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Eglise - Page 33

  • Dialogue

    Il y a donc eu comme prévu un dialogue entre le Premier ministre (c’était prévu avec le ministre de l’Intérieur, mais c’est le Premier ministre qui s’y est collé) et les évêques.

    Transcription intégrale.

    Le Premier ministre :

    — Allez vous faire foutre.

    Les évêques :

    — Merci Monsieur le Premier ministre.

  • Triomphe le Magnifique

    A lire, l’allocution de Me Jérôme Triomphe hier à Saint-Maur des Fossés.

    Bravo à tous ceux qui ont manifesté hier pour la messe, à tous ces fidèles courageux, ouvertement désavoués, voire condamnés, par les ronds de cuir de l’Eglise qui osent se dire évêques et sont incapables seulement de dire ce qu’est la messe.

    Devant le Conseil d’Etat déjà c’est Jérôme Triomphe qui a expliqué ce qu’est l’Eucharistie, pourquoi la participation à la messe est une nécessité. Mais comme la Conférence épiscopale paraît ne pas y croire, il ne pouvait pas gagner…

  • A Nantes

    En d’autres temps on aurait dit que c’est un paradoxe, mais hélas dans les temps actuels ce n’est qu’une banale illustration de l’apostasie de nombre d’évêques, particulièrement de celui-là : les catholiques veulent manifester pour la messe, la préfecture donne l’autorisation, l’évêque condamne…

    De nombreux catholiques avaient manifesté dimanche dernier devant la cathédrale de Nantes pour réclamer la messe. Ils ont décidé de réitérer dimanche prochain. Et ils ont demandé l’autorisation à la préfecture. Et la préfecture leur donne l’autorisation, non devant la cathédrale, mais place Graslin : « Les forces de l’ordre sécuriseront le secteur pour que ce rassemblement puisse s’y dérouler dans les meilleures conditions possibles. »

    Réaction de l’évêque : « L’évêque ne se reconnaît pas dans cette manifestation, dit le vicaire général. Elle s’inscrit dans un rapport de force avec le gouvernement, alors que les évêques, eux, prônent le dialogue. »

    Parce que c’était le « dialogue », de se plaindre devant le Conseil d’Etat ? Et est-ce qu’il ne faut pas être deux pour dialoguer ?

    Ils ne savent plus ce qu’ils disent, ils répètent leurs mantras qui tournent à vide. Le vide de leurs églises, qui les laisse indifférents. Comme c’était le cas des prêtres et évêques jureurs qui « prônaient le dialogue ». L’histoire repasse les plats, aux mêmes lâches complices des persécuteurs.

     

    Addendum.

    Idem à Saint-Brieuc.

  • En Chine

    Au matin du 2 novembre, deux prêtres du diocèse de Baoding de l’Eglise clandestine, ainsi que plus d’une dizaine de séminaristes et de religieuses, ont été kidnappés par des agents gouvernementaux. Quelques heures plus tard, deux séminaristes ont été relâchés.

    Le même jour, l’ancien vicaire général de Baoding, le P. Lu Genjun, a également été enlevé.

    Un prêtre fait remarquer que cela se passe peu après la prorogation de l’accord secret entre le Vatican et la Chine communiste.

    Le diocèse de Baoding, 500.000 fidèles, est un bastion de l’Eglise clandestine. Son évêque, Mgr Jacques Su Zhimin, a été arrêté en 1997 et l’on n’a aucune nouvelle de lui depuis lors.

    Son coadjuteur, Mgr François An Shuxin, après avoir passé dix ans en prison, a accepté de rejoindre l’Eglise officielle et il est depuis 2010 l’évêque officiel de Baoding, ce qui a provoqué une profonde déchirure parmi les fidèles.

  • Un cardinal…

    L’Angleterre est soumise à un nouveau confinement depuis hier, et les messes publiques sont interdites. Des évêques avaient écrit à des députés pour leur demander d’intervenir pour demander sur quelles bases précises cette décision avait été prise, et des députés avaient averti que ce serait une attaque sans précédent contre la liberté religieuse, si n’étaient pas fournies des preuves de contaminations dans les églises.

    Le 3 novembre, l’épidémiologiste Christ Whitty, médecin chef pour l’Angleterre, et sir Patrick Vallance, chef des conseillers scientifiques du gouvernement, avaient témoigné devant une commission parlementaire qu’il n’y avait pas de bases scientifiques pour fermer les églises.

    Le lendemain, le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, publiait une lettre aux fidèles où il leur demande d’obéir aux autorités civiles, citant saint Paul dans son épître à Tite… Et expliquant que « nous le faisons en solidarité avec tant d’autres auxquels sont imposées des restrictions qui impactent sévèrement leurs vies ».

    Il n’y a pas un mot de religieux dans la lettre, mais un regret face au « manque fondamental de compréhension [de la part des autorités] de la contribution essentielle des communautés de foi au bien être, à la résilience et à la santé de notre société ». Sic.

  • Le dictateur

    En 2016, François avait décidé que l’évêque diocésain était désormais tenu de consulter le Saint-Siège avant d’accorder la reconnaissance canonique à un nouvel institut religieux… diocésain : « La consultation préalable du Saint-Siège doit être entendue comme nécessaire ad validitatem pour l’érection d’un institut diocésain de vie consacrée, sous peine de nullité du décret d’érection de l’institut même. »

    C’était une façon de contrôler que des évêques un peu distraits ne reconnaissent inconsidérément des communautés un peu trop traditionnelles (au sens le plus large), d’autant que ce sont elles qui recrutent.

    Mais cela ne suffisait pas. François vient de modifier carrément le canon 579, lequel indique maintenant que les évêques doivent avoir « l’accord écrit du Siège apostolique ».

    En bref il n’y a plus d’instituts religieux de droit diocésain, il n’y aura plus que les instituts de droit papal, si du moins le pape trouve le temps de les approuver. Le pape, c’est-à-dire sa Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, qui est aux mains de virulents modernistes.

    Ainsi va l’Eglise synodale selon François...

  • Sans surprise

    L’auteur du triple assassinat islamique dans l'église de Nice est un Tunisien clandestin que la justice italienne avait condamné à être expulsé. Comme l’auteur de l’assassinat du prêtre de Côme le mois dernier.

    On précise qu’il avait été repêché en Méditerranée par un de ces bateaux qui vont récolter les clandestins sur les côtes d’Afrique du Nord pour les installer en Europe. Il avait été pris en charge par la Croix Rouge à Bari le 9 octobre.

    Tous les immigrationnistes et tous ceux qui mentent sur l’islam (dont le pape et nombre d’évêques) sont responsables de ces meurtres.

  • Mgr Cattenoz contredit Macron

    L’archevêque d’Avignon a le courage de dire que le blasphème n’est pas un droit et d’expliquer pourquoi, dans un texte publié par Liberté politique et le Salon Beige.

    Une question me travaille depuis des semaines : le blasphème est-il vraiment un droit en démocratie ? Les caricatures blasphématoires sont-elles un droit en démocratie ? Malgré les affirmations du président de la République, je réponds non à cette question et je voudrais argumenter ma réponse.

    En terre d’Islam radical, le blasphème contre le prophète ou le Coran est passible de la peine de mort et dans certains cas par décapitation. Dans l’Église catholique, quand un tabernacle ou un ciboire contenant la présence réelle du Seigneur est profané, les chrétiens célèbrent des messes de réparations et de demande de pardon pour de tels actes de profanation.

    Après les attentats de “Charlie Hebdo”, tout le monde était “Charlie” ! Personnellement, j’ai toujours affirmé : “Je ne suis pas Charlie”, tout en condamnant avec force les auteurs de cet attentat barbare et odieux. Il était fondamental de condamner l’attentat, mais il était tout aussi fondamental de me dissocier d’un journal qui fait sa une de caricatures aussi blasphématoires les unes que les autres.

    Lorsque “Charlie” a pu reparaître des mois plus tard, la une était toujours scandaleuse et m’a profondément blessé. Elle représentait le pape Benoît XVI sodomisé par le prophète ! Et la presse s’est réjouie de voir ce “journal” renaître de ses cendres. Quelques temps après, j’ai eu l’occasion, lors d’un repas à la préfecture d’Avignon avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, et les représentants des cultes de poser au ministre la question suivante : le blasphème semble faire partie des gènes de “Charlie Hebdo”, mais ne pensez-vous pas que la liberté de publier blasphème et caricatures s’arrête là où je blesse gravement mes frères ? Et je lui ai dit combien j’avais été profondément bouleversé de voir ainsi bafouer le pape Benoît et même de voir bafouer le prophète à travers cette caricature. Il m’avait répondu à l’époque qu’au gouvernement, il y avait eu un débat, car un certain nombre de ministres condamnaient une telle caricature au nom même d’une limite à la liberté dans un monde où nous sommes invités à vivre en frères.

    Je dois avouer que j’avais pleuré devant une telle caricature qui blessait ma sensibilité de chrétien. Comment des journalistes peuvent-ils agir ainsi au nom d’un pseudo droit à une liberté totale et sans limites de caricaturer jusqu’à l’extrême et de s’en glorifier ? La démocratie ou le laïcisme n’ont rien à voir en cela.

    Je croyais – naïvement peut-être – que l’homme était fait pour vivre en société et que la République avait cru bon d’emprunter aux chrétiens le symbole de la “Fraternité” comme emblème de la République ! Si nous sommes appelés à vivre ensemble en frères, la liberté de chacun s’arrête là où je blesse mon frère. Je peux certes entamer le dialogue avec un frère qui ne partage pas mon point de vue, et user de tout mon pouvoir de persuasion, mais déclarer d’emblée que le blasphème et les caricatures, quelles qu’elles soient sont un droit en démocratie, cela n’est pas juste, cela n’est pas vrai.

    En même temps, cela ne justifie en aucune façon la décapitation d’un professeur d’histoire qui voulait réfléchir avec ses élèves sur la portée de telles caricatures et sur un tel blasphème remis au goût du jour dans une presse à scandale.

    Je dois avouer combien je suis resté sans voix devant les déclarations du président de la République, qui plus est parlant depuis le Liban, face à un tel acte. Il a justifié au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n’importe quoi, la liberté au blasphème sous toutes ses formes. Je croyais rêver !

    Je comprends qu’il soit de bon ton aujourd’hui de se moquer des religions et de les traîner dans la boue, mais les auteurs de tels comportements se rendent-ils compte qu’ils bafouent la liberté dans son vrai sens, son sens profond et authentique ?

    Au nom même de la fraternité, base de toute vie en société, je ne peux que redire : la liberté de chacun s’arrête là où je blesse gravement mon frère ! Il s’agit là d’une vérité fondement même de toute vie en société ou alors nous allons vers une dérive totalitaire qui ne dit pas son nom. En même temps, il nous faut condamner avec force les actes de violences et de barbarie qui prétendent répondre à cette conception erronée de la liberté.

    + Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon

  • L’Eglise des invertis

    Riccardo Cascioli, dans un article traduit chez Benoît et moi, souligne que parmi les nouveaux cardinaux créés par François, trois sont des militants actifs de la cause LGBT.

  • A propos des cardinaux Pell et Becciu

    Un porte-parole de la police fédérale australienne a confirmé hier qu’elle enquêtait sur l’affaire des 700.000 € transférés du Vatican en Australie par le cardinal Becciu au moment du procès du cardinal Pell, afin d’aider à faire condamner l’ancien archevêque de Melbourne selon le Corriere della Sera qui avait révélé l’affaire, laquelle est donc prise au sérieux. Les informations recueillies, précise la police fédérale, ont été transmises à l'organisme de lutte contre la corruption de l'État de Victoria (où se trouve Melbourne).