Il y a donc eu comme prévu un dialogue entre le Premier ministre (c’était prévu avec le ministre de l’Intérieur, mais c’est le Premier ministre qui s’y est collé) et les évêques.
Transcription intégrale.
Le Premier ministre :
— Allez vous faire foutre.
Les évêques :
— Merci Monsieur le Premier ministre.
Commentaires
Les évêques sont pris au piège. Ils passent leur temps à vanter les mérites de la république de la loi de 1905 et de là soit-disant laïcité à la française.
Pas un communiqué de sans qu’ils fassent l’apologie des « valeurs de la république ».
Ils signent même des déclarations communes avec les frères la gratouille. (https://mobile.interieur.gouv.fr/content/download/114822/919344/file/Appel_de_Beauvau_190219.pdf)
Comment pourraient-ils maintenant dire non possumus ?
Excellent billet d'humeur. Là-contre, il faut savoir qu'il ne s'agit pas des "évêques" mais de leur Conférence, et ce n'est pas du tout la même chose. Voir le c.455§2§4 /CIC et le MP de Jean-Paul II "Apostolos suos" du 21 mai 1998 n°20. La bureaucratie de l'avenue de Breteuil n'est pas de droit divin ; elle se trouve encadrée par le droit canonique, avec des pouvoirs limités par ce droit. Pour les évêques pris en eux-mêmes, certains ne lâcheront pas, en fidélité à leur propre confirmation, alors qu'ils l'administrent aux autres fidèles. D'autres s'abstiennent de déclarations publiques personnelles, se contentant de relayer le communiqué de la CEF, et ce n'est pas si mal. Par ailleurs, l'idée centrale de la liberté de conscience, lieu de la liberté de culte, gagne du terrain. Cette idée, formellement exprimée mais en droit européen (Conv. EDH art.9§1), fait son chemin dans les têtes. Rappelons la supériorité de la Convention européenne sur la Constitution française, au titre de l'art.55 de ladite Constitution française : ça peut servir. De manière étonnante, le député Mélenchon s'est exprimé ainsi : "La liberté de culte est consubstantielle à la liberté de conscience". Or cette affirmation se retrouve en droit européen, pas en droit français, pour lequel la liberté de culte se surajoute à la liberté de conscience (Loi de 1905 art.1). En raison de ce que j'ai dit, cette conception européenne de la liberté des cultes, parce qu'elle se trouve en haut de la hiérarchie des normes, s'impose à la France. Cela correspond aussi à ce que ressentent les gens, à savoir que l'État port atteinte à leur conscience, à leur coeur humain. C'est pourquoi, à mon sens, il importe de tenir et de continuer de manifester. Il s'agit en effet non d'une restriction légitime à l'exercice d'un droit, mais d'une violation d'un droit sur le terrain le plus fondamental, celui de la conscience. Je ne puis pas faire ici une lecture fouillée de ce principe à partir de la jurisprudence CEDH. D'un point de vue politique, nous sommes donc désormais à l'avènement d'un pouvoir de fait. Il me semble qu'on ne combat pas n'importe comment un pouvoir de fait. S'agissant d'utiliser les circonstances, les mouvements socio-économiques se produiront inévitablement et utilement. De mon pont de vue, il importe aussi de préparer une action juridique lourde, de telle sorte que l'affaire soit portée devant la CEDH, après épuisement des voies de recours internes. L'éventuelle condamnation de l'État français mettrait un terme solide à ses forfaits et forfaitures. Cette tâche spécifique incombe aux fidèles laïcs, ensemble avec d'autres hommes. D'excellents juristes existent, qui défendent les droits de la personne : maître Triomphe et M. le juge Puppinck, pour les citer et les féliciter. Une autre tâche attend aussi notre nation, à savoir le renversement d'un pouvoir de fait pour lui substituer une autorité de droit, par le moyen pacifique et efficace de l'élection. Mais ceci regarde les hommes et, pour l'Église, les fidèles laïcs. Comme prêtre, je prie, et, s'il y a une manifestation à Paris, je m'y rendrai. L'Église est en effet comptable d'une défense de la nature des hommes et de leurs droits. Elle ne peut se rabaisser à pratiquer cette impiété rare consistant à invoquer la religion pour faire taire les gens. Un tel blasphème doit se trouver aboli, à l'intérieur et aux sommets de l'Église catholique.
"Une autre tâche attend aussi notre nation, à savoir le renversement d'un pouvoir de fait pour lui substituer une autorité de droit, par le moyen pacifique et efficace de l'élection."
Ouiiiii ! Merci pour cette note d'espoir.
Jamais en retard d'une idée de génie depuis qu'il a fait le saut de l'ange dans sa piscine vide, le haut commissaire au plan envisage d'ailleurs avec enthousiasme les perspectives qu'offrirait un vote par correspondance à l'américaine pour le renouveau salvateur de notre démocratie. On n'avait jusque-là le choix qu'entre le Pourri et l'Immonde. Comme ça, on sera sûr que l'Immonde ne peut plus perdre !
Merci pour votre commentaire, P. Christian.
A la manifestation de Bordeaux, les prêtres de nos paroisses se faisaient tellement discrets que nous ne les avons pas vus...
Terrible de constater cet abandon !
Mais il faut continuer ce combat du petit reste, avec le petit nombre (très petit) des évêques et des prêtres, au rang duquel vous figurez, pour votre honneur comme pour celui de notre pauvre église de France.
"le moyen pacifique et efficace de l'élection"
voir ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis
Il paraît qu'il faut préparer le popcorn car il y aura bientôt du sport. Monsieur Trump a un gros Q.I., je l'ai toujours dit.
@ Père Christian :
Naturellement, personne ne peut préjuger d’une décision de justice qui n’est pas rendue, mais votre raisonnement ne tient pas la route. Je m'explique:
Vous dites que le droit français est contraire à la liberté de culte, tandis que le droit européen, lui, serait plus favorable à ce droit. C'est une affirmation simpliste très discutable, si vous faites du droit comparé. Mais c’est surtout oublier que, comme le juge français est juge de droit commun du droit européen, il n’attend pas la Cour européenne des droits de l’homme pour faire application des dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme !
En l’occurrence, les ordonnances rendues par le Conseil d’Etat au sujet du statut des messes, durant la crise du coronavirus, est parfaitement conforme au droit européen, puisque le juge administratif a repris le triple contrôle de l’adaptation, de la nécessité et de la proportionnalité, dégagé par la jurisprudence de la Cour.
En dernier lieu, les dispositions en vigueur depuis le deuxième reconfinement sont « nécessaires » et « proportionnées », « motivées par des considérations exclusivement sanitaires, (…) ne sont discriminatoires à l’égard d’aucun culte ou d’aucun rite et (…) ne méconnaissent pas le principe de clarté et d’intelligibilité de la norme » (CE, ord., 7 novembre 2020, Association CIVITAS et autres, n° 445825).
Et c’est logique : à partir du moment où on considère que nous traversons une crise sanitaire sans précédent, l’Etat est dans son rôle en imposant un confinement généralisé.
On ne peut donc soutenir que cette mesure est disproportionnée qu’en discutant la donnée factuelle de départ, c’est-à-dire, en démontrant qu’on exagère la portée du coronavirus.
Si vous ne faites pas cet effort, la Cour n’aura pas une position différente du Conseil qui, contrairement à ce qu’on peut lire sur certains sites catholiques, n’a pas d’hostilité à l’égard des catholiques (pour preuve, l’ordonnance du 18 mai 2020, Bernard Antony, n° 440366, qui a donné gain de cause aux requérants).
Je rappelle également que le juge qui s’est prononcé est LE JUGE DES REFERES (autrement dit: LE JUGE DU PROVISOIRE). Il est donc toujours possible à des fidèles de saisir à nouveau le juge des référés, en cas de changement de circonstances de droit ou de fait, par exemple : si le confinement était à nouveau prolongé ; si le nombre d’affectés diminue ; si un nouveau protocole sanitaire est adopté par l’épiscopat…
"En dernier lieu, les dispositions en vigueur depuis le deuxième reconfinement sont « nécessaires » : MENSONGE
et « proportionnées » : MENSONGE
motivées par des considérations exclusivement sanitaires : MENSONGE
ne sont discriminatoires à l’égard d’aucun culte ou d’aucun rite : MENSONGE
ne méconnaissent pas le principe de clarté et d’intelligibilité de la norme : MENSONGE"
"On ne peut donc soutenir que cette mesure est disproportionnée qu’en discutant la donnée factuelle de départ, c’est-à-dire, en démontrant qu’on exagère la portée du coronavirus."
La démonstration est faite. Il suffit de prendre les statistiques de l'INSEE. Démonstration est faite aussi que la surmortalité constatée dans les Ehpad est liée
1° à la solitude infligée aux vieilles personnes, auxquelles on a
2° interdit en outre de voir leurs proches et même
3° de sortir prendre l'air.
4° En cas de problèmes respiratoires, il a été fait à ces personnes des injections létales de Rivotril. Cette euthanasie active a été encouragée par décret du gouvernement.
Les assassins courent toujours et continuent de sévir.
@ Stavrolus : Vous ne me comprenez pas. Je dis qu’à partir du moment où l’on considère (1) que le coronavirus est une maladie particulièrement dangereuse et que le confinement se justifie dans son principe, alors (2) la solution prise par le juge des référés, au cas d’espèce, est parfaitement justifiée. En effet : les catholiques ne sont pas ciblés spécialement, puisque le confinement vise tout un tas d’activités. La mesure est donc non-discriminatoire, ainsi que limitée dans le temps, facile à comprendre, etc.
Maintenant, si on veut combattre la conclusion du raisonnement (2) -- ce que je souhaite personnellement -- il faut absolument renverser la prémisse (1) devant le juge.
Le P. Christian, lui, dit : « inutile de toucher à (1), il suffit de saisir un autre juge, plus favorable à la liberté de culte que le juge français : le juge européen ». Et cela, c’est illusoire, car le raisonnement du juge sera identique.
Oui, j'ai bien compris que votre propos était d'ordre technique et que vous ne faites pas vôtres les extraits des ordonnances que vous citez.
Il faut cependant quitter ce cadre proprement juridique et observer que l'exécutif est de mauvaise foi (c'est un euphémisme) et qu'il bénéficie d'un inconditionnel soutien des principaux médias. Le pouvoir législatif est complice : l'assemblée nationale, qui ne mérite plus de majuscules depuis longtemps, s'apprête à débattre dépistage, cartes vitales biométriques et revenu universel dans les prochaines semaines ! Enfin l'ordonnance du conseil d'Etat (sans majuscule non plus) accumule les contre-vérités, bien qu'il soit de son devoir d'être particulièrement bien informé, vigilant, compétent, et si nécessaire, pour reprendre votre expression, de renverser la prémisse.
Que voulez-vous, cher ami, c'est assez désolant. Chantage, fric et conflits d'intérêts minent toutes nos institutions. Mais je vous rejoins sur un point : celles de l'Europe sont également corrompues.
Très intéressante discussion juridique !
Merci à Philippe Jaunet de l'avoir éclairée.
Il faut donc impérativement discuter les prémisses sur lesquelles on nous enferme pour s'en sortir, c'est à dire le fond de l'affaire, les 400.000 morts, etç...
Il me semble a priori que ce n'est pas dans les compétences du juge des référés, ce qui ne fait que repousser le problème au juge du fond, et là on n'est plus dans l'urgence.
Qu'en pensez-vous ?
Par ailleurs, tout s'éclaire quand on comprend que le Covid n'est qu'un prétexte pour soumettre la population française, ses déplorables gilets jaunes, ses cathos antiprogrès, ses horribles nationalistes, etç...
Et préparer le Grand Reset, prévu pour l'an prochain, Reset qui servira les oligarques et les grandes banques, ce dont Stavrolus a parlé, en premier.
Dès lors, cette bataille juridique a-t-elle encore du sens, en dehors d'un baroud d'honneur ?
Mais puisque vous vous proclamez libéral conservateur, je vous invite à observer où en est le libéralisme, que l'Eglise, dans sa sagesse, a condamné. La Fable des abeilles de Mandeville ? La main invisible ? La "main invisible", ce sont 26 PERSONNES, plus riches que les quatre milliards d'humains les plus pauvres. Ils vont nous supprimer. En tout cas, c'est leur intention.
Voilà où elle en est, votre belle idéologie libérale !
@ Stavrolus & Louis :
@ Stavrolus : merci d’avoir compris le sens de mon commentaire, et de ne pas m’avoir imputé des propos qui ne sont pas les miens !
Pour ce qui est de la graphie de Conseil d’Etat : je comprends votre position (on peut se demander quelle est la portée de ce « conseil » à l’heure actuelle), mais dites-vous aussi qu’il s’agit d’une institution, et qu’elle est unique en son genre. Le respect de la langue française veut donc que l’on mette une majuscule, comme pour l’Institut ou l’Académie française.
PS. J’ai déjà expliqué que le libéralisme dont je me revendique n’est ni l’utilitarisme matérialiste et relativiste de Mandeville, ni le libéralisme-sociétal des « progressistes » de gauche.
@ Louis : Vous avez saisi où je voulais en venir ! Depuis qu’on a réformé le juge des référés, tout le monde voit en lui une sorte de super-juge, alors qu’il ne rend qu’une simple ordonnance : il ne dit pas « le droit », il se contente de caractériser, au vu des documents fournis par les parties, une situation, et en tire des conséquences limitées (il peut suspendre un acte en attente d'une décision au fond, par exemple). Or, au vu de ces documents, la solution retenue s’explique. Ce n’est que si on fait l’effort d’aller voir autre chose que cette documentation officielle qu’on peut se poser des questions, notamment sur le principe même du confinement. C’est le genre d’argument qu’il aurait fallu soulever (d'autant que le juge ne le soulève pas d’office). Raison pour laquelle je préférerai un vrai recours dirigé contre le décret du 29 octobre.
Je sais bien que les référés sont dirigés contre ce même décret, et que cette voie de droit a été choisie pour aller vite et ne pas contraindre les catholiques à être privés de messe trop longtemps, mais le calcul n'est pas bon : ce n’est que dans un recours au fond qu’on peut discuter intégralement un acte, et le cas échéant obtenir son annulation.
J’espère en tout cas qu’un recours sera exercé contre le prochain décret ainsi que contre les actes qui viendront restreindre nos libertés. La loi sur l’état d’urgence sanitaire (qui aurait du être attaquée devant le juge constitutionnel, et que tout le monde a laissé passer, sur le moment, par crainte de passer pour un méchant complotiste) a déjà permis beaucoup de choses au gouvernement, mais elle a des limites. Et ces limites, maintenant, il ne faut pas les laisser être dépassées sans réagir !
"PS. J’ai déjà expliqué que le libéralisme dont je me revendique n’est ni l’utilitarisme matérialiste et relativiste de Mandeville, ni le libéralisme-sociétal des « progressistes » de gauche."
Métaphysiquement parlant, un libéral est un homme qui considère que la dignité de l'homme réside dans sa capacité à enfreindre la loi divine. Le libéral pense que la liberté divine est limitée par son incapacité à choisir le mal. Le libéral se croit supérieur à Dieu.
J'ai une grande tristesse à voir comment les gaulois ont une propension infinie à se déchirer entre eux.
Franchement, s'écharper au sujet du "rite lyonnais" pendant que la maison brûle, c'est surréaliste ! On n'est pas loin du "sexe des anges"...
Notre Seigneur Jésus autorise en ce moment de grandes épreuves autour de la messe, ce n'est certainement pas pour déchirer encore plus le tissu ecclésial.
Nous devons prier pour l'Unité. Et nous réunir dans le respect de nos diversités (ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit à ce sujet, rien à voir avec Fratelli Tutti, LGBT, immigrationnisme, mondialisme, etç...) autour du Vrai Magistère.
Sinon, nous mourrons tous égorgés dans quelque coin de cimetière abandonné.
@Louis
je ne vois pas en quoi il est si triste de considérer que remettre à sa place un perturbateur dont je comprends mal ce qu'il fait ici, sinon semer la zizanie
je pense quand même que vous devriez lire ce que vous me reprochez : le sujet n'était pas le rite lyonnais, mais le fait curieux que cette église ne semble pas avoir à souffrir des dernières décisions gouvernementales
c'est l'animal en question qui a fait dévier la conversation sur le rite lyonnais et sur l'abbé Coiffet dont il prétend être le cousin, et que j'ai connu bien avant qu'il entre au séminaire d'Ecône : j'étais chez les jésuites avec son frère et l'ai surtout fréquenté quand il était le chef d'une troupe de scouts d'Europe qu'il avait transformée en scouts Saint Louis; cette troupe, dont faisait partie un de mes frères, avait pour aumonier le R.P. Louis Delarue, OMI, ancien aumonier du 1er REP, chassé de l'armée par De Gaulle bien avant le putsh d'Alger, qui prenait tous les ans quelques jours de vacances dans notre propriété de la Haute-Loire où Denis lui rendait visite de temps à autre
Denis était un esprit trés libre qui riait des petitesses qu'il avait connues à Ecône, et de ses conflits avec le trésorier quand il lui faisait perdre l'héritage d'une pieuse vieille fille qu'il avait remise à sa place quand elle avait voulu lui apprendre à dire la messe
j'ai connu un autre ancien élève d'Ecône, Patrick Chalmel, qui, lui, avait été trés affecté de ces petitesses (on lui reprochait entre autres d'être fils d'ouvrier) et fut poursuivi jusqu'à Beyrouth où un cardinal romain avait tenté de le faire incardiner, par la haine de l'épiscopat français, même aprés sa rupture avec le séminaire
Et encore, je trouve ce premier sinistre très poli.
@Moi: vous savez, un pourcentage très élevé d'épiscopes est FM ou sympathisant. Il faut leur demander s'ils sont interdits de "loge" pendant le confinement. L'un deux ne disait-il pas il y a quelques décennies que les valeurs humanistes de la FM étaient au-dessus des religions?
feu le président Pompidou disait : "tous les évêques sont francs-maçons, sauf ceux à qui c'est interdit par les statuts du parti communiste"
qu'en serait-il, maintenant que le parti communiste semble ne plus être qu'un mauvais souvenir ?
Feu Pompidou, en son temps, aurait mérité qu'on lui citât Talleyrand : "Tout ce qui est excessif est insignifiant." Mino Pecorelli publia, en 1976, une liste de 121 prélats affiliés aux loges et fut assassiné trois ans plus tard. Par suite, la liste fut trafiquée, modifiée, republiée, les noms des évêques et cardinaux félons mêlés à ceux de prélats au-dessus de tout soupçon.
Accuser tout le monde d'être franc-maçon, ce sont occasionnellement les méthodes des loges.
les petits esprits sont incapables de comprendre ce genre d'humour
j'ai connu une commune bretonne dans laquelle il y avait un hospice tenu par des religieuses; cette commune, comme beaucoup d'autres dans la région, n'avait pas d'école publique et, quand on avait essayé d'en ouvrir une, celle-ci n'avait eu comme &lèves que les enfants des instituteurs, or tout le monde avait des enfants et il y avait quelques dizaines de voix communistes à chaque élection; le maire en avait donc conclu que c'était les religieuses et leurs pensionnaires qui votaient communiste; n'étant pas de grands intellectuels, les habitants de la commune avaient trés bien compris que c'était une plaisanterie; j'ai l'impression que beaucoup d'intellectuels sur ce blog ne l'auraient pas compris
Je comprends bien l'ironie de Pompidou, pour lesquels mes deux grands-pères avaient d'ailleurs une certaine estime, l'un ayant été son condisciple à l'ENS et l'autre lui ayant su gré de n'avoir pas aggravé la législation improprement dite sociétale. Encore la loi Neuwirth date-t-elle de l'époque où il était Premier Ministre.
Mais, sans aborder les aléas de sa politique migratoire erratique, le financement par la dette, c'est lui. Ce proche du franc-maçon Guy de Rothschild a favorisé le gang des banquiers en interdisant à la Banque de France de faire crédit à l'Etat. On voit où cela nous a menés.
Cet homme a donc donné le pouvoir financier aux pires ennemis de la France, tous affiliés au B'nai B'rith et à ses succursales, faisant ainsi le lit du totalitarisme à la chinoise qui est en train de s'abattre sur nous. Quand Pompidou ricane de l'Eglise de France en général, ce n'est rien d'autre que le rire du mafieux qui voit des mafieux partout.
Mais pardonnez-moi. Je deviens moralisant prêchi-prêcha. Votre citation était bien venue. Moi, je connaissais celle, apocryphe, de Pompidou et De Gaulle dans les pissotières de la Comédie française :
- C'est une belle pièce, mon Général.
- Taisez-vous, Pompidou, et regardez devant vous.
Comment écrire cela :
Ce proche du franc-maçon Guy de Rothschild a favorisé le gang des banquiers en interdisant à la Banque de France de faire crédit à l'Etat. On voit où cela nous a menés.
Quand on sait que sous Pompidou le budget de l État était équilibré !
Le déficit abyssal du budget de la France que nous constatons aujourd'hui correspond exactement à la dette contractée envers les banques privées depuis la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973. Puisque, sous prétexte de covid, il s'agit aujourd'hui d'indemniser les gens auxquels on interdit de travailler, en attendant l'assistanat universel, cela ne risque pas de s'arranger. Pour rembourser les grands métèques oligarchiques, il est hautement probable que la propriété privée, et d'abord celle du sol, sera bientôt supprimée.
Il n'est pas très étonnant, dans ce contexte, que les Rothschild aient par exemple récemment mis en vente la société Foncia pour trois milliards d'euros.
Pas à la dette, pardonnez-moi : aux intérêts de la dette !
si l'on regarde assez régulièrement You Tube, on se rend compte que Saint Nicolas du Chardonnet semble échapper à cette réglementation
Vous avez dû vous tromper de post, mais Saint-Nicolas a été signalé à la Kommandantur par son sympathique voisinage, pour avoir célébré des messes avec fidèles le 8 novembre. Depuis, si je ne m'abuse, les messes sont célébrées en l'absence de fidèles. Cela rappelle d'ailleurs la justification de la nouvelle messe que donnait Bugnini devant 83 Supérieurs généraux : "Participation active des fidèles ! Participation active des fidèles !"
C'est comme le serre-louches obligatoire qu'un gugusse a imaginé un jour d'ajouter au novus ordo après le Notre Père. J'espère qu'il ne sera pas blasphématoire de dire que le Bon Dieu a de l'humour.
j'ai l'habitude de parler français et ne saisw pas ce qu'est un post
j'ai simplement remarqué que, quand on ouvre You Tube, on a toujours droit à une, voire plusieurs messes célébrées à Saint Nicolas du Chardonnet; j'ajoute que je ne les regarde que trés rarement, les âneries "tradi" ayant le don de m'exaspérer : la dernière fois où j'ai pénétré dans cette église, j'étais à la recherche d'une médaille du Scapulaire; il n'y en avait pas, et la marchande a tenté de m'expliquer qu'on n'avait jamais vu une médaille faire des miracles
On appelle familièrement post un message envoyé sur une chronique périodique d'internet (vulgairement appelée blog) ou sur un espace de discussion informatique (improprement nommé forum).
Le premier message de la suite à laquelle vous répondîtes hier abordait la question des évêques francs-maçons. On ne voit donc pas le rapport entre votre réponse et les autres messages postés en réponse à celui-là.
Vous avez le droit de ne pas aimer les "âneries tradi" et même de tenir des propos contradictoires : il y a quelques semaines, vous reprochiez à l'Abbé Coiffet d'avoir quelquefois dit la messe de Paul VI. Je vous encourage cependant à écouter les homélies des prêtres de Saint-Nicolas, disponibles sur internet et très revigorantes.
ce que je reprochais à l'abbé Coiffet était d'avoir introduit le rite romain à Lyon, alors qu'il était lyonnais lui-même, et je n'ai jamais précisé de quelle forme de la messe il s'agissait, ce qui n'est d'ailleurs pas le sujet; c'est avec votre mauvaise foi habituelle que vous avez compris autre chose; d'autre part il était intarissable sur les aspects cocasses de la vie à Ecône et sur ses démélés avec le responsable des finances de cette institution: Patrick Chalmel rapporte, lui, dans son livre, des aspects beaucoup plus déplaisants de ce séminaire; Denis, enfin, aurait été le premier à s'amuser des réflexions de la marchande d'objets de piété de Saint Nicolas
je ne suis pas un grand informaticien et ne vois pas trés bien comment on pourrait capter sur You Tube ce que vous appelez un post
je ne vois pas trés bien non plus de quelle série de message vous parlez; il est vrai que je n'apprends pas vos oeuvres par coeur
vous a-t-on déjà dit que On était un con ?
"ce que je reprochais à l'abbé Coiffet était d'avoir introduit le rite romain à Lyon"
Mazette ! J'ignorais que l'un de mes parents à la mode de Bretagne fût un si important personnage, pour avoir introduit le rite romain à Lyon. Je puis vous dire, en tout cas, que ce côté de la famille, pour n'avoir jamais voulu consommer la rupture avec le Vatican, n'apprécie guère le tandem Paul VI-Bugnini.
de plus en plus immonde !
vous prétendez donc ignorer qu'il existaitr à Lyon un rite particulier, et que ce sont les fraternités sacerdotales qui ont introduit le rite romain dans les paroisses, et que Denis Coiffet était l'un des fondateurs de l'une d'elles
vous n'êtes vraiment qu'un individu méprisable
je ne pense pas que vous soyez homicide, mais vous êtes au moins menteur
et en plus vous faites semblant de confondre le rite de saint Pie V et celui de Paul VI, ce qui est assez surprenant ici
pauvre type :!
Il est inutile de recourir à l'insulte. Il est bien vrai que la fraternité Saint-Pie X et la fraternité Saint-Pierre utilisent la forme tridentine du rite romain, comme il est également vrai que le rite lyonnais a connu une romanisation progressive depuis le XVIIIe siècle. Il est vrai également que la paroisse Saint-George à Lyon reste l'une des dernières à célébrer en rite lyonnais.
Je constate en tout cas, pour avoir assisté à des messes en rite lyonnais, que les divergences avec le rite tridentin antéconciliaire sont nettement moins marquées qu'avec la messe révolutionnaire de Bugnini. Elles tiennent essentiellement à la conservation dans le diocèse d'une certaine pompe et de séquences supprimées par le concile de Trente. Je suppose que pour les messes pontificales célébrées à la cathédrale le décorum devait être impressionnant.
Pour le reste, je vous mets face à vos contradictions : vous n'aimez pas les "âneries tradi", mais vous voulez des messes en rite lyonnais ! Quand on aura rétabli la messe tridentine dans toute la chrétienté, il y aura des Lyonnais pour obtenir le retour du rite lyonnais.
Immonde pauvre type !
Prétendrez-vous qu'avant la réforme de Bugnini le rite lyonnais avait l'exclusivité dans le diocèse de Lyon ?
la "réforme de Bugnini" n'a rien à voir avec le sujet, vos fantasmes sur le rite lyonnais non plus; je peux en parler savamment parce que je servais la messe dans les deux rites : le rite romain chez les jésuites ou dans ma troupe scoute qui dépendait d'eux, et le rite lyonnais dans ma paroisse ou, pratiquement tous les jours, dans la chapelle, à Ecully, de l'école où j'étais en sixième
le rite lyonnais était le rite de droit commun dans tout le diocèse, et, contrairement à vos fantasmes, il n'avait rien d'extraordinaire, à part quelques répons particuliers ou la façon de disposer les livres sur l'autel ou de remplir les burettes, mais, comme ailleurs, certains ordres religieux, les jésuites par exemple, avaient le leur propre, pour les jésuites le rite romain
je ne vois pas en quoi le rite lyonnais serait une ânerie "tradi", qualification qui convient mieux aux fidèles de certaines chapelles qui se disent tels, dont les connaissances religieuses sont trés proches de la superstition, par exemple la marchande d'objets de piété de Saint Nicolas dont je parlais
j'ajouterai que dans le rite lyonnais traditionnel, les chanoines de la primatiale portaient la mitre, usage qu'ils n'observaient plus depuis longtemps
Très bon !! Ils pourront se recycler à La Croix, s'ils le veulent... Certains désireux de montrer leur bien-pensance pourront même postuler chez Quotidien !
Merci à Stavrolus de rappeler quelques vérités soigneusement occultées sur Pompidou !
je suis navré d 'avoir rappelé une anecdote sur Pompidou, puisque ça a permis à certains de détourner le sujet
le problème n'est pas feu Pompidou, il est la servilité de l'épiscopat français
lorsque nos évêques étaient nommés par des francs-maçons, c'est à dire pendant presque tout le XIXième siècle, ils se montraient plus indépendants qaue ceux que nous subissons actuellement
il est vrai que dans l'esprit des francs-maçons qui les nommaient, il s'agissait plus de gens capables de résister au Vatican, une collaboration avec la franc-maçonnerie ne semblant pas envisageable à l'époque
ce n'est même plus le cas maintenant, où nous assistons à une servilité absolue à l'air du temps
Pie XI a fait subir à l'église française le même traitement que De Gaulle à l'armée
@Théofrède
Je suis, tout comme vous, un ancien élève des jésuites, et à ce titre attaché à un débat ouvert et respectueux, quoique sans concessions s'il s'agit du fond.
Je vois bien que de vieilles blessures remontent (et je peux témoigner qu'il y a beaucoup à dire lorsque des noms comme de Gaulle ou Mgr Lefebvre sont prononcés, mais il s'agit maintenant d'histoire, et même d'histoire ancienne pour nos jeunes générations) mais je pense que c'est surmontable entre gens de bonne compagnie.
Je trouverais regrettable que ce blog en vienne au niveau de bien d'autres, où l'échange de noms d'oiseaux devient fort commun.
Pour ma part, j'apprécie les différences d'opinion, et les points de vue de Stavrolus ou vous ou d'autres encore font mes délices, même et surtout si je ne les partage pas.
Cela me rappelle le temps où l'on pouvait encore, dans ma famille maternelle, s'engueuler avec les deux jésuites de la fratrie au sujet de Vatican II puis s'embrasser deux heures (épuisantes) plus tard.
Mais peut-être suis-je devenu vieux jeu ?
Si vous pensez venir à bout de ce pithécanthrope tristement ramolli par un appel à ses grands sentiments, c'est que vous êtes nouveau ici. Sa grand-mère avait plus de barbe que Sébastien Chabal et elle trempait ses mouillettes dans le crâne d'un vieux juif qui avait eu le malheur d'entrer dans sa caverne pour lui vendre un tapis.
Pour les embrassades, essayez plutôt la vallée des gorilles.
je pense que la dernière prestation de cet individu a eu raison de vos bons sentiments