Hier avait lieu au Parlement européen la proclamation solennelle de la Charte des droits fondamentaux. Les députés de l'ancien groupe ITS, dont ceux du Front national, et certains députés d’extrême gauche ont brandi des pancartes réclamant un référendum sur le nouveau traité, et ont hué les discours du président de la Commission , du président du Parlement et du président en exercice de l’Union européenne.
Cette cérémonie était censée accroître la visibilité de la charte, à défaut de pouvoir rendre compréhensible le nouveau traité.
Les perturbateurs ont été sévèrement condamnés par les présidents des groupes politiques « respectables ». Ils sont pourtant l’honneur de ce Parlement. Quand on écrira l’histoire de l’Union européenne, on se souviendra qu’il y eut des députés pour protester contre la dictature et réclamer le respect de la démocratie.
Le Communiqué de Bruno Gollnisch
La Charte des Droits fondamentaux, ancienne partie II de la défunte Constitution européenne, a été proclamée solennellement ce mercredi 12 décembre à Strasbourg, au Parlement européen, et signée par les Présidents des trois institutions (Parlement, Commission, Conseil). Cette "cérémonie" avait pour but de faire croire à la légitimité d'un texte, simplement publié au journal officiel de l'UE, et qui a pourtant été rejeté par référendum par les deux seuls peuples ayant été consultés par un référendum contraignant en 2005.
Cette proclamation est une parodie de démocratie, symbole de la volonté d'une petite élite ultra-européiste de faire passer en force la défunte Constitution, morcelée et présentée dans un ordre différent mais identique quand au fond, et désormais baptisée traité de Lisbonne.
C'est pourquoi les députés de la coordination Identité, Tradition, Souveraineté ont tenu à manifester à cette occasion le véritable sens, pour eux, des mots "droits", "citoyens" et "démocratie" en réclamant la consultation de tous les peuples européens sur la Constitution bis au cri de "referendum !". Plusieurs dizaines de leurs collègues ont procédé de même.
La réaction de l'Etablissement (envoi d'huissiers, qui n'en pouvaient mais, pour tenter de faire cesser la manifestation, insultes et menaces de sanctions) est elle aussi symbolique : la seule opinion admise dans un Parlement qui prétend pourtant donner des leçons de démocratie au monde entier est la soumission silencieuse et l'acceptation béate de la dictature bureaucratique de l'Union européenne.
Commentaires
Paul-Marie Coûteaux, et sans doute quelques-uns de ses collègues, a également participé à cet incident et brandi une pancarte. Dixit l'intéressé hier à Radio Courtoisie. Il n'y avait donc pas que l'ex-ITS et l'extrême-gauche. Juste pour la précision. Et bravo à M. Gollnisch pour son intervention citée dans un autre message de M. Daoudal, c'est du Cicéron !
depuis DAUDET leon la FRANCE n'avait pas eu un parlementaire de ce calibre supérieur