Sur 1,2 million de clandestins migrants réfugiés arrivés en Allemagne au cours des 12 derniers mois, 34.000 ont trouvé un emploi. Moins de 3%.
Dont 22% sont des emplois temporaires.
Chiffres officiels du gouvernement fédéral.
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Sur 1,2 million de clandestins migrants réfugiés arrivés en Allemagne au cours des 12 derniers mois, 34.000 ont trouvé un emploi. Moins de 3%.
Dont 22% sont des emplois temporaires.
Chiffres officiels du gouvernement fédéral.
Le parti social-démocrate de Roumanie, qui a remporté les législatives le 11 décembre dernier, a choisi Sevil Shhaideh comme Premier ministre.
Si le président de la République Klaus Iohannis accepte cette nomination, la Roumanie sera le premier pays de l’UE à avoir un Premier ministre musulman... et ethniquement turque.
(La photo montre Sevil Shhaideh devant une affiche rappelant que le 18 décembre est la Journée des minorités nationales en Roumanie. Le logo est celui de l’« union démocratique turque de Roumanie ». Le nouvel empire ottoman – déjà en force en Albanie et en Bosnie - est en marche.)
Addendum
On attendait aujourd'hui la décision du président. Mais il a déclaré qu'il ne l'avait pas encore prise, qu'il continue de consulter, qu'il la prendra "après Noël".
Addendum 2
Le président roumain a « décidé de ne pas accepter cette proposition », sans expliciter sa décision, puis il a nommé Premier ministre Sorin Grindeanu, ancien ministre des Communications.
Le président de la Fédération écossaise des pêcheurs, Bertie Armstrong, était auditionné hier par la commission du Brexit de la Chambre des Communes. Il a déclaré que le gouvernement, dans ses objectifs de négociations du Brexit, ne devait pas « être mort de peur à propos des droits de douane, qui peuvent disparaître dans la fluctuation des devises, et de petits tarifs douaniers ne sont pas un désastre. Nous devons surtout changer la rhétorique du “Nous devons être dans le marché unique, nous devons être dans le marché unique”. Nous n’avons pas besoin d’un marché unique, nous avons besoin d’un marché adéquat. »
Le président des pêcheurs écossais contredisait ainsi frontalement un rapport de la commission UE de la Chambre des Lords disant que « la grande majorité des témoins s’accorde à dire qu’un accès au marché unique avec des tarifs douaniers préférentiels ou une absence de droits de douane est essentiel pour les produits de la mer ».
Il est clair que les pêcheurs britanniques ont tout à gagner du Brexit, qui leur permettra d’échapper aux quotas, comme la Norvège qui nous inonde de cabillauds que les pêcheurs de l’UE n’ont pas le droit de prendre… C’est ce que Bertie Armstrong doit appeler un marché adéquat…
L'Union européenne a prolongé aujourd'hui pour une nouvelle période de six mois, jusqu'au 31 juillet 2017, ses sanctions économiques prises en 2014 contre la Russie dans le cadre du conflit ukrainien.
Dans le même temps, le FPÖ signait à Moscou un accord de coopération avec le parti Russie Unie de Vladimir Poutine. La délégation autrichienne était composée de HC Strache et Norbert Hofer, du porte-parole pour la politique étrangère Johannes Hübner, du chef des députés européens Harald Vilimsky, des maires adjoints de Vienne et de Linz, et du député David Lasar. Elle a été reçue par le secrétaire adjoint de Russie Unie Sergueï Jelezniak (également vice-président du Conseil de la Fédération, la chambre haute), le vice-président de la Douma Petr Tolstoï ainsi que d’autres députés et responsables politiques.
Sergueï Jelezniak a salué le score obtenu à la présidentielle autrichienne par Norbert Hofer et a déclaré que l’Union européenne doit retrouver le chemin de l’autodétermination de ses Etats : « Si les hommes politiques français font de la politique pour les Français, et les Autrichiens pour les Autrichiens, cela c’est de la bonne politique. » (On remarquera la référence inattendue à la France.)
HC Strache a souligné qu’une alliance entre la Russie et les Etats-Unis était particulièrement importante « pour parvenir à une solution diplomatique des conflits tant en Syrie qu’en Crimée », et il a réaffirmé son hostilité aux sanctions contre la Russie, qui sont « nuisibles pour l’économie et inutiles ».
Le FPÖ rappelle qu’une délégation du parti conduite par HC Strache a récemment rencontré à la Trump Tower Michael Flynn, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, et d'autres hauts responsables américains.
Le Parlement suisse a adopté le projet de loi issu du référendum de 2014 sur les travailleurs étrangers. Mais le texte final n’a presque plus rien à voir avec celui du référendum. Il garde seulement l’obligation pour les employeurs, dans les professions et régions où le chômage est supérieur à la moyenne, de convoquer d’abord des autochtones à un entretien d’embauche, et l’obligation pour l’étranger qui n’a plus de travail de quitter le pays dans les six mois.
Or le référendum obligeait le Parlement à instaurer des quotas annuels d’Européens voulant travailler en Suisse et les autorités à renégocier la libre circulation avec l’UE.
C’est un « déni de démocratie », a réagi l’UDC qui était à l’origine du référendum. La loi votée « viole la Constitution » et constitue une « capitulation » devant l’UE. Et le parti demande au gouvernement de légiférer par ordonnance pour respecter la volonté populaire garantie par la Constitution, sinon il lancera une nouvelle initiative populaire, cette fois pour abolir carrément la convention sur la libre circulation des personnes entre l’UE et la Suisse.
La dictature, euh… la Commission européenne, s’est immédiatement félicitée que le texte adopté « semble aller dans la bonne direction », saluant le fait qu’il ne contienne pas de quotas et ne limite pas l'accès des citoyens de l'UE au marché du travail helvétique. Tout en ajoutant que l'UE observera attentivement comment la nouvelle loi est mise en œuvre…
Le ministère allemand de l’Intérieur annonce triomphalement que quelque 34 Afghans ont été expulsés d’Allemagne, parce que leur demande d’asile a été rejetée.
Tel est le premier résultat du durcissement de la politique d’accueil des réfugiés décidée par Mme Merkel.
Ah bon…
Selon les mêmes autorités, les Afghans représentent 20% des migrants entrés en Europe l’an dernier.
Sont entrés en Allemagne un million de migrants. 20% de 1 million, ça fait 200.000 Afghans. 34 ont été expulsés sur ces 200.000. Ça c’est une politique rigoureuse et efficace.
Au fait, j’oubliais. Normalement, c’est 50 Afghans qui devaient partir. Mais 16 ont disparu…
De l’avis des observateurs, le seul et unique résultat concret du sommet de l’UE, hier, a été le texte que Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, a réussi à arracher à ses partenaires sur l’accord UE-Ukraine. Mais il n’est pas garanti que ce soit suffisant…
Le seul peuple à avoir été consulté par référendum sur l’accord UE-Ukraine (un accord anti-Poutine, pour être exact), fut, en avril dernier, le peuple néerlandais. Lequel répondit à plus de 61% qu’il n’en voulait pas.
L’accord n’est donc toujours pas officiellement ratifié, même si on a discrètement commencé à l'appliquer, notamment sur la fin des visas. Mark Rutte est arrivé à Bruxelles en soulignant que laisser l’accord tomber à l’eau serait « un cadeau à Poutine ». Alors, comme le sommet a par ailleurs de nouveau prolongé les sanctions contre la méchante Russie, on a fait un effort et on a concocté un « document juridiquement contraignant » qui satisfait Mark Rutte :
Le texte « indique clairement ce qui est et ce qui n'est pas dans le traité », a déclaré Rutte. Il spécifie que l'accord « ne confère pas à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'adhésion à l'Union, et ne constitue pas non plus un engagement à conférer ce statut à l'Ukraine à l'avenir". Il déclare que l'accord « ne comporte aucune obligation » pour les Etats membres de fournir une assistance militaire à l’Ukraine ou d’accorder « un « soutien financier supplémentaire ». Il n'accorde pas non plus aux Ukrainiens le droit de travailler dans l'UE, précise le texte.
Mark Rutte devait retourner dès aujourd’hui devant le Parlement avec ce texte. Mais il n’est pas sûr d’avoir la majorité au Sénat…
Les premiers services du système de navigation par satellites Galileo ont été officiellement lancés aujourd’hui à Bruxelles. « C'est un achèvement majeur pour l'Europe… aucun pays européen n'aurait pu faire cela tout seul, a déclaré la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska. C'est le résultat d'un effort commun pour concevoir et construire le système de navigation le plus précis du monde. »
Sauf que pour le moment il ne fonctionne que sur un seul modèle (espagnol) de Smartphone. Et pas tout le temps, et avec une précision aléatoire. Car il n’y a que 15 satellites opérationnels sur les 30 prévus à l’horizon 2020.
Sauf que le système vient très longtemps après le GPS américain, et après le système russe, et après le système chinois…
En bref l’Europe est à la traîne…
Et cela à cause de la bureaucratie de l’Union européenne, qui a retardé le projet plusieurs fois depuis… 1998…
Car il est clair que si le projet avait été porté sans l’UE par une coopération interétatique, Galileo serait opérationnel depuis très longtemps.
Comme chaque année, la fixation des quotas de pêche a donné lieu à une discussion de marchands de tapis entre la Commission européenne qui veut restreindre les captures au nom des « données scientifiques » sur les « stocks » et les gouvernements qui cherchent à ne pas trop pénaliser leurs pécheurs.
Cette année, on constate que la Commission, se félicitant de sa bonne gestion, a permis de maintenir voire d'augmenter les taux admissibles de capture (TAC) de nombreux poissons. Les désaccords se sont concentrés essentiellement sur la sole, le cabillaud et le bar. Pour le cabillaud, la Commission voulait une (nouvelle) baisse de 68%. Les ministres l’ont limitée à 38% (cela veut dire qu’il y aura encore plus de cabillaud norvégien chez les poissonniers). Pour le bar, la Commission voulait interdire purement et simplement toute pêche (en dehors du bar de ligne, ce que je n’avais pas vu quand j’en avais parlé). Les ministres ont imposé que l’on tienne compte des réalités, à savoir que les filets peuvent ne pas faire exprès de ramasser des bars : les chalutiers auront donc droit de pêcher 3% de bars dans la limite de 400 kg par mois, et les fileyeurs jusqu’à 250 kg.
Cet accord est ce qu’il est. Ce qui est ahurissant est l’article de EUobserver. Ce site est censé informer (dans un sens européiste militant) sur ce qui se passe dans les institutions européennes. Or, sur cet accord, il ne donne aucune précision. En dehors du fait que cette année les décisions sont en phase avec les avis scientifiques sur 44 poissons, contre 36 l’an dernier. EUobserver devrait se féliciter de ce progrès. Mais non, il tire à boulets rouges, en citant longuement un lobby écolo qui accuse les ministres des Etats membres d’avoir fait preuve une fois de plus d’irresponsabilité économique et écologique…
Le prix Nobel d’économie a été conféré le 9 décembre dernier au Britannique Oliver Hart, professeur à Harvard, et au Finlandais Bengt Holmström, professeur au MIT (Institut de Technologie du Massachussetts).
Le manque d’« homogénéité » entre les États membres exclut que l’UE puisse être considérée comme une entité unique, dit le premier. La tentative de créer une union étroite a donc été une erreur. Une erreur dans laquelle l’UE s’enferre. Si l’UE abandonne sa volonté de centralisation et rend des compétences aux Etats, elle pourra survivre, sinon elle pourrait courir à sa perte.
Oliver Hart rappelle qu’il a toujours été contre la monnaie unique, qui était et qui reste « une erreur » : l’UE doit abandonner cette monnaie, et le Royaume Uni a été « très malin » de ne pas y adhérer.
Quant à Bengt Holmström, il pense également que l’UE doit « redéfinir ses priorités, limiter ses activités et son élan réglementaire, afin de se concentrer sur ce qui peut être fait dans des domaines essentiels », et réaménager son système de gouvernance et ses règles de base, afin de les rendre « plus claires et plus simples ».