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Eglise - Page 72

  • Routine

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    Le pape s’est prosterné devant deux musulmans (et un bouddhiste) à qui il a lavé les pieds, soulignant lourdement que c’était un travail d’esclave*…

     

    * Ce qui en plus n'est pas vrai, comme le montre ce que dit Jésus au pharisien Simon (Luc 7, 44) : "Et s'étant tourné vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison ; tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes et les a essuyés avec ses cheveux."

  • Ecosse anticatholique

    Traduction d’un article de Life Site :

    Un membre du Parlement écossais demande que soit fait davantage pour protéger les catholiques, après qu'un rapport a révélé qu'ils sont le plus touchés par les délits et crimes de haine motivés par la religion en Écosse.

    Les catholiques ne représentent que 15% de la population écossaise, mais subissent 57% des crimes et délits motivés par la religion.

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  • En Chine

    Mgr Vincent Guo Xijin est revenu chez lui hier.

    Il avait été enlevé pour qu’il ne puisse pas célébrer une messe chrismale anticipée. Comme il a refusé de concélébrer aujourd’hui la messe chrismale avec l’évêque officiel excommunié, il a interdiction de célébrer quelque messe que ce soit.

    On n’ose imaginer que le Vatican profite de la situation pour remplacer l’évêque fidèle et persécuté par l’évêque excommunié à la solde du régime communiste…

  • En Chine (et au Vatican)

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    Mgr Vincent Guo Xijin, évêque clandestin de Mindong (Fujian) a été enlevé par la police la nuit dernière, ainsi que le chancelier du diocèse, le P. Xu.

    Hier il avait été convoqué au Bureau des Affaires religieuses. Dans la soirée il était de retour à la résidence épiscopale. On l’a vu faire des bagages. A 22 heures la police est venue le chercher.

    On ne sait pas ce qui s’est dit au Bureau des Affaires religieuses, ni évidemment où l’évêque a été emmené. Le même scénario avait eu lieu l’an dernier avant Pâques, pour l’empêcher de célébrer le Triduum avec les fidèles. Selon certains d’entre eux, il avait été enlevé pour avoir refusé de célébrer la liturgie pascale avec l’évêque officiel, Mgr Vincent Zhan Silu.

    Mgr Guo Xijin est l’un des deux évêques fidèles à Rome que l’envoyé du Vatican, Mgr Claudio Maria Celli, avait rencontrés pour leur demander de laisser la place à l’évêque excommunié, comme signe de l’accord historique en gestation entre le Vatican et la Chine communiste.

    Les communistes chinois ont aujourd’hui beau jeu de faire valoir à Mgr Guo Xijin que c’est eux qui sont en accord avec le Vatican…

    *

    Le P. Ding Zhanmin, curé clandestin de Beishaliang, en Mongolie intérieure, a été arrêté le 19 mars et conduit, sous escorte d’agents du Bureau des Affaires religieuses, à Xilin Gol, où il devra travailler la terre…

    Les autorités avaient souvent alterné les menaces et les promesses envers le P. Ding Zhanmin, afin qu’il intègre l’Eglise officielle, dont les prêtres célébreront le Triduum pascal dans sa paroisse…

    Selon des témoins, l’un des grands arguments des autorités est que « même le Saint-Siège fait maintenant des concessions »…

  • “Les” théologiens européens

    Si l’on en croit La Croix, « les théologiens européens prennent la défense de Peter Hünnermann », que Benoît XVI a osé critiquer dans sa lettre à Mgr Viganò. La Repubblica va jusqu’à titrer : « Les théologiens européens répondent aux attaques de Ratzinger ».

    Ce ne sont évidemment pas « les » théologiens européens, mais l’Association européenne de théologie catholique, dont le président fondateur fut… Peter Hünnermann, qui en est toujours président d’honneur. Association hébergée par l’université catholique de Louvain (qui n’est plus catholique depuis longtemps). Association nommément mise en cause par Benoît XVI dans sa lettre à Mgr Viganò comme ayant été pensée dès le départ « comme une organisation en opposition au magistère papal ».

    Mais bien sûr la clique des modernistes se croit représentante de la seule théologie qui puisse avoir droit de cité, et ne supporte pas qu’un vrai théologien et vrai pape rappelle qu’ils sont anticatholiques. Ce qui rend encore plus pertinent le propos de Benoît XVI que Mgr Viganò voulait occulter, et qu’il est donc bon de rappeler :

    Accessoirement, je voudrais vous faire part de ma surprise de voir aussi figurer parmi les auteurs le professeur Hünermann qui, au cours de mon pontificat, s’est distingué pour avoir mené des initiatives anti-papales. Il a largement participé à la publication de la « Kölner Erklärung » qui, en ce qui concerne l’encyclique « Veritatis splendor », a attaqué l’autorité magistérielle du pape de manière virulente, particulièrement sur des questions de théologie morale.  Même la « Europäische Theologengesellschaft » fondée par lui a été au départ pensée comme une organisation en opposition au magistère papal. Par la suite, le sens ecclésial de nombreux théologiens a empêché cette orientation, faisant de cette organisation un instrument normal de rencontres entre théologiens.

    On remarquera que la bienveillance habituelle de Joseph Ratzinger ne correspond hélas pas à la réalité. Les dirigeants de l’Association européenne de théologie tiennent à lui montrer méchamment que, fidèle à son fondateur, elle est toujours en opposition au magistère papal… Du moins celui de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Le communiqué de l’Association est signé de son actuelle présidente, Marie-Jo Thiel, que François a nommée membre de l’Académie pontificale « pour la vie »...

  • Affaire Viganò

    Quelques fort intéressants compléments d’information chez Sandro Magister. Notamment sur Hünermann et le pape.

  • La sortie de Mgr Staniek

    Traduction d’un article de Life Site :

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    Un prêtre éminent en Pologne a fait les gros titres après avoir dit en chaire qu'il prie pour que le pape François meure s'il ne fait pas la volonté du Saint-Esprit.

    Le Père Edward Staniek, 77 ans, spécialiste de patristique, a été recteur du Grand Séminaire de l'Archidiocèse de Cracovie de 1993 à 2001. Il a été ordonné prêtre en 1965 par Karol Wojtyła, maintenant connu comme le pape Saint Jean Paul II, et il est l'auteur de plus de 40 livres théologiques ou catéchétiques.

    Dans son homélie désormais célèbre, prononcée à Cracovie le 25 février, le père Staniek a dit qu'il prie pour que le pape François reçoive la sagesse, et il a insisté sur le fait que l'autorité du pape découle uniquement de l'obéissance à Jésus-Christ.

    « Je prie en demandant la sagesse pour le pape, pour que son cœur s'ouvre à l'influence du Saint-Esprit, et s'il ne le fait pas, je prie pour son départ rapide vers la maison du Père », a-t-il dit. « Nous pouvons toujours demander à Dieu une mort heureuse pour lui, parce qu'une mort heureuse est une grande grâce. »

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  • Viganò démissionne

    Le Vatican a rendu publique une lettre du 19 mars de Mgr Viganò au pape, disant qu’il démissionne en raison des « nombreuses controverses au sujet de son action qui, au-delà des intentions, déstabilisent le grand et complexe travail » de réforme de la com vaticane qu’il lui a confiée.

    La réponse de François est datée du 21 mars : « Après avoir longuement réfléchi et étudié avec attention les motifs de votre requête (...), je respecte votre décision et j'accepte, avec une certaine difficulté, votre démission. » Il lui demande de devenir "assesseur" de ce dicastère pour conseiller le nouveau président pas encore nommé.

    On ne sait pas où Mgr Viganò a vu de « nombreuses controverses ». On a seulement vu qu’il a inventé et mis en scène une multiple falsification d’une lettre personnelle de Benoît XVI. Et que les réactions ont fatalement été à la hauteur du scandale.

    On aurait préféré que ce soit le patron qui démissionne. Mais il ne faut pas rêver…

  • Résumé

    Pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, voici le résumé de l’histoire de la lettre de Benoît XVI, parce que c’est un scandale majeur du pontificat de François, et parce qu’il montre que ces gens-là sont capables de tout.

    Le 12 janvier, Mgr Viganò, chef de la com du pape, écrit à Benoît XVI pour lui demander « une page théologique courte et dense » sur 11 petits volumes censés montrer à quel point François est un grand théologien.

    Le 7 février, Benoît XVI répond par une lettre dont l’enveloppe porte l’indication : « Personnelle - Réservée ».

    Le 12 mars, veille du 5e anniversaire du pontificat de François, Mgr Viganò fait une présentation à la presse des 11 volumes sur le grand théologien François, et lit la lettre de Benoît XVI par laquelle le pape émérite, souligne le Vatican, fait l’éloge de son successeur et souligne la continuité entre les deux pontificats. Comme si Benoît XVI avait écrit sa lettre pour l’anniversaire. La presse mondiale titrera le lendemain sur l’appui de Benoît XVI à François pour le 5e anniversaire.

    Mgr Viganò communique une photo de la lettre, soigneusement mise en scène, où les deux dernières lignes de la première page sont floutées, et où tout le texte de la deuxième page, hormis la signature, est caché par la pile des 11 volumes.

    Face aux protestations, le Vatican publie le 13 mars le texte « intégral » de la lettre. Donc avec le paragraphe qui commence par les deux lignes floutées. Où Benoît XVI dit qu’il n’écrit que sur les livres qu’il a lus et qu’il a autre chose à faire que de lire ceux-là.

    Et le texte se termine ainsi : « Je suis sûr que vous comprendrez et je vous salue cordialement. »

    Mais le matin du 17 mars Sandro Magister fait remarquer que la position de la signature sur la seconde page laisse entendre que le texte au-dessus est bien plus long que ce qui a été communiqué, et que selon ses sources ce paragraphe serait une vive critique de certains auteurs des 11 volumes. Six heures plus tard le Vatican, sur demande de Benoît XVI selon Jean-Marie Guénois, publie enfin la vraie lettre intégrale.

    On s’aperçoit alors que le sens général de la lettre est l’inverse de ce que Mgr Viganò a fait croire, que Benoît XVI s’indigne qu’on lui demande de faire l’éloge d’un texte écrit par un théologien qui a violemment attaqué le magistère, et l’on s’aperçoit aussi que dans la dernière phrase on avait enlevé le mot « refus » : « Je suis sûr que vous comprendrez mon refus. »

    Non possumus.

    N.B. Et l'on n'a toujours pas la lettre de Mgr Viganò qui permettrait de savoir si certaines expressions du début de la réponse de Benoît XVI n'en sont pas des citations.

  • Ce que disait Benoît XVI

    Le Vatican a fini par publier l’intégralité de la lettre de Benoît XVI. En se défendant de toute censure. Ben voyons… Quand on voit ce qu’il y a dans le long paragraphe passé sous silence et caché par les brochures…

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    Soit dit en passant, je voudrais signaler ma surprise, concernant la présence parmi les auteurs du Professeur Hünermann, qui durant mon pontificat a été à l'origine d'initiatives opposées à la papauté. Il a joué un rôle de premier plan dans la publication de la “Kölner Erklärung” (la Déclaration de Cologne), qui, en relation avec l'encyclique “Veritatis splendor” a attaqué avec virulence l'autorité magistérielle du pape, spécialement sur des questions de théologie morale. De même le “Europaische Theologengesellschaft” qu'il a fondé, s'est initialement illustré comme une organisation en opposition au magistère pontifical. Par la suite, le sentiment ecclésial de nombreux théologiens a mis obstacle à cette orientation, transformant cette organisation en un instrument normal de rencontre entre théologiens.

    (traduction trouvée sur le Forum catholique)

    Et la dernière phrase aussi avait été censurée. Benoît XVI dit : "Je suis sûr que vous comprendrez mon refus."

    Addendum

    Selon Jean-Marie Guénois (Le Figaro), le texte de la lettre a été publié intégralement sur demande de Benoît XVI.