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Europe - Page 79

  • Brexit

    Dans son discours de clôture du congrès du parti conservateur, hier, Theresa May s’est montrée ferme tant sur un Brexit « hard » que sur la lutte contre l’immigration. Et elle a lancé : « Si vous pensez être un citoyen du monde, vous êtes un citoyen de nulle part. »

    La veille, Amber Rudd, ministre de l'Intérieur, a dévoilé un plan qui vise à inciter les entreprises à publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d'œuvre nationale (autrement dit à montrer du doigt ceux qui ne pratiquent pas la préférence nationale). « Ce n'est pas parce que je suggère que les étrangers prennent les emplois des britanniques que je suis raciste », a-t-elle affirmé.

    Au même moment, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué comment il voulait rendre « autosuffisant en médecins britanniques » le système de santé public dont un quart des effectifs actuels est constitué d'étrangers.

  • Echec

    La proposition de loi interdisant tout avortement en Pologne a été rejetée par 352 députés. Seulement 58 ont voté pour.

    Ce vote suit l’avis de la commission parlementaire de la Justice et des droits de l’homme, qui venait de se prononcer contre le texte.

    Il est clair que, sous l’énorme pression internationale, particulièrement européenne (le Parlement européen venait de se saisir de la question alors même que ce n’est pas de son ressort), les députés polonais (à savoir le PiS) ont battu en retraite.

    Cela dit, les médias qui chantent la victoire du droit à l’avortement feraient bien de réviser leurs fiches.

    Selon la loi polonaise sur l’avortement, celui-ci n’est possible qu’en cas de viol et d’inceste, ou de malformation grave du fœtus, de risque pour a vie ou la santé de la mère. Il y a moins de 700 avortements par an.

    Et ce n’est que partie remise, car les jeunes Polonais sont de plus en plus opposés à l’avortement, et de moins en moins soumis à la dictature européenne.

  • L’Autriche soutient la Hongrie

    Le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz déclare dans une interview que le mécanisme de relocation des demandeurs d’asile est « mauvais », « complètement irréaliste », et que l’UE doit l’abandonner. Il exprime son soutien aux pays qui le rejette, comme la Hongrie, et avertit que c’est « dangereux que certains pays de l’UE veuillent donner l’impression qu’ils sont moralement supérieurs à d’autres Etats membres ».

  • Dommage

    Le peu de goût des citoyens d’Europe de l’Est pour le vote et le boycott de la gauche, donc aussi l’évidence du résultat, a fait que le référendum hongrois sur les migrants n’a pas atteint les 50% de participation, et qu’il n’est donc pas valide.

    La participation n’a même été que de 40%.

    Sans surprise, le non (aux quotas de « migrants ») a recueilli plus de 98% des suffrages.

    « Bruxelles ou Budapest, telle était la question. Et nous avons dit Budapest. Nous avons décidé que la question migratoire relevait de la juridiction de la Hongrie », a déclaré Viktor Orban, se disant fier que les Hongrois soient les premiers en Europe à avoir été appelés à se prononcer sur l'accueil des réfugiés pour combattre les décisions de « l'élite à Bruxelles ».

    Si la participation est décevante, c’est toutefois très relatif. Car le référendum sur l’entrée dans l’Union européenne n’avait pas non plus atteint les 50% : il y avait même eu 150.000 votants de moins, et, curieusement, les eurocrates n’avaient pas daubé sur « l’échec » du gouvernement hongrois…

  • Fico dixit

    Propos de Robert Fico, Premier ministre slovaque, hier, à des journalistes, dont l’agence Reuters, à propos de la répartition des « réfugiés » :

    « Les quotas divisent aujourd'hui clairement l'Union européenne. Je pense par conséquent qu'ils sont politiquement finis… Ce que les pays du groupe de Visegrad - à savoir Slovaquie, République tchèque, Hongrie et Pologne - disent depuis un an et demi est désormais la position officielle de l'UE… Si quelqu'un veut diviser l'Europe, qu'il mette les quotas sur la table. Que ceux qui veulent l'unir proposent un concept différent pour lutter contre l'immigration clandestine. »

    Or la Slovaquie assume en ce moment la présidence tournante de l’Union européenne…

    Robert Fico fonde son affirmation sur le fait qu’Angela Merkel, au sommet de Bratislava, a reconnu que le groupe de Visegrad avait raison d’invoquer un principe de « solidarité flexible » (les pays qui ne veulent pas de migrants aideront autrement), et qu’elle a été rejointe par Jean-Claude Juncker, Martin Schulz (président socialiste du Parlement européen) et le président du groupe PPE.

    Mais ce matin un porte-parole de la Commission européenne a déclaré :

    « Rien n’est en option quand il s’agit de l’application d’une loi communautaire. »

    Bref, la loi est qu’il y a une répartition des migrants selon des quotas par pays, cela a été décidé et il n’est pas question de revenir en arrière. La Commission européenne est l’exécutif et c’est elle qui décide.

    Dimanche prochain, il y aura le référendum en Hongrie sur les quotas, qui permettra à Viktor Orban de rebondir sur la question. Car le résultat ne fait évidemment aucun doute, d’autant que la gauche appelle à… l’abstention.

  • Désinformation

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    Le site théoriquement d’information sur l’Union européenne EUobserver, qui est évidemment européiste, fait aussi campagne en permanence pour les « droits » LGBT ou pour le « droit » à l’avortement. Aujourd’hui il titre : Les Irlandais et les Polonais manifestent pour l’avortement.

    Irish people veut dire « le peuple irlandais ». Cela se traduit par : « Les Irlandais ».

    C’est évidemment faux. Tant pour les Irlandais que pour les Polonais. La grande majorité des gens sont pro-vie dans ces deux pays.

    Comme d’ailleurs en témoigne de façon spectaculaire la photo choisie, montrant une récente manifestation des Irlandais à Dublin…

    Mais il s’agit d’appuyer la campagne internationale qui vise à obliger l’Irlande à modifier sa législation, et à appuyer les maigres troupes de ceux qui protestent contre la proposition de loi polonaise visant à interdire tout avortement.

    C’est encore plus faux si l’on considère la particulière violence du titre. Il est difficile de trouver en Irlande comme en Pologne, et même en France, des gens qui sont tout à trac « pour l’avortement », et non « pour la liberté d’avorter » ou « pour le droit à l’avortement ».

    Je n’ai pas lu l’article parce qu’il est payant et que je ne vais certainement pas payer pour lire cette propagande (certifiée « européenne »).

    Je soulignerai seulement la légende de la photo :

    La législation actuelle sur l’avortement (en Irlande) « a quelque chose d’un Etat fasciste », dit un militant.

    On remarque aussi comment on essaye de faire passer la propagande dans un pays pro-vie : les manifestants se disent « pro-choix, pro-enfant, pro-famille »…

  • Neelie Kroes

    Révélation des « Bahamas Leaks » (qui prennent le relais des « Panama Papers ») : Neelie Kroes, pendant tout le temps où elle était commissaire européen à la concurrence, de 2004 à 2009 (avant de devenir vice-présidente de la Commission) était directrice dans une société offshore dénommée Mint Holdings.

    Or c’est évidemment interdit. A cause des conflits d’intérêt. Et comme par hasard Mint s’occupait d’énergie et Neelie Kroes bataillait pour la libéralisation de ce secteur. De façon intraitable : on l’appelait Steely Neelie, dure comme de l’acier.

    Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne me surprend pas du tout…

    Le site européiste EUobserver signale que la Commission européenne a ouvert une enquête et que Neelie Kroes pourrait se voir privée de sa retraite de commissaire.

    Pour un peu on verserait une larme. Mais que les âmes sensibles se reprennent. Neelie Kroes ne sera pas à la rue. Elle siège aujourd’hui dans les instances dirigeantes d’Uber (dont elle prenait la défense avec fougue quand elle était commissaire) et de la banque Merryl Lynch… Elle est aussi un agent de propagande du gouvernement des Pays-Bas auprès des start-up…

  • Effet pervers

    La chose est parfaitement logique, mais on n’y pense pas forcément. L’ONG ONE y a pensé, puisque c’est son domaine, et en a fait un rapport : nombre de pays utilisent de plus en plus leur aide au développement pour financer l’accueil des « réfugiés ».

    Autrement dit on fait de plus en plus le contraire de ce qu’il faut faire. L’argent qu’on utilise pour assister les immigrants est l’argent qui devrait servir à développer leur pays d’origine pour qu'ils puissent vivre dignement chez eux.

    L’afflux massif de soi-disant réfugiés, dont on ne cesse de nous dire que c’est une bénédiction pour nos pays, coûte évidemment, en réalité, très cher. Et les pays occidentaux, notamment ceux de l’Union européenne, ne sont pas franchement florissants. Ils n’ont donc pas d’argent de côté pour entretenir les hordes de migrants imprévus. Mais, puisque ce sont des migrants, eh bien on n’a qu’à puiser dans la caisse réservée à l’aide au développement des pays d’où ils viennent...

    L’ONG ne paraît pas se poser la question, mais pourtant il me semble qu’elle devrait se poser : en dehors de l’aspect moral et économique, quelle est la légalité de ces ponctions, dans un budget qui a été voté par les parlements pour aider au développement de pays du tiers monde, et qui est utilisé pour un tout autre motif ?

    Le plus ignominieux étant qu’on aggrave la situation de pays qu’on avait promis d’aider, et que ce faisant on va aggraver encore l’immigration…

    Mais cela semble voulu : « Ce n’est pas un phénomène qu’il faut entraver, au contraire… C’est une chance incroyable pour ceux qui quittent leur pays et pour ceux qui les accueillent… » (Federica Mogherini, Haute représentante pour la politique étrangère de l'UE).

  • La Pologne pour cible (suite sans fin)

    La Commission européenne a annoncé qu’elle avait lancé une enquête approfondie, le 1er septembre, sur une taxe polonaise sur le commerce de détail, et a intimé l’ordre au gouvernement polonais de surseoir au prélèvement de cette taxe jusqu’à la fin de l’enquête.

    Selon la Commission, puisque cette taxe progressive pèse plus lourdement sur les grands supermarchés que sur les petits commerces, il s’agit d’une aide déguisée aux petits commerçants. Sic.

    Ryszard Czarnecki, qui est l’un des vice-présidents du Parlement européen, dénonce une procédure « purement politique » contre la Pologne.

    La Commission répond que ce n’est pas vrai du tout. La preuve : elle a lancé une enquête analogue contre la Hongrie. Sic.

    En réalité la Commission sait très bien que la taxe n’a pas pour but d’aider les petits commerçants (on ne voit pas comment une nouvelle taxe peut aider celui qui la subit), mais qu’il s’agit d’une des sources de financement de la politique familiale du gouvernement polonais. C’est cela qu’il faut casser…

  • Slovaques

    En marge du sommet de Bratislava, Robert Fico, Premier ministre dont Bratislava est la capitale, mais qui assume aussi la présidence tournante de l’UE ce semestre, et qui est un des quatre partenaires du groupe de Visegrad, a déclaré à l’agence Reuters qui l’interrogeait sur les violations de l’accord de Minsk par la Russie :

    « Quand on parle d'exécution des accords de Minsk, il est évident qu'ils sont violés par les deux parties. Et si on dresse le bilan sur le respect de la part de l'Ukraine, celle-ci s'en rapproche même moins que la Russie. Ce n'est pas vrai que l'Ukraine est le bon et la Russie le méchant. »

    Robert Fico se bat depuis longtemps pour la levée des sanctions contre la Russie, ce dont il faut se souvenir quand on évoque la russophobie des pays de l’Est. Il précise que les sanctions ont été inefficaces et nuisibles aux intérêts économiques de la Slovaquie et de l'Union européenne, qu’elles n'ont pas abouti à changer les prises de position de la Russie et font un seul heureux: les Etats-Unis.