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Europe - Page 73

  • Un certain Valcarcel

    Le site Euractiv met en avant un propos de Ramón Luis Valcárcel :

    Le président des États-Unis se sert du Brexit pour diviser et j’espère et je souhaite que le Royaume-Uni fasse preuve de bon sens et n’ouvre pas la porte à ses idées ni à Donald Trump en personne pour une visite à Londres et une intervention devant le parlement britannique.

    Qui est ce Valcárcel qui prétend faire la leçon à Londres et à Washington en même temps ?

    Bof, c’est juste un des 14 vice-présidents du Parlement européen. Je ne pense pas que ça impressionne Theresa May ou Donald Trump…

    En fait, comme d’habitude, il s’agit d’un discours à l’adresse des Européens : Trump se sert du Brexit comme d’un cheval de Troie et il est impératif que les Européens serrent les rangs et soient toujours plus soudés pour défendre les valeurs européennes, etc.

    C’est pourquoi Ramón Luis Valcárcel souhaite aussi que la propagande européiste commence à l’école et soit même une matière à part entière. Il souligne que lorsqu’il était enseignant il faisait en sorte d’inculquer à ses élèves "l’importance du projet européen" durant les cours d’histoire. Ce qui est quelque peu approximatif, car il fut professeur d’histoire... de l’art, il y a longtemps, mais pas pendant longtemps, avant l’entrée de l’Espagne dans l’UE…

  • La science au service de la propagande

    A moins d’être un spécialiste des arcanes de l’UE, vous ne connaissez certainement pas le « Mécanisme de Conseil Scientifique ».

    C’est un groupe de scientifiques établi en 2015 par la Commission européenne pour donner des avis. Vous ne le connaissez pas, parce que depuis sa création le « Mécanisme » s’est essentiellement occupé « d’expliquer aux fonctionnaires de la Commission comment obtenir une contribution du mécanisme dans leurs propositions pour de nouvelles politiques ». Sic. Le propos est de Carlos Moedas, le commissaire européen à la Recherche, à l’Innovation et la Science. C’est ainsi qu’en plus d’un an d’existence le « Mécanisme » n’a publié qu’un seul avis, passé inaperçu (et seulement en anglais, évidemment) : « Closing the gap between light-duty vehicle real-world CO2 emissions and laboratory testing ». Ce qui doit vouloir dire à peu près : en finir avec le fossé entre les émissions de CO2 des véhicules légers dans le monde réel et les tests de laboratoire.

    Mais désormais le « Mécanisme », qui semble avoir réussi au bout de 15 mois à expliquer aux fonctionnaires comment ils peuvent utiliser ses services, va passer à la vitesse supérieure, promet Carlos Moedas.

    Pour quoi faire ? Ben tiens : « pour contrer le populisme et les fausses informations ». En plaçant la « preuve scientifique au cœur de l’élaboration des politiques de la Commission européenne ».

    En bref, il faut mettre la science au service de la propagande, afin de pouvoir montrer aux citoyens que ce que l’on impose est « scientifique ». Où sont-ils allés chercher cela ? Oh… pas bien loin. Cela avait été institutionnalisé en Union soviétique… L’UE continue, laborieusement, d’imiter la défunte URSS…

    Le long article d’Euractiv se termine de façon caricaturale. Car pour montrer à quel point l’expertise scientifique est nécessaire pour expliquer les bonnes décisions, il souligne un acquis récent de la science : au temps d’Ebola, du changement climatique, et d’internet, « la souveraineté ne veut plus rien dire », « la notion même de souveraineté nationale est renversée ». Et toc. Ça c’est de la science en action, comme aurait dit ce cher Lyssenko.

  • Sans appel

    Après le décret Trump interdisant temporairement l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans, et la condamnation vive et unanime de ce décret par les dirigeants et l’intelligentsia de l’UE et des pays européens dominants, Chatham House, qui est « l’Institut royal des affaires internationales », a voulu savoir ce qu’en pensaient les citoyens européens :

    « Nous appuyant sur un nouveau sondage, et unique, de Chatham House auprès de plus de 10.000 personnes de 10 Etats européens, nous pouvons donner un éclairage nouveau sur ce que les gens pensent des migrations en provenance de pays musulmans. Nos résultats sont frappants et donnent à réfléchir. Ils indiquent que l'opposition à toute migration supplémentaire en provenance des Etats majoritairement musulmans n'est en aucun cas limitée à l'électorat de Trump aux États-Unis, mais est assez répandue. »

    C’est le moins qu’on puisse dire :

    Chatham.jpg

    Etes-vous d’accord avec cette affirmation : « Toute nouvelle immigration de pays majoritairement musulmans doit être stoppée » ?

    En bleu : oui. En vert : sans opinion. En rouge : non.

    Un bel exemple du fossé, du gouffre, entre gouvernants et gouvernés…

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  • Polonophobes

    Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne, continue le combat contre la Pologne. Il a répété hier que l’UE pourrait suspendre le droit de vote de la Pologne si elle ne veut pas respecter l’état de droit. Et il espère que Angela Merkel, qui est ce mardi à Varsovie, va convaincre les dirigeants polonais d’« adhérer aux valeurs fondamentales sur laquelle repose l’ensemble de l’UE et de l’Europe ». Sic.

    Qu’y a-t-il donc de nouveau pour que la Commission européenne s’énerve ? Rien.

    Et puisque la Hongrie n’a pas changé d’avis non plus, il est toujours impossible qu’il y ait un nécessaire vote à l’unanimité pour retirer ignominieusement son droit de vote à la Pologne.

    Euractiv, qui rapporte la sortie de Jyrki Katainen, souligne que Jaroslaw Kaczynski dans une interview « salue chez Donald Trump sa volonté de ne pas se mêler des affaires des autres pays ». Ah oui, ça c’est grave…

  • Initiative citoyenne

    Suite à une initiative citoyenne qui avait recueilli 45.000 signatures, les députés néerlandais étaient tenus de débattre de la demande formulée par cette pétition : enquêter sur les vrais motifs qui ont conduit à l’adoption de l’euro.

    Comme on pouvait s’en douter, les députés ont rejeté la demande, protestant que l’adoption de l’euro avait été un processus parfaitement démocratique mené dans la plus parfaite transparence et de façon absolument vertueuse.

    Et le « débat » s’est limité à faire l’éloge de l’euro, mis à part trois trublions : les représentants du parti de la liberté, de la petite Union chrétienne, et du parti des animaux (sic).

    Mais les initiateurs de la pétition sont contents : entre temps ils ont fondé un parti politique anti-UE, le Forum pour la démocratie, et le Parlement leur a fait une publicité gratuite, à quelques semaines des élections…

  • Myron Ebell à Bruxelles

    Myron Ebell est l’un des principaux chefs de file américains du combat contre « le mythe du réchauffement climatique ». Il se définit lui-même comme « l’ennemi numéro 1 de l’alarmisme climatique ». Il a été nommé par Donald Trump à la tête de l’Agence de protection de l’environnement pendant la période de transition, avec mission de réfléchir à l’avenir de cette agence (c’est à peu près comme s’il avait nommé Cécile Edel à la tête du Planning familial…).

    Il a été invité à faire un discours à Bruxelles lors d’une conférence sur l’environnement organisée par le groupe Alliance des conservateurs et réformistes européens (essentiellement les conservateurs britanniques, le PDC tchèque et les Polonais du PiS).

    Les écologistes avaient mobilisé contre la venue d’Ebell, et ils étaient une bonne… trentaine à manifester à l’extérieur. Il y avait aussi à l’intérieur quelques trublions dont un qui, dès le début du discours, a tenté de l’interrompre en l’apostrophant et en brandissant une pancarte « Resist ». Il a été mis dehors par le service de sécurité.

    « Quand vous entendez “spécialiste de l’environnement”, pensez “impérialiste éco-urbain” », dit Myron Ebell. Il y a aujourd’hui, non plus un complexe militaro-industriel, mais un « complexe climato-industriel » : « Le pouvoir, l’argent et l’influence sont du côté du mouvement écologiste. » « Nous sommes aujourd’hui confrontés à un conglomérat d’intentions et d’intérêts entre ceux qui croient en la crise du changement climatique et ceux qui ont compris comment s’enrichir grâce à la promotion de ces idées. » « Ce [mouvement] se vante d’être moral, mais en son cœur il y a la promotion des intérêts particuliers de ceux qui ont compris qu’ils pouvaient se remplir les poches en s’assurant que les pays pauvres restaient pauvres pour toujours. »

    Il dit aussi :

    « Les écologistes vous disent que pour protéger les terres, le gouvernement doit les posséder ou les protéger. En réalité, cela mène à une catastrophe après l’autre. L’Union soviétique était un cauchemar environnemental, avec des produits chimiques toxiques dans l’eau et la terre. Si vous voulez que quelque chose ne fonctionne pas, confiez-la au gouvernement. »

    « Les propriétaires de ranchs ou de forêts et les agriculteurs, s’ils n’en prennent pas soin, ils en perdent la valeur. Quand quelque chose est une propriété commune, nous sommes tous encouragés à prendre avant que quelqu’un d’autre ne se serve – et ça, c’est l’histoire du  mouvement écologiste. Et c’est complètement faux. L’histoire de l’humanité contredit ce qu’avance le mouvement écologiste. Les citoyens des villes ont perdu leur connexion avec la gérance. »

    Le site Euractiv, qui rapporte ces propos avec dégoût, écrit ensuite :

    « Précédemment, Maroš Šefčovič, le commissaire européen à l’Union de l’énergie, avait pour sa part déclaré à EurActiv qu’il était très important que Washington ne fasse pas marche arrière sur l’accord de Paris, ratifié sous Barack Obama. »

    Ceci est un mensonge patent, typique de l’imposture européiste. L’accord de Paris n’a pas été « ratifié sous Barack Obama », il a été ratifié par Barack Obama sans l’accord nécessaire du Congrès pour les traités internationaux.

  • "Les Bruxellois"

    Titre d’un (long) article d’Euractiv :

    Les Bruxellois manifestent contre la politique anti-réfugiés Trump

    Texte

    A Bruxelles, quelque 300 personnes (sic)  se sont rassemblées pour protester contre les mesures anti-réfugiés de l’administration Trump ainsi que la politique migratoire de l’Europe.

    (…)

    Plusieurs Américains ont pris la parole lors de la manifestation, exprimant leur opposition au nouveau gouvernement américain. L’un d’entre eux s’est excusé au nom de tous les électeurs ayant voté pour le nouveau président. « Comme la plupart des Américains (sic !), je n’ai pas voté pour cette chose qui occupe la Maison-Blanche », a-t-il assuré.

  • Ça s’effiloche…

    Le ministre tchèque de l’Intérieur a déclaré à la télévision de son pays :

    Nous devrions entreprendre une initiative indépendante avec la Grande-Bretagne et ne pas attendre ce que l’Europe fera. Nous ne savons pas combien de temps les pourparlers vont durer, ni même si nous les verrons aboutir. (…) J’espère que nous allons négocier de notre propre chef. Nous ne savons pas s’il y aura un accord européen final là-dessus et nous devons défendre les intérêts des citoyens tchèques.

    En voilà un qui fait semblant de ne pas comprendre ce qu’est l’Union européenne…

  • Une subvention à l’européisme

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    Voilà longtemps que je vois au milieu de la page d’accueil du site européiste Euractiv, dans un encadré « Partenaires », le logo de la Bill & Melinda Foundation. Il se voit d’autant plus qu’il est tout petit au milieu d’un grand rectangle blanc qui fait toute la largeur de la page.

    J’ai beau chercher sur le site de la Fondation quelle peut être la raison d’un financement de ce site, je ne trouve pas. La défense de l’européisme ne fait pas partie de la mission de la fondation, ni de près ni de loin.

    Sauf si cette mission consiste en fait à promouvoir le mondialisme et le politiquement correct (culture de mort comprise, bien sûr, ce qui va de pair avec l’européisme).

  • A l’approche du scrutin…

    Voilà que tout à coup le Premier ministre néerlandais Mark Rutte se met à tenir des propos sensés sur l’immigration… Le problème est qu’il découvre des vérités premières à quelques semaines des élections, et que ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il marche sur les plates-bandes de Geert Wilders…

    Mais pour tenter d’empêcher le Parti de la Liberté de devenir le premier parti des Pays-Bas, il fait fort, Mark Rutte. Il a publié une lettre ouverte, il a donné une interview à Algemeen Dagblad, et son parti a publié une publicité d’une page entière dans tous les quotidiens : « Les prochaines élections sont cruciales pour l’avenir de notre pays. La seule question est : quel pays voulons-nous être ? »

    Dans la lettre ouverte, il dit notamment que les étrangers qui « refusent de s'adapter et critiquent nos valeurs » devront « se comporter normalement ou s'en aller ». Car les Néerlandais se sentent « de plus en plus mal à l'aise » avec ceux qui abusent de nos libertés, ou qui « harcèlent les homosexuels, sifflent les femmes en jupe courte ou jugent racistes les Néerlandais ordinaires ». « Si vous n'aimez pas ce pays, partez. Si vous vivez dans un pays où la façon dont nous traitons les gens vous rend fous, alors vous avez le choix. Vous n'êtes pas obligés de rester ici. »

    On remarquera le propos sur les étrangers qui jugent racistes les Néerlandais ordinaires. Il serait condamné chez nous par toute la bien-pensance, de droite comme de gauche. Pour l’antiracisme régnant, il est raciste de prétendre que des étrangers puissent faire preuve de racisme envers les souchiens (qui n’existent pas).

    En réponse à l’offensive de Mark Rutte, Geert Wilders s’est contenté de rappeler que le Premier ministre est « l'homme des frontières ouvertes, du tsunami des demandes d'asile, de l'immigration de masse, des mensonges et de la supercherie ».