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Les socialistes et le congrès

Paul Quilès se dit « atterré » par la décision son parti de boycotter le congrès de Versailles : « Que l’on soit favorable ou non à ce traité, copie conforme du projet de Constitution européenne, refusé par le peuple français en 2005, c’est à lui et à lui seul de s’exprimer à nouveau par référendum. C’est une question de cohérence et de démocratie », dit-il. Or, « boycotter ce congrès, c’est accepter que le référendum n’ait pas lieu », car il aurait été possible de réunir 2/5e des parlementaires contre la révision constitutionnelle.

D’après l’AFP, ce sont plusieurs dizaines de parlementaires socialistes qui ont exprimé leur détermination à se rendre au congrès.

Face à cette fronde de grande ampleur, François Hollande a déclaré aujourd’hui, lors de ses vœux à la presse, que « sur cette question-là il y a des règles de la liberté de conscience »...

Il a ajouté que même si les tous les députés socialistes votaient non, on n’atteindrait pas les 2/5e. Il n’a peut-être pas tort. Mais ce n’est pas en désertant qu’il pourra le vérifier.

Commentaires

  • Le PS est lamentable. Cela dit on voit que les élus sont sous la pression des militants.

    Cela vaut le coup d'écrire à nos députés et sénateurs (de gauche et de droite) pour faire part de nos doléances. A l'instar de ce qui se passe au PS, à "droite" aussi on derait trouver des gaullistes (des vrais) pour voter contre à la dernière minute.

    Ex. de lettre proposée dans "L'indépendance" de PM COUTEAUX par un lecteur :

    "Je n'accepte pas la manière dont M. Sarkozy traite le peuple français en se proposant de faire avaliser par le congrès un nouveau traité européen, copie du projet de constitution rejeté par ce même peuple.
    Je vous informe que si vous votez au congrès en faveur de ce projet de traité, j'utiliserai de la dernière liberté politique qu'il me reste encore, en ne votant pas pour vous ou votre parti aux futures élections (municipales de mars prochain).
    J'ajoute pour conclure que je suis très inquiét des dérives anti-démocratiques de la classe politique française dans son ensemble, dérives qui se sont fortement accentuées à l'occasion du débat sur le projet de constitution européenne rejeté par le peuple français en mai 2005".

    Je trouve cela pas mal...

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