Les Autrichiens ont finalement eu peur de « l’extrême droite » et ont préféré rester – du moins jusqu’aux législatives – dans l’ornière de l’européisme servile si bien représenté par leur nouveau président.
Les Italiens en revanche ont donné une claque retentissante à leur représentant (caricatural) de l’européisme servile. Sans savoir ce qui va s’en suivre…
Commentaires
La réforme proposée par Renzi était intelligente : elle faisait faire des économies à l'Etat italien en réorganisant les institutions et en réduisant le nombre d'élus (pléthorique, comme en France).
Evidemment, comme toujours les électeurs n'ont pas répondu à la question mais ont sanctionné celui qui la posait.
Ce qui prouve la difficulté de l'outil référendaire dans des démocraties REPRESENTATIVES où on ne consulte pas souvent le peuple et où on a considéré, à tort ou à raison, que le mode normal d'exercice de la souveraineté consistait en l'élection à intervalles réguliers de représentants du peuple qui exercent, pour le compte du peuple, le pouvoir législatif, en faisant l'hypothèse, certes audacieuse que des élus informés et compétents pouvaient plus pertinemment délibérer sur des questions parfois très techniques.
Hofer a eu le tort d'évoquer une éventuelle sortie de l'Autriche de l'U.E., ce qu'il avait exclu lors de la première campagne de cette année. Cela sans doute effrayé de braves Autrichiens âgés qui avaient voté pour lui la première fois pour des raisons essentiellement sécuritaires.
Manque de maturité politique. Dommage.