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Eglise - Page 67

  • Urbanisme

    Quelque 40 personnes ont fait irruption mardi en fin de matinée dans l’église de Liangwang, dans les faubourgs de Jinan, capitale de la province de Shangong, en Chine, et ont fait sortir les trois gardiennes qui s’y trouvaient, après avoir détruit leurs téléphones portables. Puis une trentaine d’autres personnes sont arrivées avec des bulldozers et des pioches et ont entièrement démoli l’édifice et tout ce qui s’y trouvait.

    Or il s’agissait d’une église de l’Eglise officielle, dûment enregistrée en 2006.

    Le prétexte est comme d’habitude que le nouveau plan d’urbanisme impose la destruction de l’église.

    Alors qu’elle ne se trouve pas dans la zone de construction du nouveau quartier.

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  • Les collabos de l’invasion

    « L’Eglise catholique en Suède est une Eglise de migrants. Nombre d’entre nous proviennent d’autres pays et certains d’entre nous d’autres dénominations. En tant que chrétiens, nous sommes tous pèlerins sur le chemin du Royaume céleste de Dieu. Si nous sommes véritablement conscients de cette grâce, nous serons également en mesure d’être plus ouverts et accueillants envers ces migrants que Dieu nous a envoyés. Nous avons notre véritable patrie dans les cieux. Le Royaume de Dieu est notre véritable patrie. Ici-bas, nous sommes tous des hôtes, des pèlerins, des migrants. Nous ne nous appartenons pas. Nous avons la même vocation : être témoins de Jésus ici et maintenant. »

    Propos du cardinal Anders Arborelius, évêque de Stockholm, « responsable de la section migrations de la Commission CCEE de la Pastorale sociale », à l’ouverture de la Rencontre annuelle des évêques et délégués responsables de la Pastorale des migrants des Conférences épiscopales d’Europe.

    On remarquera qu’il ne parle pas de pastorale des migrants mais de pastorale des catholiques qui doivent accueillir les « migrants ». Cela dit, ça correspond au thème de la rencontre : « Un mouvement d’humanité : le flux des migrants et des nouvelles. Le dialogue et la communication pour une culture de la rencontre ». On réfléchit à comment faire pour améliorer la propagande médiatique en faveur de la tsunamigration (islamique).

    Les anges des nations et leurs saints patrons sont donc au chômage, par décret de la hiérarchie catholique (une partie du moins, car on ne voit rien de tel en Pologne ou en Hongrie…).

    Si Mgr Arborelius croit ainsi éloigner les catholiques des populistes, il se met le doigt dans l’œil (comme on va le voir en Suède aux prochaines élections, et comme on vient de le voir en Italie où le pape tient ce discours quasiment tous les jours).

    Et s’il croit ainsi attirer de nouveaux catholiques, il se met le doigt dans l’œil plus encore, et c’est le plus grave : il y a certainement des gens qui se disent que si c’est cela la doctrine catholique il faut aller voir ailleurs.

    Or ce n’est pas cela la doctrine catholique. L’Eglise a toujours prêché l’amour de la patrie. De la patrie terrestre, de la patrie charnelle. Quand le Christ dit qu’un prophète n’est pas honoré dans sa patrie, c’est bien qu’il a une patrie, qui n’est pas le ciel et qui n’est pas une fausse patrie. Le Verbe s’est incarné dans toutes les réalités charnelles. Il était de Nazareth mais il avait élu domicile à Capharnaum qui était devenu sa ville, l’évangéliste dit bien : sa ville.

  • Ils sont partout…

    Le chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP), réuni du 3 au 18 juillet 2018 au Séminaire International Notre-Dame de Guadalupe, Denton, USA, a élu hier l’abbé Andrzej Komorowski comme supérieur général pour six ans.

    Andrzej Komorowski est un prêtre polonais né en 1975, ordonné prêtre en juin 2006 par le Cardinal Jorge Medina Estévez. Il était assistant du supérieur général l’abbé John Berg depuis 2012.

    Signe des temps… Quand Andrzej Komorowski était gamin j’allais assez souvent en Pologne. Personne n’évoquait alors seulement l’éventualité qu’un prêtre polonais puisse dire la messe traditionnelle… Mais aujourd’hui on voit même un fils de Premier ministre dire une première messe dans l’église de la FSSP de Cracovie, et un Polonais devenir carrément chef de la FSSP…

    Vive la Pologne.

  • Saint Charbel

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    Une nouvelle statue géante de saint Charbel est érigée au Liban, cette fois sur les hauteurs de Hammana, dans le Haut-Metn. Elle est placée dans une zone qui donne sur les villages environnants et Beyrouth. Elle sera visible de l’autoroute nationale reliant l’est à l’ouest du pays, reliant également le Liban au réseau autoroutier du Proche-Orient qui arrive jusqu’en Arabie Saoudite.

    Celle de Faraya fait 27 mètres de haut. Celle-ci 16 mètres. Elle sera inaugurée le dimanche 22 juillet sous la présidence du patriarche maronite le cardinal Béchara Raï.

  • Bien dit

    Si les évêques ivoiriens ont déjà vigoureusement levé la voix pour dire non au projet de loi sur la “santé sexuelle et reproductive”, qui a pour but fondamental la dépénalisation de l’avortement et la procréation médicalement assistée, que le gouvernement ivoirien veut faire adopter, il convient de souligner combien de fois il est malheureux de voir nos chefs d’Etats africain, au nom d’une certaine mondialisation, s’ériger de plus en plus en véritables protagonistes de la culture de mort que veulent nous imposer obligatoirement les multinationales et les lobbies.

    C’est vraiment triste pour l’Afrique. Nos famines, nos sécheresses, nos épidémies (Ebola, cholera), nos rebellions, nos guerres fratricides, nos terroristes, n’ont-ils pas assez endeuillé notre continent pour que nos dirigeants politiques qui devraient travailler au bien-être de tous amplifient cette culture de mort par l’adoption de lois favorisant l’un des crimes les plus horribles de l’histoire humaine, que je nomme ici, l’avortement ? Il faut le dire avec force, l’avortement est un crime. Légaliser l’avortement, c’est légaliser un crime.

    Pour la Côte-d’Ivoire, ce projet de loi est une véritable régression morale et juridique. De manière morale, tout enfant dans l’espace culturel africain est un don précieux de Dieu. Il est porteur d’une espérance forte en des lendemains meilleurs. C’est pourquoi malgré la pauvreté des familles on ne refuse jamais d’accueillir un enfant même s’il en est le quinzième ou le vingtième.

    Père Donald Zagore, théologien ivoirien de la Société des Missions africaines, à l’agence Fides.

  • Sur la route de Madison

    Le 30 juin dernier, l’abbé Peter Lee, ordonné prêtre (diocésain) la veille par Mgr Robert Morlino, évêque de Madison, a célébré sa première messe dans l’une des 9 églises du diocèse dédiées à la liturgie traditionnelle : Sainte-Marie de Pine Bluff, dans la grande banlieue ouest de Madison.

    Particularité, il s’agissait d’une « missa coram episcopo » : l'évêque récite les prières au pied de l'autel avec le célébrant, en dialogue avec les autres ministres (première photo) ; l'évêque lit le propre (Introit, Graduel, Alléluia, Offertoire, Communion) ainsi que le Gloria au trône, sur un deuxième missel ; du trône l'évêque bénit l'encens, qui est ensuite apporté au célébrant à l'autel ; l'évêque donne les bénédictions au sous-diacre et au diacre respectivement après l'épître et avant l'évangile ; à l'offertoire, le sous-diacre se tourne vers le trône et demande à l'évêque de bénir l'eau à ajouter au vin ; l'évêque s'agenouille au centre du sanctuaire pour la consécration, donc le sous-diacre se déplace du côté de l'épître (troisième photo) ; et l'évêque donne la bénédiction finale.

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    Mgr Morlino est dans le collimateur du lobby LGBTQI+ pour avoir demandé à ses prêtres, en octobre dernier, que lors des funérailles d’une personne vivant officiellement ou de façon notoire avec une personne de même sexe, le survivant n’ait aucun rôle dans la cérémonie, pour éviter « scandale ou confusion ».

    Le lobby a aussitôt lancé une pétition pour demander à François de limoger cet évêque de haine et de mépris qui fait le contraire de ce que demande notre bon pape. La pétition a obtenu sa 20.000e signature ce matin même.

    Le National Catholic Reporter, qui prenait bien sûr fait et cause, et longuement, pour les pétitionnaires, soulignait que Mgr Morlino était coupable de bien d’autres méfaits :

    Auparavant, Morlino, qui est arrivé à Madison en 2003, a exhorté ses prêtres a célébrer la messe en latin en tournant le dos à l’assemblée et face à l’est, comme cela se faisait habituellement avant les réformes liturgiques du Concile Vatican II (1962-65). Il a déconseillé de communier debout, une pratique courante dans la plupart des diocèses américains, et il a interdit la distribution du vin eucharistique à la messe, déclarant que cette pratique devait être suspendue jusqu’à un renouveau du respect liturgique.

    On ajoutera que Mgr Morlino a fait d’un séminaire à l’agonie un séminaire florissant, ce qui est, selon François, le signe d’un dysfonctionnement dans le diocèse.

    On voit bien François virer Mgr Morlino au moindre prétexte. Sinon il a 71 ans et sera donc remplacé le 31 décembre 2021 le jour de ses 75 ans.

  • Crève-cœur

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    Cri d’alarme lancé du Père Rami Asakrieh OFM, de la Custodie de Terre Sainte, curé de la paroisse Sainte Catherine de Bethléem :

    « Le nombre des familles catholiques à Bethléem se réduit. Aujourd’hui, notre paroisse compte seulement 1.479 familles palestiniennes. Les chrétiens constituent 17% de la population de la ville alors que par le passé, ils étaient 90%. »

    La diminution vertigineuse de la présence chrétienne à Bethléem est liée surtout à l’exode des jeunes chrétiens. Nous tentons pour notre part, dit le curé, de freiner l’émigration en cherchant à fournir une aide à de nombreuses situations de besoin. Mais l’actuelle situation politique et économique de la ville, entourée par les colonies israéliennes, voit se multiplier le cas de fidèles au chômage, déprimés et noyés sous les dettes. A cela s’ajoute le fait que « nombreuses sont les organisations qui demandent des ressources financières au nom de Bethléem mais aucun de nos paroissiens ne reçoit un centime provenant de ces organisations ».

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  • Résistance à Paderborn

    L’archevêque de Paderborn, Hans-Josef Becker, est l’un de ceux qui viennent d’autoriser officiellement les prêtres à donner la communion aux conjoints protestants de fidèles catholiques.

    Un groupe de prêtres du diocèse, qui a constitué dès février l’association Communio veritatis pour lutter contre cette dérive, qualifie cette décision d’inacceptable.

    Ils rappellent que pour recevoir la sainte communion il faut être pleinement membre de l’Eglise catholique et être en état de grâce (Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique, 291). En outre Jean-Paul II, dans Ecclesia de Eucharistia, a souligné que quiconque nie une des vérités de foi sur l’eucharistie rend la communion illégitime. Or, rappellent ces prêtres, « cela fait partie de l’essence du protestantisme de ne pas partager la pleine foi catholique en la sainte Eucharistie ».

    En ce qui concerne le fameux canon 844 §4, le groupe reprend les explications du cardinal Brandmüller et souligne : « Aucun évêque diocésain ne peut déclarer que la situation dans un mariage mixte est une situation d'urgence grave qui rende possible l'intercommunion. » Car il s’agit de « situations extrêmes, comme la guerre, la déportation ou les catastrophes naturelles ».

    Ils soulignent encore que selon ce canon un chrétien non catholique peut recevoir une aide sacramentelle d’un prêtre catholique à condition qu’il ne puisse pas trouver de ministre de sa propre Eglise. Or en Allemagne il y a partout des églises protestantes. Mais cette précision du droit canonique montre que cette disposition vise uniquement les orthodoxes du Proche-Orient, comme l’indique clairement le paragraphe précédent (§3) : des chrétiens qui ont la même foi en l’eucharistie et qui se trouvent privés de prêtre du fait de circonstances spéciales (et comme cela ressort également de ce que disait Jean-Paul II dans le passage cité de Ecclesia de Eucharistia).

    Communio veritatis comptait au départ une dizaine de prêtres. Il s’est renforcé depuis, sans qu’on sache de combien. Ils sont menés par le Père Frank Unterhalt, de Brilon. Ce prêtre avait déjà fait parler de lui, l’an dernier, en invitant au centre paroissial un responsable de l’AfD, Malte Kaufmann, sur le thème « Une politique chrétienne est-elle possible ? ». Certains paroissiens s’étaient plaints auprès de l’archevêché, et le vicaire général avait répondu que les évêques avaient condamné plusieurs fois l’AfD et que les fidèles devaient manifester leur opposition. La conférence avait dû se dérouler sous la protection de la police (parce que bien sûr les antifas ne s’éteint pas fait prier pour intervenir). A noter que le curé doyen avait pris publiquement la défense du P. Unterhalt.

    Le canon 844 :

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  • Le renouveau de l’Eglise

    Le 26 juin, le pape a nommé président de l’Administration du patrimoine du siège apostolique Mgr Nunzio Galantino, en remplacement du cardinal Calcagno, qui a eu 75 ans au début de l’année.

    Quelques jours avant, François avait dit à un journaliste de Reuters : « Je cherche des candidats qui ont une attitude renouveau, une personne nouvelle, après tant d’années. Calcagno connaît bien le fonctionnement, mais peut-être faut-il renouveler la mentalité. »

    Citations de Galantino :

    Dans le passé, nous nous sommes concentrés exclusivement sur le non à l'avortement et à l'euthanasie. Il ne peut pas en être ainsi, au milieu, il y a l'existence qui se développe. Je ne m'identifie pas avec les visages sans expression de ceux qui récitent le chapelet à l'extérieur des cliniques qui pratiquent l'interruption de grossesse, mais avec ces jeunes qui sont opposés à cette pratique et luttent pour la qualité des personnes, pour leur droit à la santé, au travail.

    Aujourd'hui, accueillir les immigrés est une sorte de réparation, une réparation pour les dommages que nous avons accomplis pendant des années et pour les vols que nous avons commis.

    La Réforme fut, est, et sera à l’avenir un événement de l’Esprit… La Réforme commencée par Martin Luther il y a 500 ans fut un événement du Saint-Esprit… La Réforme correspond à la vérité exprimée dans la formule Ecclesia semper reformanda.

    Tel est le renouveau de l’Eglise selon François...

  • Le mot en M

    On sait qu’aux Etats-Unis, le pays de la démocratie et de la liberté d’expression constitutionnellement garantie, il y a des mots tabous, que l’on ne désigne que par leur première lettre. Le plus connu est le « mot en N ». Nous en avons nous aussi, dans certaines circonstances. Ainsi, en cas d’attentats, nous avons le « mot en M ». Le terroriste est tout ce que l’on veut, habituellement un « radicalisé », mais il ne se caractérise pas par le « mot en M ». (Autrefois on interdisait aux enfants de prononcer un mot en M, mais non, ce n’est pas celui-là.)

    Le vicaire général du diocèse de Bambari, l’abbé Firmin Gbagoua, a été tué par balle vendredi dernier.

    Vatican News en fait un article, qui ne donne aucune indication sur l’assassin, plus exactement sur le groupe d’assaillants dont faisait partie l’assassin.

    Il faut aller chercher ailleurs, pour découvrir ici que c’était « des Peuls », et là des « rebelles de la Seleka ».

    Autrement dit des musulmans fanatiquement antichrétiens.

    Mais il ne faut pas le dire, parce que ce ne serait pas bon pour le « dialogue » avec nos frères musulmans dépositaires de la religion d’amour et de paix.