Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Le Conseil constitutionnel a décidé, sans surprise, que la ratification du traité de Lisbonne exigeait une révision de la Constitution.
Cela va de soi, puisque l’article 88 ajouté en 2005 disait que la République française participe à l’Union européenne selon les conditions fixées par la Constitution européenne, comme si celle-ci était déjà ratifiée, alors qu’elle fut rejetée par le peuple français trois mois plus tard.
Mais ce qui importe surtout est que le Conseil constitutionnel reprend une à une les raisons pour lesquelles la Constitution européenne rendait nécessaire une modification de la Constitution française. Il montre que toutes les nouvelles atteintes à la souveraineté française contenues dans la Constitution européenne se retrouvent dans le traité de Lisbonne.
C’est une nouvelle confirmation, si besoin était, que le traité de Lisbonne est le même que le traité constitutionnel rejeté par les Français en 2005.
C’est la preuve que, si le peuple français devait être consulté en 2005, il doit de nouveau, impérativement, être consulté en 2008.