Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La sortie de Mgr Staniek

Traduction d’un article de Life Site :

7QMktkqTURBXy85Mzc2MjFiNjA4NWM3MmRmNDc5ZDA0OWU0MGQ4MDZjNC5qcGVnkpUCzQPAAMLDlQIAzQPAwsM.jpeg

Un prêtre éminent en Pologne a fait les gros titres après avoir dit en chaire qu'il prie pour que le pape François meure s'il ne fait pas la volonté du Saint-Esprit.

Le Père Edward Staniek, 77 ans, spécialiste de patristique, a été recteur du Grand Séminaire de l'Archidiocèse de Cracovie de 1993 à 2001. Il a été ordonné prêtre en 1965 par Karol Wojtyła, maintenant connu comme le pape Saint Jean Paul II, et il est l'auteur de plus de 40 livres théologiques ou catéchétiques.

Dans son homélie désormais célèbre, prononcée à Cracovie le 25 février, le père Staniek a dit qu'il prie pour que le pape François reçoive la sagesse, et il a insisté sur le fait que l'autorité du pape découle uniquement de l'obéissance à Jésus-Christ.

« Je prie en demandant la sagesse pour le pape, pour que son cœur s'ouvre à l'influence du Saint-Esprit, et s'il ne le fait pas, je prie pour son départ rapide vers la maison du Père », a-t-il dit. « Nous pouvons toujours demander à Dieu une mort heureuse pour lui, parce qu'une mort heureuse est une grande grâce. »

Selon Polonia Christiana, un thème central du sermon de Staniek était que l'autorité dans l'Église et le simple fait d’être dirigeant dans l'Église sont deux choses différentes.

« Qui est la plus grande autorité pour moi ? Est-ce Jésus ? » demanda le prêtre. Il a expliqué que l'autorité est le respect pour quelqu'un de fiable, quelqu'un qui mérite la confiance pour une raison quelconque, comme être spécialiste dans un domaine donné. Cependant, l'autorité n'est méritée que par ceux qui sont responsables.

« Le respect d'une telle personne fait que son opinion est importante. Le fondement de l'autorité est la responsabilité d'une personne », a déclaré le théologien.

« Mon Dieu est responsabilité », continua Staniek, « et Il me fait à Son image et à Sa ressemblance. Il est Autorité. Et je dois être une autorité à 100 % responsable de mes paroles, pensées et actions. »

Le père Staniek a mis en garde contre l’hypothèse automatique selon laquelle les hommes d'Eglise professionnels sont des autorités. Il a inclus le pape, les cardinaux, les évêques, et les prêtres de paroisse parmi ceux qui peuvent avoir un pouvoir mais pas l’autorité. Être capable de donner des ordres ne signifie pas que quelqu'un a une autorité réelle, a expliqué Staniek. Tandis que la seule et unique autorité dans l'Eglise est Jésus.

« On ne peut pas vous donner l’autorité », a déclaré le prêtre, « vous pouvez [seulement] grandir en elle. La seule autorité dans l'Église est Jésus. Pas le pape, pas la hiérarchie... C'est Jésus. Et l'Église vit sur le fondement de son autorité. Quiconque dans l'Église... agit comme Jésus, alors cette personne rayonne de Son autorité. Une position élevée donne du pouvoir mais pas de l'autorité. »

Le prêtre a alors jugé que le pape François s'écarte de Jésus en faisant deux interprétations erronées de la miséricorde du Christ. Selon Staniek, François a tort à la fois d'ordonner aux églises et aux diocèses d'inviter les musulmans et d'encourager les gens en état de péché mortel à recevoir la Sainte Communion.

« Au nom de la miséricorde, [François] appelle les paroisses et les diocèses à ouvrir les portes à l'islam », a-t-il déclaré. « [C'est] une religion hostile à l'Evangile et à l'Eglise. Dans des guerres religieuses ils ont tué des millions de personnes. »

Faisant allusion à la victoire du roi polonais Jan Sobieski III sur l'Empire ottoman, Staniek a déclaré que les Polonais comprenaient mieux l'Islam que les autres.

« Nous, les Polonais, comprenons mieux que les autres qu'il n'y a pas d'option pour avoir un dialogue normal avec eux. Nous pouvons montrer de la pitié à des musulmans qui meurent de faim. Les portes des diocèses et des paroisses ne s'ouvrent qu'à ceux qui croient en Jésus-Christ », a-t-il dit.

« Le deuxième exemple d'interprétation erronée de la miséricorde ouvre les portes à la Sainte Messe, au Saint Sacrement, à des personnes qui choisissent le péché comme leur élément. Ils peuvent recevoir l'Eucharistie à condition qu'ils se convertissent et expient pour leur péché. Celui qui connaît la sainteté de la communion préfère s'agenouiller devant le [Saint-Sacrement] et se frapper la poitrine [et dire] « aie pitié de moi pécheur » plutôt que de tendre la main ou la langue vers le Pain Sacré. »

Le prêtre a dit que la vraie miséricorde demande aux grands pécheurs de se repentir, pas de les admettre à la Sainte Communion.

« Pour les impies, c'est une nourriture aussi mortelle que sacrilège », a déclaré Staniek. « Permettre à des [pécheurs endurcis] dans l'Église de prendre part à ce qui est sacré est une profanation des sacrements. »

« Quel est la motivation du pape ? Je ne sais pas », continua-t-il. « Quel est l’objectif de ses déclarations [controversées] ? Je ne le sais pas non plus. Je sais comment ces discours sont utilisés par les médias, qui visent à détruire Jésus-Christ et son Église. »

Puis Staniek a laissé tomber la bombe qui se fait maintenant entendre, tardivement, tout autour du monde :

« Je prie en demandant la sagesse pour le pape, pour que son cœur s'ouvre à l'influence du Saint-Esprit, et s'il ne le fait pas, je prie pour son départ rapide vers la maison du Père », a-t-il dit. « Nous pouvons toujours demander à Dieu une mort heureuse pour lui, parce qu'une mort heureuse est une grande grâce. »

Faisant allusion à l’évangile du jour, qui était la Transfiguration du Seigneur, Staniek a suggéré qu'il n'est pas du tout certain que le pape François, quoique puissant, participe de l'autorité du Christ. « L'Eglise du Christ n'est pas bâtie sur le pouvoir. » « Si le pape n'écoute pas Jésus au Mont Thabor, il ne participe pas à son autorité. L'Église du Christ n'est pas bâtie sur le pouvoir. Elle est bâtie sur l'autorité. Celui qui donne plus d’importance au pouvoir qu’à l'autorité est un corps étranger dans l'Église du Christ. Écoutons Jésus comme son Père nous a dit de le faire sur le Mont Thabor. »

L'homélie du Père Staniek, intitulée « Autorité et non Pouvoir », a été initialement publiée sur le site du magazine catholique Ktoś Jak Bóg ? (Qui est comme Dieu ?). Elle a été retirée. L'archevêque métropolite de Cracovie, Marek Jędraszewski, a publié une courte déclaration dans laquelle il a déclaré ressentir « de la douleur et des regrets » en prenant connaissance de l'homélie de Staniek et qu’il lui en a parlé: « Je vous assure que toute l'Eglise à Cracovie, chaque jour, prie ardemment aux intentions du Saint-Père, François, demandant au Seigneur Dieu de lui donner la grâce dont il a besoin pour accomplir l'office de Pierre dans l'Église une, sainte, catholique et apostolique », a déclaré l'archevêque le 17 mars.

Commentaires

  • L'autorité, c'est le principe du pouvoir. Aucun pouvoir n'est légitime, s'il ne reconnaît l'essence naturelle, surnaturelle et divine de ce principe. En politique, on peut-être favorable à l'absolutisme monarchique, comme l'était Hobbes, tout en promouvant une conception dévoyée de l'autorité, confondue avec le pouvoir, et qui serait d'essence contractuelle et démocratique.
    S'agissant de l'autorité suprême de la seule religion divinement révélée, son dévoiement manifeste est la preuve certaine qu'elle n'existe plus. Si le pouvoir politique hérité des principes corrompus de Hobbes, de Spinoza et de Rousseau est appelé à dégénérer peu à peu en oligarchie, en ploutocratie et en dictature des lobbies, le pouvoir religieux illégitime et dévoyé se transforme instantanément, à la tête de l'Eglise fondée par Jésus-Christ, en dictature luciférienne.

  • Dans la préparation du prétendu synode sur la jeunesse, avec ses réunions pré-synodales composées d'athées, adultères publics, prostitués des deux sexes et autres Marie-couche-toi-là de tous les continents, on voit le principe contractuel et démocratique mis en œuvre par Bergoglio : faire semblant d'écouter une jeunesse sans foi ni loi car privée de repères et d'autorité, puis engager une série de réformes iniques dont on peut être sûr qu'elles sont déjà dans la boite. Il nous refait le coup d'Amoris Laetitia. Ainsi fonctionne la démocratie à Pandemonium.

  • " Je vous assure que toute l'Eglise à Cracovie, chaque jour, prie ardemment aux intentions du Saint-Père, François"

    Je pense qu'il est imprudent de prier aux intentions de Bergoglio. On sait bien quelles sont ses "intentions" !!! et on le voit agir : la sape consciencieuse des fondements de l'Eglise...Mieux vaut prier aux intentions de Benoît XVI.

    Que Dieu nous débarrasse du pape le plus calamiteux que son Eglise ait jamais connu et le plus vite sera le mieux. Amen.

  • Toujours obéir au Christ et à Dieu, plutôt qu'à un mauvais pape...

  • Ce que Mgr Staniek énonce s’impose bien logiquement à la bonne foi et à la raison selon ce qu’en a dit St François :
    « Tout comme il est licite de résister au Pontife qui agresse le corps, il est également licite de résister à celui qui agresse les âmes ou qui dérange l'ordre civil ou, surtout, qui tente de détruire l'Église. Je dis qu'il est licite de résister en ne faisant pas ce qu'il ordonne et en empêchant que sa volonté soit exécutée ... »
    Source : De Controversiis sur le Pontife Roman , trans. Ryan Grant (Mediatrix Press : 2015), Livre II, Chapitre 29, p. 303.

    Et certainement que les prières faites dans la suite de la demande de Mgr Staniek seront exaucées. Mais à quel prix ? Il ne faut pas se faire d’illusions, même un éventuel successeur du pape François ne parviendrait pas à relever l’Eglise d’un tel anéantissement et à lui rendre sa splendeur antérieure. Car il n’y a pas que le pape qui fait ou qui défait l’Eglise, il y a tous les baptisés quel que soit leur statut, et il y a aussi tous les gouvernements selon qu’ils luttent pour elle ou contre elle. Or, plus de 90 % des baptisés catholiques sont pour Pape François, s’accommodent d’un tel pape, et presque tous les gouvernements sont hostiles au véritable christianisme et à la véritable Eglise du Christ.
    Une autre conclusion s’impose donc bien logiquement à la bonne foi et à la raison. Et Benoît XVI le sait certainement très bien, il attend le bon moment pour agir en conséquence.

  • "tous les baptisés", c'est à dire ?
    y comprenez-vous les orthodoxes, les nestoriens, les monophysites, les vieux-catholiques, la majorité (je suppose) des protestants, et les membres de diverses sectes plus ou moins nombreuses
    le Christ a promis qu'il n'abandonnerait jamais son Eglise, et il voit mieux que nous quelles conséquences aura pour elle l'imperfection de certains clercs, papes compris
    jusqu'à présent, on peut constater qu'Il est fidèle à sa promesse et que l'Eglise a survécu à des papes où à des évêques corrompus ou simoniaques; il n'y a aucune raison qu'Il oublie sa promesse dans l'avenir
    la position de ce prêtre est courageuse, mais est-elle utile ?

  • Il existe deux autres hypothèses dans le cadre de la prière pour le Pape François :
    :
    1 / que le Souverain Pontife suive l'exemple de Benoît XVI et offre ainsi à l'Eglise l'image historique de 3 papes vivants ! ...
    2 / celle qui a été évoquée ici par ...

    " La prestigieuse Université Panthéon Sorbonne, en collaboration avec plusieurs facultés françaises de droit a organisé à Sceaux les 30 et 31 mars derniers (2017) un colloque consacré à «  La déposition du Pape – Lieux théologiques, modèles canoniques et enjeux constitutionnels  ». Quinze universitaires se sont succédé pour aborder un sujet aussi difficile que surprenant, essentiellement sous un angle historique.
    .../...

    L’APPEL DU PAPE AU PAPE :
    LA « GRANDE AFFAIRE » DE L’ABBÉ DE NANTES

    http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/il-est-ressuscite/n-181-novembre-2017/lappel-du-pape-au-pape-la-grande-affaire-de-labbe-de-nantes/

  • Cela est effectivement possible, mais lorsqu’on connaît « les coulisses », il apparaît de suite que :
    1. Pape François ne suivra pas l’exemple de Benoît XVI et restera tant qu’on ne l’entrave pas.
    2. Une procédure de « déposition » est longue et laborieuse, elle prendrait plus d’un an à partir de son lancement.
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/le-pape-francois-refuse-de-repondre-aux.html
    procédure de destitution I
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/le-pape-francois-refuse-de-repondre-aux_29.html
    procédure de destitution II

    Pape François pourrait donc encore rester pendant longtemps et encore innover sous le couvert « d’exceptions à la règle » et de « nécessités pastorales locales », notamment en 2019 concernant le célibat des prêtres et le diaconat des femmes.

    Il y a la troisième option, la plus rapide : prouver que la renonciation de Benoît XVI n’est pas valide et, de facto, que l’élection de Jorge Bergoglio ne l’est pas non plus. C’est sans doute vers ce dénouement qu’on s’achemine, « la revendication du sanctuaire ». Et certainement que Benoît XVI a encore un rôle à jouer, il n’est pas rester au Vatican rien que pour amuser le monde.
    http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2018/03/20/eglise-catholique-l-option-benoit/
    Extrait : « Les partisans de cette thèse, répandue à voix basse dans certains milieux ecclésiastiques romains, sont convaincus que le meilleur moyen pour se débarrasser du Pape François est de démontrer que Jorge Mario Bergoglio n’est pas Pape, à cause de l’invalidité de son élection et/ou des modalités de la renonciation de Benoît XVI, lequel n’aurait jamais renoncé à la Papauté. »

  • qu'y a-t-il de commun entre le célibat des prêtres et le diaconat des femmes ?
    le premier est une décision de l'Eglise, qu'elle peut toujours réformer, qui n'a pas les mêmes applications en Orient et en Occident, et a déjà connu des exceptions en Occident en faveur des pasteurs protestants revenus dans l'Eglise, au moins depuis le règne de Pie XII
    autant que je puisse le savoir, le second est établi par la plus ancienne Tradition et obéit a des règles communes dans toutes les églises qui ont conservé un sacrement de l'ordre valide

  • Théofrède, vous allez à l'encontre du Nouveau Testament ! "Célibat, une décision de l'Eglise, qu'elle peut toujours réformer ?" Vous êtes sûr ?

    « L 'homme qui n'est pas marié a souci des affaires du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur. Celui qui s'est marié a souci des affaires du monde, des moyens de plaire à sa femme; et le voilà partagé. » (1 Cor 7.32-35).

    Et à celui qui aura laissé « maison, femme, frères, parents ou enfants...»" pour le suivre, Jésus promet le centuple dès cette terre (Lc 18.28-29).

    Jésus lui-même répond : « Il yen a qui ne se marient pas en vue du Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne. » (Mt 19.12) Manifestement Théofrède vous faites partie de ceux qui ne comprennent pas.

    De plus, un prêtre représente le Christ. Une femme ne peut donc être prêtre ni se marier puisque Jésus ne l'était pas.

    Bref, il y a bien d'autres manières d'aider l'Eglise quand on est marié. Etre prêtre est un sacerdoce !

  • °Anne
    "taceant muieres" cela aussi est dans l'Ecriture, que vous ne respectez donc pas à vous en croire
    pensez-vous que toutes les églises qui autorisent les prêtres à être mariés ne respectent pas l'Ecriture ?
    c'est le cas, par exemple, de l'Eglise catholique dans ses branches orientales et, exceptionnellement, en Occident aussi; c'est le cas de toutes les églises orientales, qu'elles soient orthodoxes, monophysites ou nestorienne, et de l'église vieille-catholique; je ne parle pas de celles dont les ordres ne sont pas valides; pouvez-vous me citer une église chrétienne dans laquelle il n'y ait pas de prêtres mariés
    je suppose que c'est vous qui ne comprenez pas
    enfin, je n'ai jamais parlé de "sacerdoce" féminin; que vous le citiez dans une réponse peut laisser douter de votre bonne foi

  • Très peu prennent le temps de s'informer méthodiquement et de façon permanente. Ceux qui le font savent très bien que Jorge Bergoglio n'est pas le Pape de l'Esprit-Saint tout simplement pace que la "démission" de Benoît XVI est canoniquement invalide, pour cause de motif invalide (lire Ann Barnhardt). En clair, le temps est venu de se consacrer entièrement, notamment en intelligence, à la Très Sainte Vierge Marie, Mère et modèle de l'Église, en s'accrochant à la méditation du chapelet.

  • à imprimer

  • Life Site

  • Merci à "Aube Nouvelle 14h59 - jeudi 22 mars 2018" pour cette hypothèse que je ne connaissais pas et qui nous renvoie à un évènement en contradiction avec la démission qui semble - à tout le moins forcée - de Benoît XVI, : l'annonce de la canonisation des martyrs d'Otrante ...

    http://laportelatine.org/vatican/compromissions/pape_francois_martyrs_otrante_ottomans_1305.php

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/benoit-xvi-retour-sur-une-renonciation-08-11-2013-46237_16.php

  • Cher Cryl17,
    Merci pour votre suivi. Heureux d’avoir pu vous être utile, c’est tout ce que j’ai voulu faire selon la foi et la raison (« Fidès et Ratio » - St Jean-Paul II) que je n’ai cherché à fonder que sur la Sainte Ecriture comme l’or que l’on fond dans le creuset, cette Sainte Ecriture qui est de Dieu qui ne peut ni se tromper ni nous tromper.
    N’oublions pas de remercier aussi les personnes comme Monsieur Yves Daoudal qui, grâce à leur blog, nous permettent des échanges tellement fructueux même s’ils sont parfois ballottés par les vagues tumultueuses de la confusion, de la dérision, de la division, de l’illusion et de l’incompréhension.
    Il est regrettable qu’en 2018, peu soient parvenu à reconnaître en l’œuvre de ces personnes celle directe ou subsidiaire des « deux témoins » qui nous sont tellement indispensables pour nous confirmer dans notre foi et notre raison. Ne pas les reconnaître est une erreur qui éconduit en dehors du temps et de la réalité.
    Mais ce temps des « deux témoins » touche à sa fin selon ce qu’il en a été « visionné ». Et pour moi aussi, le temps est venu de laisser toute la place à la réalité inexorable, incontournable, indéfectible.
    Cette Pâques est la dernière que nous allons célébrer sous la domination de l’esprit du monde. La prochaine sera célébrée dans la pleine effusion de l’Esprit Saint d’amour du Père et du Fils.
    Normalement, selon la Sainte Ecriture, la « revendication du sanctuaire » aura lieu fin de cette année 2018. Et cela ne se passera bien sûr pas sans tumulte et chaos, les prémices d’un dénouement viscéralement réfuté mais qui ne peut que s’accomplir comme au temps de Noé.
    Apparemment, vous réagissez selon la logique, la sincérité, le sérieux, la raison, c’est amplement suffisant pour pouvoir trouver la vérité.
    Bonne fête de Pâques dans la certitude de Jésus-Christ et de l’Espérance !

  • « démontrer que Jorge Mario Bergoglio n’est pas Pape, à cause de l’invalidité de son élection et/ou des modalités de la renonciation de Benoît XVI, lequel n’aurait jamais renoncé à la Papauté » : that's the question.
    Nous sommes nombreux à avoir l'intime conviction que Jorge Mario Bergoglio n'est pas le pape.

  • JM Bergoglio habillé comme pape?

  • Aube Nouvelle :

    "Une procédure de « déposition » est longue et laborieuse, elle prendrait plus d’un an à partir de son lancement".

    "Il y a la troisième option, la plus rapide : prouver que la renonciation de Benoît XVI n’est pas valide"


    __________________________________________

    Rien sur la terre ne peut juger François.
    "Prima sedes a nemine judicatur".
    Mettez-vous bien ça dans la tête. Et le premier évêque ou conciliabule insensés qui oseraient, seront frappés d'excommunication majeure latae sentiatiae.

    Nul n'a pouvoir de déposer un Pape régulièrement élu par un régulier conclave, avec qui tous les évêques de la terre sont en communion et font mémoire de lui dans les diptyques de toutes les messes célébrées 24 h sur 24 sous toutes les latitudes et longitudes du globe.

    Quant à la démission de Benoît XVI, souverainement prononcée par lui-même, est effective à jamais. Il est encore là pour vous le dire. Sortez donc de vos délires enfantins.

  • je pense que ce genre de mise au point est inutile : la plupart des commentateurs de ce blog, quand ils parlent du pape François, me font penser aux journalistes français quand ils parlent de Donald Trump, de Bachar elAssad ou de Vladimir Poutine, sans même se rendre compte à quel point cela les rend ridicules

  • latae sententiae
    On vit une époque formidable. Si les journalistes dont parle Théofrède faisaient honnêtement leur travail d'investigation, ils pourraient sans doute collecter et publier les indices montrant que la renonciation de Benoit XVI est frappée d'invalidité, comme le fait ici un Ploncart d'Assac, pour qui je n'ai aucune estime particulière :
    https://www.youtube.com/watch?v=Rr6T7maN8RY
    Mais ce sont à l'évidence les mêmes pseudo-journalistes, qui veulent renverser Assad, exècrent Trump et Poutine et n'émettront jamais la moindre critique à l'encontre de l'Etat d'Israël, qui se réjouissent le plus de voir un pseudo-pape œuvrer à la destruction de la sainte Eglise catholique. Ils ne feront donc aucune enquête sur la question qui nous intéresse ici.

  • il y a plus d'un siècle maintenant, on avait écrit que le travail d'un journaliste consistait à parler de ce qu'il ne savait pas et à taire ce qu'il savait, mais à l'époque les journalistes étaient en principe des gens cultivés
    de nos jours, ils sont tellement ignares qu'on ne peut plus leur appliquer que la première partie de cette définition; en outre, pour éviter qu'ils ne fassent de gaffes, on a créé pour eux des écoles où on leur apprend à répéter ce qu'exige le "politiquement correct"
    le problème principal en ce qui nous concerne est qu'il existe aussi un "politiquement correct" à l'usage des "catho tradi" dont on a sur ce blog des exemples affligeants donnés par des commentateurs qui mériteraient d'être journalistes
    ce n'est pas nouveau; l'abbé Coiffet, que je connaissait en tant que lyonnais, qui fut entre autres le chef de troupe d'un de mes frères, m'a raconté des anecdotes particulièrement réjouissantes sur ses souvenirs du séminaire d'Ecône et des années de ministère qui ont suivi; il reconnaissait par exemple qu'il avait fait perdre à Mgr Lefèvre quelques héritage de vieilles dames qu'il s'était permis de remettre à leur place quand elles lui donnaient des directives sur des sujets qui ne les regardaient pas

  • En espérant ne pas sortir du sujet proposé, voici au moins une erreur constatée lors de la renonciation de Benoît XVI :
    « Commissum au lieu de « commisso »
    • La renonciation du pape est prévue au canon 332 paragraphe 2 du Code de droit canonique : « S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit » et au canon 44 paragraphe 2 du Code des canons des Églises orientales (qui dit la même chose). La seule condition pour que la renonciation soit valide est qu'elle soit faite « librement et se manifeste correctement ». (Extrait de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renonciation_du_pape)
    • La déclaration « declaro me ministerio Episcopi Romae Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare » « je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, successeur de Saint Pierre, qui m’a été confié des mains des cardinaux le 19 avril 2005″ ne serait pas valide. La phrase en latin est inintelligible parce qu’elle contient une erreur grammaticale, car « commissum » , qui dépend de « ministère », est complément du verbe renoncer, et devrait être au datif pour concorder ; c’est à dire que Benoît XVI aurait dû dire « commisso ». La preuve de cette erreur sur l’enregistrement : http://www.youtube.com/watch?v=jJfjo8XxrJM (à 1 mn 31’)
    • Dans le droit canon traditionnel tout rescrit, bref ou bulle du pape qui contient une faute de latin est nul. Saint Grégoire VII (Registrum 1.33) déclara nul un privilège accordé à un monastère par son prédécesseur Alexandre II, « en raison de la corruption de la latinité », qui constitue « un signe tout à fait évident ». La décrétale Ad audientiam du pape Lucius III, qui figure dans le corps du droit canon (Décrétales de Grégoire IX, l. I, titre III, de Rescriptis, c. XI) pose que « la fausse latinité invalide un rescrit du pape ». Le pape interdit de prêter foi à une lettre pontificale « puisqu’elle contient une faute de construction évidente ». La glose (dans le texte officiel corrigé publié sur ordre du pape Grégoire XIII en 1582) explique à ce propos qu’un rescrit du pape « ne doit contenir aucune faute », puisqu’il est « élaboré avec beaucoup de temps ». Une faute de latin constitue une telle présomption de nullité qu’aucune preuve du contraire ne peut être admise. En outre, Benoît XVI est quelqu’un de supérieurement intelligent et il serait surprenant qu’il ait commis une telle erreur grammaticale dans un texte qu’il a eu tout le temps d’écrire et relire, à moins de la faire intentionnellement pour attirer notre attention.
    • Lors de sa dernière audience générale, Benoît XVI nous a peut-être donné un autre signe lorsqu’il a dit qu’il quittait ses fonctions « pour le bien de l’Église ».

    Il existe, sur le Web, de nombreux liens qui traitent de la validité de la renonciation de Benoît XVI et de l’élection de François. Et bien sûr, la prudence requière de recouper les informations pour en vérifier la crédibilité. Mais on ne peut quand même pas accuser tous les auteurs d’articles d’être intellectuellement malhonnêtes, surtout lorsqu’il s’agit de vaticanistes honorablement connus tels que Sandro Magister, Antonio Socci, Roberto de Mattei ou bien l’évêque Gracida. Il y a quand même des faits qui ne peuvent pas recueillir l’agrément de la bonne foi catholique tel le fait que :
    • le pape nous presse d’accueillir l’immigration de populations islamiques et l’islam,
    • le pape permet la communion aux personnes qui ne sont pas en situation régulière pour la recevoir,
    • le pape refuse obstinément et délibérément de donner une suite aux « dubia » et à la « correction filialis » en laissant ainsi s’aggraver la confusion, la dérision et l’illusion.
    Mais on peut aisément comprendre que l’apparence ahurissante de telles constatations porte systématiquement à les assimiler à du délire enfantin ou à de la comédie ridicule comme le sketch de François Pirette « Le parchemin de Saint Pierre » https://www.youtube.com/watch?v=tZfybPuZitE
    Et c’est sans doute ce phénomène qui explique la terrible parole du Seigneur Christ Jésus « … et les gens ne se doutèrent de rien … » (Mt 24:39)

  • Cette fameuse phrase en latin irrégulier (soi-disant) est devenue une tarte à la crème. Un poncif éculé. Vous ne m'apprenez rien de nouveau.

    Benoît XVI est passé outre.
    C'est sa volonté qui compte, pas les mots. Ne faites pas comme les juifs, superstitieusement attachés à la lettre. Il a fixé ensuite son jour de départ.
    Benoît XVI est toujours là pour confirmer sa démission. Il n'y est jamais revenu, ni l'Eglise ni les évêques.

  • Dommage que cette faute de latin qui invalide la renonciation ne soit pas un poncif éculé chez les vaticanistes de France 2, de La Croix ou du Figaro, qui à ma connaissance ne l'ont jamais signalée. S'ils l'avaient fait, cela aurait peut-être tout arrangé.
    Le caractère aristotélicien et thomiste de ce qui est catholique impose en effet, pour qu'un acte soit considéré comme valide, la présence d'une cause efficiente (en l'occurrence Benoit XVI), d'une cause matérielle (qui serait ici l'acte de renoncer), d'une cause formelle (les paroles de la renonciation) et d'une cause finale (ne plus être Pape). Si Benoit XVI a invalidé la forme, quelle qu'en soit la raison, il est encore le Pape.

  • Ce Pape suscite effectivement beaucoup de polémiques dans certains milieux de l'Eglise, tout en étant parfaitement le Pape de l'Eglise, avec tout l'épiscopat en communion avec lui.

    Beaucoup sur ce site ne font pas confiance au Christ. Ils s'imaginent que ce Pape est là en défaite du Christ, en impuissance du Christ et contre la volonté du Christ.

  • Pour en décider, ne faudrait-il pas d’abord commencer par croire fermement en l’Evangile du Seigneur Christ Jésus en qui on doit faire confiance sans douter de sa parole ?

    Mt 24:15-18 : « C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abominable dévastation dont a parlé le prophète Daniel établie dans le lieu saint – que celui qui lit fasse attention ! – alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison, et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. »

  • @Stravolus
    Merci pour votre suivi et votre lien très intéressant.
    Il est évident qu’il y a un rapport en une bête et les sept têtes issues de son corps : même origine, même nature, même Adn, même objectif.
    Voici quelques autres liens qui tirent les mêmes conclusions :
    http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/135096175af.html?fr=y
    Extrait : « Le pape n'a pas été élu dans les règles. Pourquoi ? La constitution apostolique "Universi dominici gregis", qui les fixe invalide expressément "toute forme de négociation, d’accord, de promesse ou d’autre engagement de quelque nature que ce soit" ayant pour but, en échange du vote promis, de lier le futur élu. »
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/un-pape-elu-de-facon-non-canonique_25.html
    Extrait : « Ceci est crédible, si l'on considère que le 10 février 2012, presque un an jour pour jour avant la démission de Benoît XVI, il a été signalé que le Pape n'avait plus qu'une année à vivre s'il ne démissionnait pas. Le Telegraph du Royaume-Uni a rapporté que le Cardinal Paolo Romeo, Archevêque de Palerme, a dit ces choses à un groupe de personnes à Beijing vers la fin de 2011.
    « Ses remarques ont été exprimées avec une telle certitude et une telle résolution que les gens à qui il parlait pensaient, avec un sentiment d'alarme, qu'une attaque contre la vie du Pape était en train d'être planifiée » indique le rapport. »
    https://gloria.tv/article/6T4KvnHhNZhV6RL3bFJiYiTvD
    Selon l’évêque retraité René Gracida (94 ans) de Corpus Christi au Texas. Dans deux articles (5 et 29 septembre) sur son blog «abyssum.org», il exprime des doutes sur le fait que l’élection de François soit « valide et licite ». Selon Mgr Gracida, la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis excommunie tout Cardinal qui participe à une conspiration pour l’élection d’un nouveau Pape : « Il ne fait aucun doute que François a fait partie d’une conspiration pour l’élire ». Pour Mgr Gracida, un cardinal excommunié ne peut élire un Pape. Mgr Gracida s’interroge sur la validité de la démission de Benoît XVI. Pour lui, « il existe des preuves que Benoît a été contraint de démissionner ». Dans ce cas, la démission serait « invalide et c’est lui Benoît XVI qui est encore le Pape.

    Il ne fait aucun doute que tant de choses cachées vont venir à la lumière par la volonté de Dieu qui ne saurait nous laisser dans une telle tromperie.

  • Patiente, ce pape autoproclamé par une certaine mafia, dont l'un des représentants s'est ouvertement affiché sur le balcon de la place saint Pierre un certain 13 mars 2013, finira bien par tomber le masque... Le temps travaille pour les serviteurs de la VÉRITÉ.

    http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/la-mafia-de-saint-gall.html

  • La renonciation est invalide à cause d'une faute en latin^^

    Selon moi, si l'on croit aux prophéties, François mourra avant Benoît XVI. Je pense qu'il sera le Pierre II le Romain, de St Malachie.
    J'avais lu que Pie X avait vu un pape marchant sur des cadavres à Rome, portant son prénom. Or les deux s'appelle Joseph^^

Les commentaires sont fermés.