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« Racisme et xénophobie » : les nouveaux Tartuffe

Voici le texte de la superbe intervention de Bruno Gollnisch, hier au Parlement européen.

Voici venir une nouvelle fois un énième rapport sur la prétendue montée de l'extrémisme en Europe. Conseil, Commission, groupes politiques, ils sont venus, ils sont tous là !

Comme d'habitude, cette rhétorique est nulle intellectuellement, scandaleuse politiquement, perverse moralement. Intellectuellement nulle, parce que toutes les idées nouvelles en religion : le christianisme, dont certains d'entre vous osent se réclamer, en politique le libéralisme ou le socialisme, en science des idées aujourd'hui aussi évidentes que la rotondité de la terre ou sa rotation autour du soleil ont d'abord été considérées comme extrémistes, hérétiques, subversives, inadmissibles.

Il ne suffit pas de diaboliser une opinion pour la discréditer. Il faut dire en quoi elle est fausse. Le scandale politique, c'est vous qui le suscitez, vous qui êtes au pouvoir et qui, au lieu de résoudre les problèmes, affichez un programme de combat de l'opposition.

Vous révélez ainsi votre incapacité à résoudre le problème de l'immigration-invasion dont vous êtes, délibérément ou par lâcheté, les visqueux collaborateurs.

Vous avouez ici votre échec économique, votre échec social, votre échec culturel, votre échec moral, votre échec éducatif. Et au lieu de changer votre catastrophique politique, vous ne songez qu'à l'élimination de ceux qui protestent ou qui vous critiquent.

Mais c'est moralement que votre attitude est la plus répugnante. Vous assimilez frauduleusement les actions violentes ou terroristes à la légitime réaction des peuples d'Europe contre la destruction de leur identité. Tartuffe que vous êtes, vous voulez les priver de parole et de représentation politique !

Vous êtes les pharisiens de la démocratie. Comme le dit l'Ecriture : Sépulcres blanchis ! Tout n'est que peinture blanche à l'extérieur : vous parlez des droits de l'homme, de la liberté d'expression, des valeurs de l'Europe, de la tolérance. Mais tout n'est que cadavre et pourriture à l'intérieur. Ces droits dont vous avez plein la bouche, vous les refusez à ceux qui ne pensent pas comme vous.

Démocrates en peau de lapin, vous avez peur des peuples auxquels vous refusez de se prononcer par referendum. Ce seul mot, cette seule réclamation vous terrorise, et l'on voit ceux dont les pères défilaient dans la Hitler Jugend proposer aujourd'hui de supprimer les droits de ceux qui défendent leurs libertés nationales, parlementaires, politiques et civiques.

Tout cela serait odieux, si cela n'était pas grotesque. Les générations futures vous jugeront comme elles ont jugé ceux qui ont livré Rome aux Barbares. Puissent-ils, ces barbares, vous traiter un jour comme vous méritez de l'être. Dans le désastre actuel, ce sera notre consolation et notre ultime éclat de rire.

Commentaires

  • Superbe discours de Bruno Gollnisch en effet, qui est vraiment un homme de grand talent et de génie.

    Ce discours devrait être médité par certains hommes qui se revendiquent d'une droite soi-disant "décomplexée."
    Je pense à un de Villiers, à un Gérard Gachet (l'homme de droite "décomplexée" qui s'octroit désormais un devoir de réserve) ou à un Ivan Rioufol qui, parfois, adoptent ce genre de discours mais n'agissent jamais en cohérence avec leurs propos.
    Ils continuent à idéaliser de Gaulle tout en condamant le massacre des harkis; ils déplorent la culture de la repentance, l'immigration invasion, la culture de mort mais ont voté pour Chirac, l'artisan principal de la décadence dans notre pays. Ils constatent le déni de démocratie à propos du"mini-traité" européen mais continuent de soutenir le bonimenteur Sarkozy. Que d'incohérences, que de reniements!!! Ils vont vous faire le discours du "vote utile", mais utile pour qui? Ils condamment le terrorisme intellectuel, mais qu'ont-ils fait entre les deux tours en 2 002 et surtout, pour qui ont-ils voté?

    Je n'en veux pas au peuple de France qui se fourvoit à voter pour l'établissement, mais à ces gens de droite qui adoptent des lignes proches de la droite nationale. Car ces gens là connaissent la réalité du pays, mais pour des raisons purement de confort, de soi-disant d'honorabilité, continuent de voter et d'appeler à voter pour les artisans du déclin français. Je méprise ces lâches et ces tiédes.

    La droite nationale doit absolument boycotter ces gens-là, ne plus acheter leurs journaux (Figaro et Valeurs actuelles), pratiquer le rassemblement de toutes les tendances de la droite nationale et adopter un programme et un discours pour le peuple. Rappelons-nous que c'est une jeune fille du peuple, Jeanne d'Arc, qui a sauvé la France.

  • Texte magnifique de B. Gollnisch. J'ai relevé de superbes passages :

    - "Vous assimilez frauduleusement les actions violentes ou terroristes à la légitime réaction des peuples d'Europe contre la destruction de leur identité"
    - "Vous êtes les pharisiens de la démocratie"
    - "Démocrates en peau de lapin, vous avez peur des peuples auxquels vous refusez de se prononcer par referendum"

    Je pense qu'il a du troubler la digestion des bons bourgeois du Parlement Européen !

  • Preuve est faite que Bruno Gollnisch a recouvré une pleine santé !

    Longue vie à Monsieur Gollnisch, puisse-t-il nous régalr encore longtemps d'aussi belles saillies !!!

  • Pour memoire, beaucoup de ces idees sont expliques et detaillees sur le nouveau site: http://musee-immigration.com/
    qui est une forme de wikipedia, auquel on peut s'inscrire et qu'on peut completer.

    Il y a beaucoup a dire...

  • Fabuleux discours !! Je crois que l'histoire pourra attribuer un certain nombre de décorations à cet homme qui défend le peuple envers et contre tous, ainsi qu'à son parti et bien sûr, son Président !!

    Longue vie à M. Gollnisch, ça oui, car la France en a vraiment un besoin vital !!

  • Bravo à Bruno Gollnisch qui nous gratifie là d’un très grand discours.
    D’accord avec Joseph, concernant les politiciens qui reprennent les mots de la droite nationale, mais la trahissent dans les actes. Ils sont lâches et veules.
    Merci, Bruno.

  • Superbe discours de B.Gollnisch merci à lui. Pourquoi les françains ne peuvent avoir accès à la réalité des discours et du programme du FN ?

    Ou sont les gaullistes qui ont voté Sarkozy, ou sont les catholiques ayant appelé à voter pour l'homme qui rend la charte des droits fondamentaux supérieure à la Constitution française ?
    C'est clair, c'est un coup d'état. De toute façon pour ce permettre de tels procédés, l'UE est morte car elle ne peut aller que vers plus de mensonge, plus de violence juridqieu et politique (voir censure des contestataires hier).

    J'étais hier à la manifestation de PM Couteaux, mais ou les mobilisation à hauteur de la gravité de l'évènement.

    Je viens de voir le JT de TF1 et de La 2 sur l'UE. Le sujet est en 3ème et 2ème position respectivement. La 2 très bon, c'est le même texte, c'est une question d'apparence, les nonistes protestent. TF1 est écoeurant de cirage de pompe, aucune mention d'un malaise ou de critiques... Tout va bien. L'ordre regne.

  • Ce texte de Bruno Gollnisch étant une bombe de lucidité, de courage, de force, pardonnez de vous le dire comme ça, mais je vous pique le texte en entier pour le mettre en ligne chez moi. Vive les triples pontages, et vive Gollnisch !
    Jocelyn.

  • Magnifique diatribe de la part de Bruno Gollnisch. Quelle vérité impossible à supporter pour tous ces élus ( Les micros ont même été coupés). Quelle force ! B.Gollnisch devient notre Héraut Européen ! car ce qu'il dit est valable pour tous les peuples européens. Nous sommes tous concernés et nous devons unir nos forces de résistances au niveau européen. Curieusement la seule vraie UNION de tous ces peuples européens trahis et piétinés par ces "apprentis totalitaires" va se réaliser CONTRE CE GRAND REICH TOTALITAIRE que même hitler n'a pas réussi à installer. Ces élus sans consciences, cyniques, carrièristes seront tout comme leur grand prédécesseur, balayés par les Peuples.
    TOUS ENSEMBLE VOICI LE MOMENT VENU DE REAGIR.

    Moi j'ai déjà commencé à mon faible niveau ! Pas un jour ne se passe sans que je manifeste mon dégout, ma révolte auprès de députés et sénateurs par courrier ou surtout par email (moins cher).
    J'utilise le fichier de l'Assemblée et du Sénat d'internet.
    j'ai aussi faxé ( environ 32 à Strasbourg) mon indignation concernant l'utilisation exclusive de l'anglais comme langue de travail.
    Faites comme moi, écrivez et manifestez-vous constamment. Dès mise à la retraite dans un an j'ai comme projet de développer un réseau de résistance. J'enrage de ne pouvoir faire autrement.
    Sid

  • Quelle verve a Bruno! Il me rappelle cette belle tirade de Ruy Blas:

    BON APPÉTIT, MESSIEURS !
    [Ruy Blas, premier ministre du roi d’Espagne, surprend les conseillers du roi en train de se partager les richesses du royaume.]

    RUY BLAS, survenant:
    Bon appétit, messieurs !

    Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude. Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.

    Ô ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
    L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
    Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
    Que remplir votre poche et vous enfuir après !
    Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
    Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
    – Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
    L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur,
    Tout s'en va. – nous avons, depuis Philippe Quatre,
    Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ;
    En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ;
    Et toute la Comté jusqu'au dernier faubourg ;
    Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues
    De côte, et Fernambouc, et les montagnes bleues !
    Mais voyez. – du ponant jusques à l'orient,
    L'Europe, qui vous hait, vous regarde en riant.
    Comme si votre roi n'était plus qu'un fantôme,
    La Hollande et l'Anglais partagent ce royaume ;
    Rome vous trompe ; il faut ne risquer qu'à demi
    Une armée en Piémont, quoique pays ami ;
    La Savoie et son duc sont pleins de précipices.
    La France pour vous prendre attend des jours propices.
    L'Autriche aussi vous guette. Et l'infant bavarois
    Se meurt, vous le savez. – quant à vos vice-rois,
    Médina, fou d'amour, emplit Naples d'esclandres,
    Vaudémont vend Milan, Leganez perd les Flandres.
    Quel remède à cela ? – l'État est indigent,
    L'état est épuisé de troupes et d'argent ;
    Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères,
    Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères.
    Et vous osez ! ... – messieurs, en vingt ans, songez-y,
    Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
    Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
    Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
    Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
    A sué quatre cent trente millions d'or !
    Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! ... –
    Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres,(1)
    Vont battant le pays et brûlant la moisson.
    L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
    Comme si c'était peu de la guerre des princes,
    Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
    Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
    Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
    Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
    L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d'oeuvres.
    Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
    L'Espagne est un égout où vient l'impureté
    De toute nation. – tout seigneur à ses gages
    À cent coupe-jarrets qui parlent cent langages.
    Génois, sardes, flamands, Babel est dans Madrid.
    L'alguazil (2), dur au pauvre, au riche s'attendrit.
    La nuit on assassine, et chacun crie: à l'aide !
    – Hier on m'a volé, moi, près du pont de Tolède ! –
    La moitié de Madrid pille l'autre moitié.
    Tous les juges vendus. Pas un soldat payé.
    Anciens vainqueurs du monde, Espagnols que nous sommes.
    Quelle armée avons-nous ? À peine six mille hommes,
    Qui vont pieds nus. Des gueux, des juifs, des montagnards,
    S'habillant d'une loque et s'armant de poignards.
    Aussi d'un régiment toute bande se double.
    Sitôt que la nuit tombe, il est une heure trouble
    Où le soldat douteux se transforme en larron.
    Matalobos (3) a plus de troupes qu'un baron.
    Un voleur fait chez lui la guerre au roi d'Espagne.
    Hélas ! Les paysans qui sont dans la campagne
    Insultent en passant la voiture du roi.
    Et lui, votre seigneur, plein de deuil et d'effroi,
    Seul, dans l'Escurial 4, avec les morts qu'il foule,
    Courbe son front pensif sur qui l'empire croule !
    – Voilà ! – l'Europe, hélas ! Écrase du talon
    Ce pays qui fut pourpre et n'est plus que haillon.
    L'état s'est ruiné dans ce siècle funeste,
    Et vous vous disputez à qui prendra le reste !
    Ce grand peuple espagnol aux membres énervés,
    Qui s'est couché dans l'ombre et sur qui vous vivez,
    Expire dans cet antre où son sort se termine,
    Triste comme un lion mangé par la vermine !

    Acte III, sc. 2


    1. Les routiers et les reîtres sont des soldats mercenaires.
    2. L’alguazil est un agent de police ou de justice espagnol.
    3. Matalobos est un bandit renommé. - 4. L’Escurial est le château où vit le roi d’Espagne.


    Ce texte a été donné à l'épreuve de français du baccalauréat
    en Amérique du sud, séries générales, en 1996

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