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Schulz s’en va

Martin Schulz a déclaré qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat de président du Parlement européen mais qu’il allait participer à la politique allemande : il va se présenter comme tête de liste sociale-démocrate en Rhénanie du Nord Westphalie. Certains disent qu’il veut être chancelier à la place d’Angela Merkel, d’autres qu’il veut être le vice-chancelier d’Angela Merkel.

C’est une grande surprise, car il se battait depuis des mois pour faire admettre sa volonté de rester à son poste pour un troisième mandat, alors qu’il avait promis de laisser la place à un membre du groupe PPE.

On pourrait penser que le départ de Schulz remettrait peut-être en question ce scandaleux arrangement entre la droite et la gauche du Parlement européen, qui se partagent les postes sans aucune considération pour les électeurs.

Mais, aussitôt après l’annonce de Martin Schulz, le président du groupe PPE, Manfred Weber, a exhorté les socialistes, les libéraux, et les verts, à se rallier à un candidat commun au siège de président du Parlement européen. La raison invoquée : sinon on « risque qu’un eurosceptique débarque pour prendre le job »…

La vraie raison est bien sûr que tout doit continuer comme avant, dans le ronron d’un hémicycle coupé du monde mais tellement confortable…

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