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Eglise - Page 68

  • De plus en plus absurde

    Jusqu’ici le pape ne pouvait créer que six cardinaux-évêques, correspondant aux six évêchés « suburbicaires », les diocèses suffragants de Rome (il y en a 7 mais Ostie est à part). François a constaté que le nombre des cardinaux-diacres et cardinaux-prêtres a considérablement augmenté, mais que celui des cardinaux-évêques est resté le même (forcément). Il a donc jugé « nécessaire d’élargir la composition de l’ordre des évêques ». En conséquence de quoi, il a décidé de faire « cardinaux-évêques » les cardinaux Parolin, Sandri, Ouellet, et Filoni (le secrétaire d’Etat et trois chefs de dicastères).

    Quels diocèses peuvent donc bien être ceux de ces nouveaux « cardinaux-évêques » ? Aucun, puisqu’il aurait fallu que François crée quatre nouveaux diocèses suburbicaires… Ces cardinaux ont toujours pour titre leur paroisse romaine. Ils sont évêques paroissiaux…

  • Persécution ordinaire

    François a nommé Blase Cupich, le plus progressiste des évêques américains, archevêque de Chicago (et l'a donc fait cardinal). A Chicago il y a une superbe congrégation, les Chanoines réguliers de Saint Jean de Kenty, fondée par le P. Frank Phillips en 1998, qui célèbrent dans les deux formes du rite romain. Il était à prévoir que Cupich, l’âme damnée de François en Amérique, allait persécuter les Chanoines de saint Jean de Kenty, dont l’apostolat connaît un grand succès.

    Voilà qui est fait. Le fondateur a été viré. Sur la foi de fausses accusations. Et bien qu’il ait été blanchi à 100%, Cupich refuse de le réintégrer.

    Le 12 mars dernier, Mgr Cupich annonçait sa décision de « retirer ses facultés au Rd C. Frank Phillips CR, ce qui veut dire qu’il ne peut plus rester pasteur de Saint-Jean de Kenty ni supérieur des Chanoines réguliers ». Quatre jours plus tard il écrivait « à l’équipe, aux amis et paroissiens » de Saint-Jean de Kenty qu’il avait dû retirer ses facultés au Rd Frank Phillips après avoir « appris des allégations crédibles de conduite inappropriée impliquant des hommes adultes ».

    Le samedi de Pâques, Mgr Cupich rencontra les chanoines. Il leur expliqua que l’enquête diocésaine montrait que le P. Phillips était coupable, et leur demanda de ne pas témoigner en sa faveur devant la Commission d’examen indépendante.

    Le 26 mai, la dite commission conclut que le P. Phillips « n’a violé aucune loi pénale, civile ou canonique ».

    Mais Mgr Cupich refuse de rendre le P. Phillips aux chanoines et confirme au contraire que ses pouvoirs lui sont toujours retirés. Il n’a même pas le courage de le dire lui-même, bien sûr, il le fait dire par la Congrégation de la Résurrection dont dépendent les chanoines, par une lettre du 24 juin : nous acceptons cette décision et nous espérons que chacun comprendra et bla bla bla et continuera de se souvenir du P. Phillips dans ses prières… Le pharisaïsme se porte toujours aussi bien.

  • Evêques d’Argentine

    Suite au vote par les députés d’un projet de loi légalisant l’avortement, la commission exécutive de la conférence épiscopale d’Argentine a publié un texte qui est un invraisemblable salmigondis, au lieu de rappeler l’évidence du « crime abominable » (pour ceux qui l’auraient oublié, c’est une expression de Vatican II…) et de condamner clairement le vote. Ceux qui sont condamnés sont les militants pro-vie parce qu’ils ne sont pas assez dans le nécessaire dialogue, et le texte se termine par une évocation de la Sainte Vierge qui elle aussi, comme tant de femmes qui veulent avorter, « a connu l’incertitude d’une grossesse inattendue ». Sic.

    Lire l’analyse de Jeanne Smits.

  • Bonne santé de l’ordinariat anglais

    L’Ordinariat de Notre Dame de Walsingham (catholiques de liturgie anglicane) fait savoir que le 30 juin prochain Mgr Bernard Longley, archevêque de Birmingham, ordonnera huit nouveaux prêtres pour son service. La messe aura lieu à l’Oratoire de Birmingham, sanctuaire du bienheureux John Henry Newman patron de l’ordinariat.

  • En marge

    L’Institut irlandais Lumen Fidei organise une « Conférence des Familles catholiques » les 22 et 23 août prochains à Dublin, pendant la « Rencontre mondiale des familles » à laquelle participera le pape.

    Cette conférence a pour but de « promouvoir l’enseignement constant de l’Eglise catholique sur le mariage et la vie de la famille », à partir de l’encyclique Casti connubii de Pie XI, « qui avait été publiée après l’attaque de la Conférence de Lambeth [la « communion anglicane »] contre le mariage en 1930 », lorsqu’elle avait été la première confession chrétienne à permettre la contraception.

    Sont annoncés à cette conférence Mgr Athanasius Schneider, le cardinal Raymond Burke, le P. Thomas Weinandy (membre de la Commission théologique internationale), Robert Royal (président fondateur de l’Institut Foi et Raison), le Dr Gerard van den Aardweg (psychologue et psychanalyste, expert dans les questions d’homosexualité, de pédophilie, et des gays dans le clergé catholique), Stéphane Mercier (viré de l’université catholique de Louvain pour avoir questionné le droit à l’avortement et l’idéologie du genre), John Smeaton (directeur de l’Association britannique pour la protection de l’enfant à naître), John-Henry Westen (rédacteur en chef de LifeSiteNews).

    Austen Ivereigh, hagiographe de François, fait très opportunément remarquer sur Twitter :

    Il fut un temps où les marginaux, lors des grands événements catholiques, étaient les groupes LGBT, les partisans de l’ordination des femmes et de “l’Eglise des pauvres”, avec les évêques qui leur étaient acquis. Aujourd’hui, les marginaux sont les traditionalistes (dont des évêques) mettant en avant une encyclique de 1930 comme un chemin pour sortir de la “confusion”.

    Voilà où nous en sommes, en effet. Etant entendu qu’en l’occurrence Benoît XVI et Jean-Paul II sont en compagnie de Pie XI parmi les marginaux de l’Eglise.

  • A Ploërmel

    Screenshot-2018-6-19 Ploërmel Messe inaugurale pour la statue de Jean-Paul II - Les Infos du Pays Gallo.png

    Plusieurs centaines de personnes ont assisté samedi à Ploërmel à la bénédiction de la statue de Jean-Paul II par l’évêque de Vannes, Mgr Centène. L’action des bouffe-curés, qui a obligé à déplacer la statue de quelques dizaines de mètres, a ainsi permis une belle manifestation de chrétienté, avec la présence des autorités civiles, du clergé, d’une importante délégation polonaise dont l’ambassadeur en personne et une chorale. La statue est aussi visible qu’avant, mais elle est sur un terrain privé…

    Mgr Centène a déclaré :

    Dans la pensée de Jean-Paul II, la croix ne peut pas être dissociée de son combat pour l’homme, pour sa dignité, pour la grandeur de sa conscience.

    Il y a dans la vie de Jean-Paul II un épisode qui illustre bien ce lien indissociable entre la croix et la liberté : c’est l’histoire d’une ville de Pologne, Nowa Huta, près de Cracovie, qui fut construite dans les années 60 pour être une ville-modèle socialiste autonome. La population connut des représailles sanglantes pour avoir empêché la destruction de la croix qu’elle avait érigée malgré l’interdiction par le gouvernement communiste. La croix ne fut pas détruite, et Jean-Paul II, alors évêque de Cracovie, soutiendra les catholiques en venant fréquemment célébrer la messe au pied de la croix.

    Enlever la croix qui surmonte la statue de saint Jean-Paul II à Ploërmel ne serait pas seulement bafouer le droit de propriété artistique du sculpteur, ce ne serait pas seulement renoncer à notre propre histoire marquée du signe de la croix, ce ne serait pas seulement renier nos propres racines. Désolidariser le pape de la croix serait un contre-sens terrible sur Jean-Paul II, sur sa personne, sur sa pensée et sur son œuvre.

    Que la croix de Ploërmel, comme celle de Nowa Huta, marque pour nous le début d’une nouvelle évangélisation, et qu’elle galvanise notre courage pour bâtir avec le Christ, et à la suite de Jean-Paul II qui nous aide à montrer le chemin, la civilisation de l’amour.

    L’abbé Guégan, archiprêtre du pays de Ploërmel, a conclu :

    Merci à toutes les personnes et associations qui ont défendu la croix, signe de paix et non de discorde. Le plus important maintenant est d’en vivre au quotidien comme vous nous l’avez rappelé Monseigneur. Soyons fiers de notre Foi en Jésus-Christ, unique sauveur qui a donné sa vie pour chacun d’entre nous.

  • Le baptême à Coutances

    Le maire de Beuzeville-au-Plain, dans le diocèse de Coutances, voulait que son petit neveu soit baptisé dans l’église du village. Ce qui paraît normal à toute personne douée de raison, mais ne l’est plus du tout dans la nouvelle Eglise. Le curé de l’ensemble paroissial de Sainte-Mère-Eglise, dont fait partie Beuzeville-au-Plain, a refusé tout net. Il veut que le baptême soit célébré à Sainte-Mère-Eglise, qui n’est qu’à trois kilomètres.

    « Comme beaucoup de prêtres en charge d’ensembles paroissiaux étendus, je ne peux pas me déplacer, avec tout ce que cela implique aussi comme logistique, dans mes 25 communes », dit-il.

    Logistique pour le baptême ? C’est grotesque.

    Le curé ne peut pas se déplacer pour célébrer un sacrement à… 3 km ? Absurde.

    Il y a évidemment une autre raison. D’autant que déjà lors du décès de l’ancien maire, qui avait consciencieusement veillé à entretenir l’église, il n’avait pas été possible d’obtenir que les funérailles s’y déroulent.

    Le maire s’est plaint à l’évêché, et l’évêché a donné raison au curé. Au motif qu’il faut favoriser « l’unité de lieu des sacrements ». Et comme le précise le curé : « Comme le baptême symbolise l’entrée dans une communauté et qu’il engage aussi le sacrement de l’eucharistie, il est important de le célébrer à un endroit où il y a une communauté. »

    En effet, dans la nouvelle Eglise, le baptême est la célébration de l’entrée dans la communauté chrétienne, avec force prises de parole des parents, des parrains et marraines, dans un joyeux tohu bohu dominical de l’assemblée réunie.

    Or selon le Catéchisme romain, rappelé par le Catéchisme de l’Eglise catholique, « le Baptême est le sacrement de la régénération par l’eau et dans la parole. » Le Catéchisme ajoute : « Le saint Baptême est le fondement de toute la vie chrétienne le porche de la vie dans l’Esprit (vitæ spiritualis ianua) et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l’Église et faits participants à sa mission. »

    Le baptême nous lave du péché originel et nous fait enfants de Dieu. DONC aussi il nous incorpore à l’Eglise PARCE QUE l’Eglise est le corps du Christ.

    Je dois dire que même chez moi où le clergé est hyper-archéo-progressiste, ça ne se passe pas comme ça. Sans doute parce que chez moi il est progressiste-libéral alors qu’à Coutances il est progressiste-dictatorial. Il est vrai aussi que mon évêque n’aurait pas donné raison au curé…

    Le maire de Beuzeville-au-Plain menace de fermer l’église et de l’abandonner si le clergé campe sur ses positions, puisque l’église ne sert donc plus à rien et qu’il était inutile de dépenser l’argent des contribuables pour l’entretenir.

    Le diocèse tonne que le maire n’a pas le droit de faire cela : « Il outrepasse ses droits, et ne respecte pas la loi de 1905 entérinant la séparation de l’Église et de l’État. »

    Véridique. Ce sont les curés qui vont faire respecter la loi de persécution de l’Eglise…

  • Impressionnant

    J’apprends qu’il y a tous les ans une rencontre des évêques catholiques orientaux d’Europe. Cette année elle a eu lieu du 14 au 17 juin à Lungro, en Calabre, pour le centenaire de la fondation de l’éparchie italo-albanaise.

    Ci-dessous l’arrivée des quelque… 70 évêques à l’église Saint-Dimitri de San Demetrio Corone samedi après-midi. Un événement historique pour ce village albanais de l’éparchie (comme à Lungro, moins de 3.000 habitants, où la divine liturgie fut célébrée le dimanche à la cathédrale Saint-Nicolas):

    (Je ne comprends pas pourquoi on ne voit que la moitié de l'image. Il faut cliquer dessus pour voir l'autre moitié...)

    Et ici la divine liturgie :

     

  • Jusqu’à la lie

    En août prochain aura lieu à Dublin, capitale du seul pays au monde qui ait légalisé l’avortement par référendum, la 9e Rencontre mondiale des familles. « Amoris laetitia est le thème directeur des trois jours du congrès pastoral et de tous les sujets choisis ».

    Il y aura évidemment le pape, et quelque 200 orateurs. Dans le programme, deux seulement sont nommés : le cardinal Tagle, et… le Père James Martin, le célèbre militant LGBT du clergé américain (et consulteur de la salle de presse du Vatican par la grâce de François).

    Sur Twitter, le Père Martin se dit « ravi d’accepter l’invitation du Vatican et de l’archidiocèse de Dublin » à parler « sur le sujet : comment l’Eglise peut accueillir les familles qui ont des membres LGBT ». Cela « envoie un message puissant de la part du Vatican envers les catholiques LGBT, leurs parents et leurs familles : vous lui appartenez et vous êtes les bienvenus ». Mon allocution aura pour titre : “Faire bon accueil et montrer du respect dans nos paroisses aux gens LGBT+ et leurs familles”. »

    L’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, président de la Rencontre, a rappelé que le livre du P. James Martin a reçu l’approbation de trois cardinaux américains, dont le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pout les laïcs, la famille et la vie.

  • Eglise invertie

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    Un « pèlerinage » pour les invertis, seuls ou en couple, et leurs familles et amis. Avec l’évêque.

    Pèlerinage avec la présence de Monseigneur Blaquart et l’intervention de Jean Michel Dunand, prieur de la communion Bethanie. Il se déroulera à Saint Jean de Braye une marche le long de la Loire, temps de réflexions, discussions sur le thème, pique nique dans le Parc des Longues Allées, puis intervention de Jean Michel Dunand et échanges avec Monseigneur Blaquart.

    Une célébration eucharistique à la chapelle Saint François conclura dans la prière cette journée de cheminement avec le Christ.

    C’est organisé par « Réflexion et partage (homosexualité et foi chrétienne) » qui milite ouvertement, sur le site même du diocèse, pour que l’Eglise reconnaisse enfin les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

    On remarquera l’immonde référence aux « pèlerins d’Emmaüs ». Dessin à l’appui. Comme si le Christ avait en quelque sorte béni leur union sur le chemin… Le chapitre 19 de la Genèse est pourtant clair sur le genre de bénédiction que ces gens-là peuvent attendre. Et l’évêque d’Orléans aura sa part.