large majorité une loi faisant passer de 20.000 à 50.000 le nombre de fidèles nécessaire pour qu’une religion soit reconnue par l’Etat.

    Selon le parti national slovaque (SNS), la loi a pour but d'empêcher les « Eglises satiriques » de s'enregistrer, citant notamment la « sainte Eglise du monstre en spaghetti volant » qui aurait des fidèles partout à travers le monde… Mais le président du mouvement a ajouté : « L'islamisation commence par un kebab, elle a déjà débuté à Bratislava. Nous devons prendre conscience de ce à quoi nous devrons faire face d'ici 10 ans.»

    Le SNS considère qu'il est de son devoir de faire en sorte « qu'aucune mosquée ne soit construite » dans le pays…

  • Sida sans surprise

    Le commissaire européen à la santé Vytenis Andriukaitis a présenté une étude du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), réalisée dans les 28 pays de l’UE plus l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège.

    Il en ressort que « le VIH et le sida restent un problème grave en Europe » et que « le fait qu'une personne sur sept est atteinte par le VIH sans le savoir est particulièrement inquiétant ». Près de la moitié (47%) des cas dans ces pays sont diagnostiqués à un stade tardif de la contamination.

    Dans ces 31 pays, les rapports sexuels entre hommes est le premier mode de transmission (42% des diagnostics), et le seul qui progresse encore régulièrement.

    Le sida demeure tragiquement homophobe.

  • Schulz s’en va

    Martin Schulz a déclaré qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat de président du Parlement européen mais qu’il allait participer à la politique allemande : il va se présenter comme tête de liste sociale-démocrate en Rhénanie du Nord Westphalie. Certains disent qu’il veut être chancelier à la place d’Angela Merkel, d’autres qu’il veut être le vice-chancelier d’Angela Merkel.

    C’est une grande surprise, car il se battait depuis des mois pour faire admettre sa volonté de rester à son poste pour un troisième mandat, alors qu’il avait promis de laisser la place à un membre du groupe PPE.

    On pourrait penser que le départ de Schulz remettrait peut-être en question ce scandaleux arrangement entre la droite et la gauche du Parlement européen, qui se partagent les postes sans aucune considération pour les électeurs.

    Mais, aussitôt après l’annonce de Martin Schulz, le président du groupe PPE, Manfred Weber, a exhorté les socialistes, les libéraux, et les verts, à se rallier à un candidat commun au siège de président du Parlement européen. La raison invoquée : sinon on « risque qu’un eurosceptique débarque pour prendre le job »…

    La vraie raison est bien sûr que tout doit continuer comme avant, dans le ronron d’un hémicycle coupé du monde mais tellement confortable…

  • Trump et Orban

    Donald Trump a téléphoné à Viktor Orban pour l’inviter à Washington.

    Orban a dit à Trump que cela faisait longtemps qu’il n’était pas allé aux Etats-Unis, parce qu’on l’y considérait comme un « mouton noir ». Trump « a ri et a dit que c’était la même chose pour lui »…

  • Geert Wilders

    Geert Wilders a mis en ligne sa défense devant le tribunal qui le juge pour « racisme » pour ses déclarations de mars 2014. Il a donc changé d’avis, puisqu’il avait dit qu’il ne paraîtrait pas à une parodie de justice. Mais il a transformé le tribunal en tribune politique.

    Je voulais juste jeter un œil, et je dois dire que, bluffé par le courage et le talent du personnage, je suis resté scotché…

    C’est ici, sous-titré en anglais (facile). On peut trouver la traduction anglaise du texte ici.

    Le verdict est attendu le 9 décembre.