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Europe - Page 78

  • Savile Town, Yorkshire

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    La ville britannique la plus ethniquement et religieusement homogène est Savile Town, la banlieue de Dewsbury dans la boucle de la rivière Calder, à une vingtaine de kilomètres au sud de Leeds : selon le recensement de 2011, il n’y avait plus que 48 habitants, sur 4.033, à être des « Britanniques blancs ». La quasi totalité des autres sont d’origine indo-pakistanaise, et musulmans fondamentalistes. La mosquée est l’une des plus grandes d’Europe, elle est le quartier général du mouvement Tabligh en Europe, et elle est évidemment flanquée d’un tribunal de la charia et d’une madrasa. La plupart des hommes portent le long vêtement tabligh, les femmes sont voilées, même la marchande de glaces porte la burqa.

    Au recensement de 2001, plusieurs villes britanniques avaient déjà une majorité de la population indo-pakistano-islamique. Au recensement de 2011 se sont ajoutées Leicester et Luton. Et sans doute aujourd’hui Birmingham, puisque entre 2001 et 2011 la population « blanche » était passée de 65,6 à 53,1%.

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  • Il y a quand même des limites ?

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    Les médias et hérauts de la bien-pensance européiste étaient bouleversés ces derniers jours par les propos atrocement racistes, homophobes et misogynes de Günther Oettinger, commissaire européen à l’Economie numérique.

    Devant des patrons, ne sachant pas que quelqu’un le filmait, Oettinger a raconté sur le ton de la plaisanterie une récente réunion avec des responsables chinois : des « Schlitzohren und Schlitzaugen » - que l’on peut traduire par : « aussi roublards que bridés », littéralement : à l’oreille fendue et à l’œil fendu. « Neuf hommes, un parti, pas de démocratie. Pas de quotas pour les femmes et donc, logiquement, pas de femme. Ils sont tous en costume, la même veste bleu marine à une poche, ils ont tous les cheveux peignés de gauche à droite au cirage noir… »

    Et d’autre part il a ironisé sur le mariage homosexuel qu’une loi allait sûrement bientôt nous imposer aussi en Allemagne…

    Il paraît que dire cela c’est violemment homophobe.

    En Allemagne, la secrétaire générale du SPD a tonné que les « opinions racistes et homophobes » d’Oettinger le disqualifiaient, et le groupe socialiste du Parlement européen a dit de même, appelant Mme Merkel et M. Juncker à prendre leurs responsabilités, c’est-à-dire à faire démissionner Oettinger.

    Interrogé sur le sujet, Jean-Claude Juncker a déclaré que, tout aux négociations du CETA, il n’avait pas eu le temps de se pencher sur l’affaire. Quant au porte-parole de la Commission, harcelé par les journalistes, il a dit et répété que la Commission n’avait pas à s’excuser pour ce genre de propos. Et à la question de savoir si elle allait diligenter une enquête, il a répondu : « Il n’y pas de FBI à la Commission. »

    L ‘audition devant le Parlement européen de Günther Oettinger, nommé futur commissaire au Budget par Juncker le 28 octobre, risque cependant d’être agitée…

  • Ethique européenne

    Le comité d’éthique (sic) de l’UE s’est réuni pour statuer sur l’embauche de José Manuel Barroso par Goldman Sachs, et a conclu qu’il n’y avait rien à reprocher à l’ancien président de la Commission européenne.

    Le contraire m’eût étonné…

  • Une bonne nouvelle pour les Norvégiens

    La Commission européenne veut une interdiction totale de la pêche au bar atlantique. Sic. Actuellement elle est limitée à 570 tonnes par an, mais il faut réduire ce quota à zéro, selon la Commission, car le nombre des bars serait passé en dessous de son niveau de sûreté biologique.

    Les ministres de l’UE sont censés approuver en décembre cette interdiction de la pêche d’un des meilleurs poissons.

    S’ils le font, ce sera encore une bonne nouvelle pour les Norvégiens. Déjà, en raison des quotas, ils ont le monopole du cabillaud en Europe une bonne partie de l’année, et là ils auront le monopole du bar toute l’année…

  • Terrible Brexit

    A la surprise générale (puisque le Brexit est censé être une apocalypse anglaise) le constructeur japonais d’automobiles Nissan annonce qu’il va construire deux nouveaux modèles dans son usine de Sunderland.

    Theresa May a déclaré que cette « magnifique nouvelle » était un « vote de confiance » pour la Grande-Bretagne.

    *

    la croissance britannique a été de 0?5% au troisième trimestre. Le Trésor prévoyait une baisse de 0,1% à cause du choc du référendum.

  • Margrethe et les migrants

    Margrethe II est reine du Danemark depuis… 1972. Elle n’intervient pas dans les débats politiques, car ce n’est pas son rôle. Néanmoins elle a déjà montré qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche, et elle récidive, dans un livre rédigé avec le journaliste danois Thomas Larsen. Pour parler de l’immigration. Et pour en parler de façon responsable, en harmonie avec son peuple.

    Le gouvernement est exclusivement composé de membres du parti libéral du Premier ministre Rasmussen (34 sièges au Parlement), mais il doit s’appuyer notamment sur le parti du peuple danois (37 sièges) – le parti dit populiste qui a véritablement renversé la domination sociale-démocrate, pour avoir une majorité. C’est pourquoi les contrôles aux frontières ont été rétablis, une loi permet aux autorités de saisir les actifs des migrants pour payer leur séjour, et le pays n’a accueilli que moins de 15.000 « réfugiés ».

    « Ce n’est pas une loi de la nature que l’on devienne danois en vivant au Danemark, dit la reine. Cela n’arrive pas nécessairement. Nous pensions que ces choses-là se faisaient d’elles-mêmes. Que si vous marchez dans les rues, de Copenhague et buvez l’eau municipale et prenez le bus municipal, vous devenez vite un Danois. C’était tellement évident pour nous que nous pensions que c’était évident aussi pour ceux qui s’installent pour vivre ici. Ce ne l’était pas. »

    Il n’y a pas eu de problème avec les migrants d’Asie du Sud-Est, mais ceux qui viennent du Proche Orient « mettent longtemps à trouver leurs marques ».

    Elle admet que l’ampleur des nouvelles arrivées à travers l’Europe ces 18 derniers mots ont changé son opinion sur l’immigration qu’elle trouvait « géniale », comme tous les Danois, dans les années 60 quand elle était jeune.

    A propos des « valeurs culturelles » qu’apportent les nouveaux migrants elle dit : « Nous ne pouvons pas prétendre qu’elles vont s’estomper d’elles-mêmes. Elles ne le feront pas. Beaucoup d’entre nous pensaient que les gens qui viennent dans un lieu étranger sont une sorte de papier buvard qui absorbe tout ce qui est nouveau pour eux. Et la tâche devient plus difficile quand arrivent en même temps tant de gens avec des coutumes diverses et une religion particulière… »

    Et elle accuse les personnalités politiques de trahir les valeurs européennes au nom du politiquement correct :

    « Si vous ne pouvez pas formuler ce pour quoi vous vous battez, il est difficile de l’expliquer aux autres. Vous devez être convaincants et, chaque fois que c’est nécessaire, taper du poing sur la table et dire : “Hé, ça ne va pas !”. »

    Le ministre de la Culture, Bertel Haarder, a déclaré que la reine exprimait les préoccupations de nombreux Danois. Il a ajouté : « La reine a décrit précisément le cheminement par lequel sont passés beaucoup d’entre nous. Je me rappelle que je disais, au début de mon mandat comme ministre de l’Intégration, que le nombre de migrants et de réfugiés n’avait pas d’importance tant qu’ils trouvaient du travail. Cela sonnait bien, mais malheureusement ce n’est pas vrai. C’est le nombre le problème. »

  • Fuyons… en Hongrie

    Les Allemands sont de plus en plus nombreux à s’installer en Hongrie : un pays moins cher et... sans migrants.

    « Tous me parlent de leur crainte d’être envahis par les étrangers, c’est la raison principale de leur déménagement », dit le patron de la première agence immobilière hongroise.

  • Viktor Orban

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    La Hongrie célébrait hier le soixantième anniversaire du soulèvement antisoviétique de 1956. « Les peuples qui aiment leur liberté doivent sauver Bruxelles de la soviétisation, de ces gens qui veulent nous expliquer comment nous devons vivre dans nos propres pays », a notamment déclaré Viktor Orban. Mais cette phrase qui circule partout ne doit pas masquer le reste de son discours. Voici une traduction du compte rendu officiel de ce discours sur le site du gouvernement hongrois.

    Dans son discours, le Premier ministre a dit que « c’est une vérité millénaire » qu’il doit y avoir « l’unité dans les choses importantes, la liberté dans les autres, et l’amour en toute chose ».

    M. Orban a appelé le 23 octobre un « jour de fierté ». « Le lumineux souvenir d’octobre 1956 nous appartient à tous ; c’est un patrimoine commun qui élève et purifie, même après 60 ans. » « Nous avons à remercier les héros de 1956 pour nous avoir donné quelque chose dont nous pouvions être fiers – même pendant les heures les plus sombres de l’histoire hongroise. »

    Dans son discours, le Premier ministre a souhaité une particulière bienvenue à l’invité d’honneur de la cérémonie, le président polonais Andrzej Duda, et a décrit l’amitié entre les peuples hongrois et polonais comme une « très ancienne amitié entre deux nations courageuses éprises de liberté ». En reconnaissance de ce fait, il a déclaré : « Dieu sauve la Pologne ! »

    « Les Hongrois n’ont jamais renoncé à la liberté », a-t-il dit, soulignant que à Budapest en octobre 1956 « le cours de l’histoire a été inversé » et que, « au lieu de la révolution communiste mondiale qui était prophétisée, une révolution contre le monde communiste a éclaté ». Il a ajouté que « nous avons envoyé un message à l’Occident » : que l’Union soviétique était vulnérable, et que dans ce monde les seules étoiles permanentes sont celles du sommet des clochers.

    Les Hongrois, a-t-il continué, ont survécu à l’occupation communiste et soviétique, et ils peuvent aujourd’hui se tenir « la tête haute, comme les fils et les filles, sûrs d’eux-mêmes, d’une Hongrie forte », ajoutant qu’ils ont renversé l’Etat du parti communiste, renvoyé les Russes chez eux, et débarrassé leur pays des « conséquences résiduelles de la dictature ».

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  • Fantasme européiste

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    « En Pologne, les femmes font vaciller les piliers du pouvoir »

    « Les Polonaises manifestent de nouveau ce dimanche et ce lundi. Elles pourraient réussir, là où l’opposition, la Commission européenne et autres contestations ont échoué, à redessiner la carte politique polonaise. »

    Sic.

  • Salaud d’Orban

    « Le plus grand quotidien de Hongrie a été fermé à l’improviste samedi (8 octobre), renforçant les craintes quant à la répression des médias critiques par le gouvernement. »

    Telle est l’« information » selon le site EUobserver, et telle qu’elle est répercutée partout.

    Le même site dit aussi, en légende d’une photo :

    « Les éditions imprimées et en ligne de Nepszabadsag ont été brutalement fermées samedi, suscitant des protestations et une fois encore l’inquiétude quant à la démocratie “illibérale” de Viktor Orban. »

    Bien entendu, la Commission européenne se dit « très préoccupée » de la liberté de la presse en Hongrie…

    En bref, même si on évite de le dire aussi clairement, mais c’est ce que tout le monde comprend ou croit comprendre : ce salaud d’Orban, l’immonde dictateur hongrois, a supprimé le quotidien d’opposition, qui était le plus grand quotidien du pays.

    Or tout cela est faux. Nepszabadsag (Liberté du peuple), qui était le journal du parti communiste et qui est aujourd’hui un journal de gauche libérale, fut en effet (forcément) le premier quotidien hongrois. Mais depuis lors il n’a cessé – forcément - de dégringoler, et ces dix dernières années il a perdu les trois quarts de son lectorat, malgré la reprise en mains par un groupe suisse qui a fusionné avec le groupe Axel Springer puis avec l’empire multicartes Vienna Capital Partners…

    Or le tirage du journal, qui était à sa grande époque de 300.000 exemplaires, est tombé à moins de 40.000, accumulant des pertes à hauteur de 18 millions d’euros.

    Bref, le gouvernement Orban n’y est pour rien.

    En outre, Nepszabadsag n’est plus le plus grand quotidien de Hongrie, puisque Metropol (du groupe Metro, gratuit) tire à 300.000 exemplaires et que deux autres quotidiens ont un tirage équivalent à celui du défunt.

    La vérité est que la gauche étant aujourd'hui inexistante en Hongrie, son journal l'est aussi.