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Eglise - Page 32

  • La messe ?

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    Un chouchou de François, le tout nouveau cardinal José Advincula, archevêque de Capiz aux Philippines, célébrant la messe de l’Immaculée Conception.

    Quand on se coupe à ce point de la matière du sacrement (avec une barrière étanche entre le prêtre et l’hostie), je me demande si la consécration est valide.

    Et l’on se demande qui ou quoi il veut éviter d’être contaminé.

    Il est défini comme un « cardinal de proximité ». Par antiphrase bergoglienne, sans doute.

  • Gommer l’Immaculée ?

    François avait fait savoir que cette année il n’irait pas prier devant la statue de la Vierge place d’Espagne à Rome. Sous prétexte de pandémie, naturellement. Sans doute des conseillers l’ont-ils convaincu que cette nouvelle rupture de tradition ne serait pas bien perçue dans ce qui reste du peuple catholique assidu aux faits et gestes de ce pape. Il s’est donc rendu en catimini devant la « colonne de l’Immaculée Conception », à l’aube, juste pour la photo.

    Et ce jour-là il a décrété que c’était le début d’une « année spéciale saint Joseph ». Sous prétexte que c’est le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l’Eglise. Il est du reste curieux que Pie IX ait fait cette proclamation « en ce jour consacré à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, épouse du très chaste Joseph », alors que ce jour – Pie IX était bien placé pour le savoir - n’est pas la fête de la femme de Joseph mais la fête de la Conception immaculée de Marie.

    François s’est donc fendu d’un nouveau texte, sur saint Joseph, dont on apprend qu’il « a toujours été aimé par le peuple chrétien » (mais il a été discrètement introduit dans le calendrier romain en… 1476), et dont on doit savoir surtout qu’il est le saint patron des immigrés clandestins musulmans qui envahissent l’Europe, et donc... de l’accueil des étrangers… Et dans ce document il n’y a plus aucune allusion à l’Immaculée.

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    Mais en fait le grand sujet du jour, au Vatican, ce fut le lancement du partenariat avec le « Conseil pour le capitalisme inclusif ». A la tête de cet organisme il y a 27 « Gardiens du capitalisme inclusif », dont des chefs de très grosses entreprises (Mastercard, Dupont, Visa, BP, Johnson et Johnson, Estée Lauder…)… et de la Fondation Rockefeller. Le Conseil « revendique plus de 10.500 milliards de dollars d’actifs, plus de 2,1 milliards de dollars de capitalisation boursière et 200 millions de travailleurs dans plus de 163 pays ».

    Le magazine Forbes souligne l’ironie de la chose : « ces gens qui en appellent à la fin des inégalités de richesses et de revenus sont extraordinairement riches » : le plus riche a un patrimoine de 90 milliards de dollars. Plusieurs d’entre eux gagnent plus de 20 millions de dollars par an. Ils pourraient aisément donner l’exemple en donnant une petite partie de leurs revenus, souligne Forbes, mais quand leurs entreprises financent des projets humanitaires, ce n’est jamais sur leurs fonds personnels, c’est toujours l’entreprise, donc les actionnaires…

    On goûtera la prose de Lynn Forester de Rothschild, une des 27, qui a fondé Inclusive Capital Partners et qui a eu l’idée de ce Conseil : « Le capitalisme a créé une énorme prospérité mondiale, mais il a également laissé trop de gens derrière, il a conduit à la dégradation de notre planète, et souvent la société ne lui fait pas confiance. Ce Conseil suivra l'avertissement du Pape François d'écouter “le cri de la terre et le cri des pauvres” et de répondre aux demandes de la société pour un modèle de croissance plus équitable et plus durable. »

    Trève d’ironie et d’hypocrisie. On notera surtout que toutes les actions du « Conseil pour un capitalisme inclusif avec le Vatican » visent fondamentalement à promouvoir « des mesures environnementales, sociales et de gouvernance » afin « d'atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies ». Objectifs, déjà explicitement soutenus par le pape, qui comprennent le droit au « planning familial » et à la « santé reproductive », autrement dit à la contraception et à l’avortement.

  • Crèches covid-correctes

    La mode est, surtout en Italie semble-t-il, aux crèches avec les personnages masqués. C’est tout simplement répugnant, anti-chrétien, inhumain. La cathédrale de Turin donne l’exemple.

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    Mais il y en a d’autres.

    A Naples.

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    A Rosignano Marittimo.

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    Il y a même le santon qui vend des masques...

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  • Dictateur sans frontières

    Il y a un mois, François a décidé que désormais les évêques doivent avoir son accord écrit pour ériger un institut « diocésain » de vie consacrée. Et il a donc modifié en conséquence le canon 579.

    Ou bien un zélé collaborateur lui a fait observer que le canon 579 ne concernait que l’Eglise latine, ou bien il avait décidé de lui-même que les Eglises orientales devaient subir le même diktat. Toujours est-il qu’il vient aussi de modifier le texte du code de droit canonique des Eglises orientales. De sorte que désormais dans les Eglises orientales aussi un évêque ne pourra ériger de congrégation religieuse qu’après avoir obtenu l’accord écrit du Saint-Siège. En passant par-dessus la tête du patriarche ! Il est juste précisé que le patriarche doit être « consulté » si l’institut religieux est créé sur le territoire de « l’Eglise patriarcale »…

    Non seulement c’est un nouvel acte dictatorial, mais en outre celui-ci est fondamentalement contraire à la constitution des Eglises orientales, et c’est clairement un acte anti-œcuménique.

    On se croirait revenu au temps de Pie IX, qui ne reconnaissait par les Eglises orientales catholiques et considérait leurs patriarches comme des larbins. A la différence près que Pie IX n’aurait pas pris une telle décision pour empêcher la création d’instituts d’esprit traditionnel.

    Et pour enfoncer le clou François a daté son diktat (publié aujourd'hui) du 21 novembre, « mémoire de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie », qui est l’une des 12 grandes fêtes de l’année byzantine…

  • Il s’appelle Grech

    Le 23 novembre dernier, dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois évoquait la « division théologique » dans l’Eglise « catholique » entre ceux qui croient en la présence réelle eucharistique et ceux qui n’y croient pas. Il ajoutait :

    « La grande surprise, dans ce registre, est venue de Rome cette semaine. Et d’un futur cardinal - il le deviendra le 28 novembre - choisi par le pape François pour piloter l’important synode des évêques. Mi-novembre, il a traité ceux qui se plaignaient de ne pouvoir accéder à la messe « d’analphabétisme spirituel » dans la revue jésuite de référence mondiale, La Civilta Cattolica. »

    Jean-Marie Guénois ne donnait pas le nom de cet évêque aujourd’hui cardinal. Ce n’était pas difficile à trouver, puisque Guénois disait qu’il dirigeait le synode des évêques, et puisque d’autre part l’interview est disponible gratuitement sur internet.

    Il s’agit donc de Mgr Mario Grech. Cet obscur évêque de Gozo a été en effet promu secrétaire du synode des évêques en octobre 2019. Et le voici cardinal.

    Il se trouve que Mgr Grech fut le premier évêque au monde, conjointement avec l’autre évêque de Malte, à affirmer par écrit dans un document officiel de l’Eglise de Malte que Amoris laetitita permettait de donner la communion aux adultères dits « divorcés remariés ». On sait qu’il y eut ensuite un texte plus long, de même teneur, des évêques de la Région pastorale de Buenos Aires, et que François fit insérer ce texte dans les Acta Apostolicae Sedis, pour souligner que telle est l’interprétation correcte d’Amoris laetitia : il est permis aux prêtres de donner la communion aux adultères qui se disent « divorcés remariés ».

    Et le voici donc qui relativise la présence substantielle du Christ dans l’eucharistie, ou même qui la nie, puisque en rappeler l’importance cruciale est selon lui de l’« analphabétisme spirituel ». Et Mgr Grech souligne que lorsque le temple de Jérusalem a été détruit, les juifs se sont mis à prier chez eux : c’est ce que doivent faire les catholiques aujourd’hui. Car, c’est sous-entendu mais très clair, il n’y a pas de différence entre les sacrifices du temple et celui du Fils de Dieu. Mgr Grech cite d’ailleurs la phrase de Jésus à la Samaritaine selon l’exégèse protestante : les vrais adorateurs adorent le Père en esprit et en vérité, et non dans un temple ou sur une montagne.

    Ensuite, il discourt longuement sur l’importance de l’Eglise domestique, l’Eglise de la famille, « prémisse de la nouvelle évangélisation ». La crise sanitaire permet de découvrir « une nouvelle ecclésiologie, peut-être même une nouvelle théologie, et un nouveau ministère » La nouvelle ecclésiologie, c’est que « la grande Eglise communautaire est faite des petites Eglises qui se rassemblent dans les maisons ». Très nouvelle ecclésiologie, en effet, qui supprime carrément l’Eucharistie. Et donc nouvelle théologie, assurément.

    Quant au nouveau ministère, c’est celui des laïcs qui au lieu de demander la messe doivent être au service de leurs frères qui souffrent de la maladie ou de ses conséquences sociales. Et il n’hésite pas à dire que les médecins et les infirmières en temps de pandémie « transforment les hôpitaux en cathédrales ».

    La fin de l’interview est une ode à la fraternité universelle, sans Père et sans religion, Fratelli tutti...

    Ainsi s’explique le fait que des évêques veuillent donner la communion à des adultères : il est évident que si l’on ne croit pas en l’Eucharistie on peut donner à des adultères ce qui n’est plus qu’un « signe de communion fraternelle ». J’avoue que, inconsciemment, je ne voulais pas y croire. Mgr Grech m’a dessillé les yeux.

    Ce n’est évidemment pas un hasard si la Civilta cattolica, qui « reflète la pensée du Vatican » comme le dit carrément sa devise, a publié cette interview, accessible gratuitement, juste avant que Mgr Grech, dont tout le monde souligne sa « proximité » avec François, soit créé cardinal.

    Et cela ne fait que souligner le terrible symbole que constitue le rapprochement entre deux photographies que François a voulues : celle où il est assis devant le Saint Sacrement, et celle où il est à genoux devant une musulmane, un Jeudi Saint, jour de l’institution de l’Eucharistie.

  • Ucraini

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    Mgr Paulo Dionisio Lachovicz a pris possession hier de son siège d’exarque apostolique d’Italie des Ukrainiens en la cathédrale Saints Serge et Bacchus des Ukrainiens à Rome. Le cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a fait lire la bulle d’érection de l’exarchat (qui date de… juillet 2019) et celle qui nomme exarque Mgr Lachovicz (qui date du 24 octobre dernier).

    Mgr Lachovicz a... 74 ans. Né au Brésil, il était visiteur apostolique pour les fidèles ukrainiens d’Italie depuis 2009. Auparavant il avait été de 1996 à 2004 protoarchimandrite de l’Ordre basilien de saint Josaphat, puis évêque de curie de l’archevêché majeur ukrainien.

    Il y a en Italie 70.000 fidèles de l’Eglise grecque-catholique ukrainienne, et 62 prêtres.

  • 127 de plus

    Lundi, le pape a autorisé la publication de décrets de la Congrégation pour les causes des saints.

    On note surtout celui qui reconnaît le martyre du prêtre diocésain Juan Elias Medina et de 126 compagnons, prêtres, religieux et laïcs tués en haine de la foi par les communistes entre 1936 et 1939.

    Il y avait parmi les laïcs des sacristains, un notaire, une pharmacienne, des paysans, un petit commerçant en livres et objets de piété… Et ils étaient souvent en famille : deux couples mariés, huit fois deux frères, deux frères séminaristes, des oncles et des neveux, une mère et ses deux filles, plusieurs cousins...

    Mgr Juan José Asenjo, aujourd’hui archevêque de Séville, était évêque de Cordoue au moment de l’enquête diocésaine. Il soulignait alors : « En prison, ils réconfortaient leurs codétenus et n'ont jamais nié leur statut de prêtres, de consacrés ou de fervents laïcs chrétiens. Ils ont souffert avec force d'innombrables humiliations et tortures et sont morts en pardonnant à leurs bourreaux et en priant pour eux. Ils ont vécu les derniers instants de leur vie avec une sérénité et une joie admirables, louant Dieu et proclamant que Jésus-Christ était le seul Roi et Seigneur de leur vie. »

  • "Sommes la jeunesse de Dieu"

    Il y a vraiment eu beaucoup de manifestations hier pour la messe. Il y a donc encore une France chrétienne qui ne veut pas mourir. A ma connaissance il y a eu trois évêques pour braver les anathèmes du président de la conférence épiscopale et de l’archevêque de Paris : Mgr Aillet à Bayonne, Mgr Christory à Chartres, et Mgr Dollmann à Cambrai, qui ont rejoint les manifestants pour les soutenir.

    Me Jérôme Triomphe était de nouveau à Saint-Maur-des-Fossés, et il a prononcé de nouveau une allocution d’anthologie.

    Chers amis,

    Dimanche dernier, plus de 40 manifestations se sont tenues.

    Aujourd’hui, il y en a plus de 60 !

    Dimanche dernier, des milliers de catholiques ont bravé fièrement l’interdiction totalitaire de prier dans la rue.

    Des hommes résolus ont défié ce gouvernement indigne.

    Ils sont restés debout devant les hommes et se sont agenouillés devant Dieu !

    La colère gronde et sourd dans tout le pays de France et ce gouvernement va bien devoir reculer !

    La semaine dernière, le préfet Lallement interdisait une manifestation devant Saint Sulpice après avoir prétendu interdire tout signe religieux apparent !

    Pour ce dimanche, dans sa grande mansuétude, il a décidé de ne plus interdire au motif que les organisateurs avaient respecté son interdiction avec discipline !

    Ces gens donnent des récompenses à ceux qui leur obéissent !

    Et ils continuent à nous interdire de prier. Cet arbitraire est trop grossier et des décisions ont commencé à tomber !

    Le préfet Lallement a été désavoué par le juge du référé-liberté de Paris hier soir !

    A Clermont-Ferrand, le tribunal a désavoué le Préfet du Puy-de-Dôme et rappelé qu’aucune autorité ne pouvait interdire de prier dans une manifestation.

    Hélas, ils méprisent tellement le droit et la liberté que le même préfet reprenait 2h plus tard trois nouveaux arrêtés d’interdiction des trois manifestations de Clermont-Ferrand en comptant sur le fait qu’aucun référé-liberté ne pourrait être déposé à temps. Ils ont été déposés hier soir et dans la nuit et certains d’entre nous ont travaillé tard.

    Hélas, le même juge qui avait invalidé les interdictions du préfet du matin a validé les interdictions du préfet de l’après-midi !

    Mais je ne vous aurais pas tout dit si, cédant à une crainte révérencielle, je ne disais pas la tristesse et l’indignation qu’ont provoqué dans le peuple catholique qui souffre l’attitude et les propos de certains de nos pasteurs.

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  • Réponses à l’indigne archevêque

    L’immonde propos de Mgr Aupetit sur Radio Notre Dame :

    Tous les gens qui veulent faire à leur tête sous prétexte que - c'est eux qui nous ont plombé, hein - c'est à dire que le ministère de l'Intérieur le jour du Conseil d'État avait amené des vidéos qui montraient que dans certaines paroisses, et sans doute y compris à Paris, et si, à Paris, je le sais, de Paris, eh bien on communiait sur la langue parce que c'était comme ça qu'il fallait communier selon la messe de toujours on voit que c'est des gens qui ne connaissent pas l'histoire parce que c'est au sixième siècle qu'on a commencé à communier sur la langue. Et puis ils n'avaient pas de masques etc. Alors ils nous ont dit mais voyez, vous n'êtes pas capables de tenir vos troupes. Alors maintenant va falloir être sérieux. En plus, des prêtres qui ont promis obéissance lors de leur ordination faudrait qu'ils s'en rappellent aussi. C'est à dire qu'il ne suffit pas de dire je promets obéissance à vous et à vos successeurs et puis faire n'importe quoi. Donc si vous voulez que l'on reprenne vraiment les messes le 1er décembre… Ceux qui font leur petit business dans leur coin empêchent tous leurs frères de pouvoir assister à la messe.

    La réponse de Jean-Pierre Maugendre.

    La réponse d’une fidèle.

  • "Les baptêmes sont interdits"

    Le site Riposte catholique a publié ce matin une reproduction des consignes du diocèse de Lyon concernant les restrictions au culte, se terminant ainsi :

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    Il faut croire que c’était un peu violent, un évêque qui interdit le baptême…

    Le site du diocèse a supprimé cette mention.

    Il n’en demeure-pas moins que le baptême est réellement interdit par nombre d’évêques (et c’était déjà le cas lors du premier confinement de la dictature sanitaire).

    Si l’on va voir de plus près, on comprend que c’est la célébration communautaire du baptême qui est interdite, parce que les rassemblements sont interdits, et parce qu’on n’imagine pas un baptême sans la « communauté ».

    C’est cela qui est gravissime. Cette interdiction du baptême vient nous rappeler que pour la plus grande partie des clercs d’aujourd’hui le baptême est seulement le rite d’entrée dans la communauté chrétienne : c’est pourquoi il est célébré au cours d’une messe dominicale (la messe étant elle-même le rassemblement des chrétiens, comme le disent les évêques). Pas de messe, pas de baptême.

    Or le baptême n’est rien d’autre que le sacrement qui efface le péché originel, le sacrement nécessaire au salut parce qu’il est celui qui donne la foi. Il incorpore au Christ, donc à l’Eglise.

    Le rituel traditionnel du baptême est explicite : — Que demandez-vous à l’Eglise ? — La foi. — Et que donne la foi ? — La vie éternelle.

    Le nouveau rituel dit : — Que demandez-vous à l’Eglise ? — Le baptême…

    C’est pitoyable, et Joseph Ratzinger a toujours dénoncé ce dramatique appauvrissement. Jusque dans son encyclique Spe salvi.

    Même Luther savait ce qu’est le baptême. Même Luther, et Calvin, et les autres, auraient protesté contre l’interdiction du baptême. Nous sommes dans une infra-religion qui n’est même plus chrétienne.