Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 281

  • L’Eglise catholique en Scandinavie

    Le pape Benoît XVI a nommé un Suisse, Mgr Pierre Bürcher, évêque de Reykjavik (Islande). Il était évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, résidant à Lausanne, depuis 1994. Mgr Bürcher succède à Mgr Johannes Gijsen, d’origine néerlandaise, qui est arrivé à l’âge de la retraite. Il sera le deuxième évêque suisse de Scandinavie, avec l’évêque de Stockholm.

    Le nouvel évêque d’Islande entre dans la conférence des évêques de Scandinavie qui compte sept membres et regroupe le Danemark, la Finlande , l’Islande, la Norvège et la Suède. A l’exception de la Norvège , ces pays constituent chacun un seul diocèse catholique et les fidèles sont essentiellement des immigrés.

    Le diocèse de Reykjavik a près de 300.000 habitants dont moins de 10.000 catholiques. L’Islande est le pays du nord de l’Europe qui comprend proportionnellement le plus grand nombre de catholiques...

    (informations de Zenit)

  • Un cardinal climat-sceptique

    Le cardinal George Pell, archevêque de Sidney, s’insurge contre les délires du climatiquement correct, dans un texte dont voici de brefs extraits :

    « Je suis croyant en la conception catholique de la foi et de la morale. Je suis certainement sceptique sur les extravagantes allégations d'imminentes catastrophes climatiques causées par l'homme.

    Le débat scientifique n'est pas décidé par un consensus fluctuant, même s'il est endossé par l'opinion publique. Le changement climatique est probablement en cours depuis que la terre a un climat. (...)

    Dans les années 70, certains scientifiques ont prédit un nouvel âge de glace à cause du rafraichissement climatique. Aujourd'hui, d'autres scientifiques prédisent l'apocalypse à cause du réchauffement climatique. Il n'est pas irrespectueux envers la science et les scientifique de prendre cette dernière cause avec des pincettes. La méthode scientifique le requiert.

    Les incertitudes sur les changements climatiques abondent. (...)

    Il y a beaucoup de mesures qui sont bonnes pour l'environnement et que nous devons poursuivre. Mais nous avons besoin d'être capables de parler librement de cela et des incertitudes entourant le changement climatique. Invoquer l'autorité de quelques experts scientifiques pour clore le débat n'est bon ni pour la science, ni pour l'environnement, ni pour les peuples, ici ou dans les pays en développements, ni pour ceux de demain.

    Ma tâche en tant que leader chrétien est d'être en prise avec la réalité, de contribuer aux débats sur ces problèmes importants, d'ouvrir les esprits des gens et de dire quand l'empereur est nu ou presque. Les environnementalistes radicaux sont plus préoccupés de moraliser leurs propres priorités et de les imposer aux autres par la peur. Ils n'ont pas besoin des chefs de l'Eglise pour les aider en cela, même si c'est un moyen efficace de faire taire les témoins chrétiens.

    Les leaders de l'Eglise doivent en particulier être allergiques au non sens. »

    Le texte intégral est à lire chez Hermas.

    (via Le Salon Beige)

  • Dans "Le sel de la terre"

    Quelqu’un m’a prêté le numéro 61 (été 2007) de la revue Le sel de la terre, parce que j’y étais « mis en cause ».

    Cela ne mériterait certainement pas le moindre commentaire, ni à plus forte raison la moindre réplique, si cette attaque ne révélait qui sont ces gens-là (cela dit pour ceux qui auraient encore besoin d’une telle révélation).

    Je cite :

    « Dès 2002, une offensive concertée avait été menée en ce sens par l’abbé Xavier Garban, de la Fraternité Saint-Pierre (dans le numéro 81 du bulletin Tu es Petrus), Hervé Kerbouc’h, plus connu sous le nom d’Yves Daoudal (dans le premier numéro de la revue Képhas) et Robert Chermignac (dans le numéro 124 du magazine La Nef. Tous les trois s’employaient à justifier la réunion interreligieuse d’Assise, en développant des arguments curieusement semblables. »

    Hervé Kerbouc’h, plus connu sous le nom d’Yves Daoudal. Damned, me voilà démasqué. Les fins limiers du Sel de la terre ont trouvé mon vrai nom. C’est un exploit : il suffit de taper Yves Daoudal sur Google… et il se trouvait dans tous les numéros de La Pensée Catholique quand j’en étais le rédacteur en chef. J’ai déjà vu une telle « dénonciation » de mon « vrai nom » dans des écrits d’extrême gauche. Je ne sais toujours pas à quoi ça sert. J’aimerais seulement qu’on fasse au moins l’effort d’écrire correctement mon nom. C’est Kerbourc’h. (Quant à Daoudal, c’était le nom de jeune fille de ma grand-mère paternelle, qui était très fière que j’honore ainsi son père, et si j’avais pris un pseudonyme c’était pour ne pas gêner mon oncle qui était journaliste à la radio : voilà ce qui se cache sous ce très suspect usage d’un pseudonyme…)

    Une offensive concertée. Mais je ne connais pas du tout l’abbé Xavier Garban, ni de Robert Chermignac (il ne m’étonnerait pas que ce dernier nom soit aussi un pseudonyme, resté impénétrable aux limiers du Sel de la terre…).

    Dès 2002… justifier la réunion d’Assise. J’ai justifié la réunion d’Assise dès… la réunion d’Assise, en 1986.

    L’occasion de l’attaque est ce que j’ai écrit à propos de la visite de Benoît XVI à la mosquée bleue. Je fais partie de ceux pour qui, « même s’ils ne le disent pas explicitement, le pape n’est pas seulement infaillible en certaines circonstances : il l’est toujours et partout. Il n’est d’ailleurs pas seulement infaillible, il est impeccable. Le critiquer c’est pécher. Le justifier – quoi qu’il ait pu faire - c’est être un bon catholique ». Il se trouve que j’ai écrit explicitement le contraire.

    Tout est du même acabit. Ceux qui défendent Assise ou la visite à la mosquée accusent ceux qui contestent ces événements d’être de « mauvaise foi.

    Eh bien je n’ai jamais fait cela, parce que ce n'est pas à ce niveau-là que se situe le débat.

    Chez ceux-là, « le sentiment prend le dessus sur la réalité »… « Installés dans le sentimentalisme, les “ralliés“ en arrivent à tout juger de ce point de vue ».

    Ah oui. Juste avant de mourir, l’abbé Luc Lefèvre avait écrit un article capital intitulé La théologie d’Assise. Il avait déjà écrit un article théologique sur la réunion d’Assise, et il projetait d’en écrire un troisième. Il s’agissait de théologie, il ne s’agissait pas de sentiments. Et si l’abbé Garban, Chermignac et moi-même sommes arrivés, sans nous connaître, aux mêmes conclusions, ce n'est pas par un commun sentimentalisme, c'est au terme d’une réflexion qui aboutissait à des conclusions voisines.

    Il est évidemment inutile d’en discuter plus avant, quand on lit dans cet article du Sel de la terre (c’est l’argument unique qui est donné contre la réunion d’Assise et la visite à la mosquée) que « depuis maintenant 40 ans le Vatican, par son enseignement et sa pratique, incite à croire que toutes les religions seraient « plus ou moins bonnes et valables » et « plus ou moins agréables » à Dieu ». On appréciera les guillemets : ce sont des citations. De quels textes ? On serait bien en peine de les trouver. On ne voit pas très bien l’illustration de cela dans l’Angelus du pape, ce midi, par exemple…

    Certes, ce n’est pas là du sentimentalisme. C’est un mensonge. Gravissime. Sans parler du niveau « théologique » d’un tel discours... Mais puisqu’on avait commencé par un jugement téméraire, un procès d’intention et une ridicule « dénonciation », on serait bien naïf de s’en étonner.

  • Les 498 nouveaux bienheureux espagnols

    500cff11c9ea4fb284db3e0b9c98bfa1.jpg

    Extraits de l’Angelus de Benoît XVI, ce midi :

    Ce matin, ici Place Saint Pierre, ont été proclamés Bienheureux, 498 martyrs tués en Espagne dans les années trente du siècle dernier. (…) L'inscription contemporaine dans le tableau des Bienheureux d'un grand nombre de Martyrs, montre que le témoignage suprême du sang n'est pas une exception réservée seulement à quelques personnes mais est une éventualité réaliste pour le Peuple chrétien tout entier. Il s'agit, en effet, d'hommes et femmes d'âges, de vocation et condition sociale différents, qui ont payé de la vie leur fidélité au Christ et à son Église. (…) Le mois d'octobre, consacré en particulier à l'engagement missionnaire s'achève ainsi avec le témoignage lumineux des martyrs espagnols, qui vont s'ajouter aux martyrs Albertine Berkenbrock, Emmanuel Gómez Gonzáles et Adilio Daronch et Franz Jägerstätter, proclamé Bienheureux dernièrement au Brésil et en Autriche. Leur exemple témoigne que le Baptême engage les chrétiens à participer avec courage à la diffusion du Royaume de Dieu, en coopérant si nécessaire avec le sacrifice de sa propre vie. Tous, certes, ne sont pas appelés au martyre sanglant. Il y a cependant un "martyre" sans effusion de sang, qui n'est pas moins significatif, comme celui de Celina Chludzi, épouse, mère de famille, veuve et religieuse, béatifiée hier à Rome: c'est le témoignage silencieux et héroïque de beaucoup de chrétiens qui vivent l'Évangile sans compromis, en accomplissant leur devoir et en se consacrant généreusement au service des pauvres. Ce martyre de la vie ordinaire est un témoignage tout aussi important dans les sociétés sécularisées de notre époque.

     
    Extrait de la lettre du cardinal Llovera, archevêque de Tolède, primat d’Espagne :

    Unissons-nous avec dévotion et remerciement à cette béatification de ces martyrs, qui ont donné leur vie pour Jésus-Christ comme témoignage suprême de la vérité de l'Évangile et de la foi. Le martyre est un don de Dieu très précieux qu'il est nécessaire d'apprécier en tout son sens. Notre société moderne, permissive et relativiste, tend à rendre archaïque et désuet le fait et la grandeur du martyre. Les chrétiens eux-mêmes paraissent avoir perdu toute disponibilité et même toute sensibilité à l’égard du martyre. Pourtant, c'est le témoignage suprême de la vérité de Dieu et de la vérité de l'homme. Il est le signe et la preuve, le témoignage diaphane de ce que Dieu est Dieu, unique nécessaire, au-dessus de tout (…) que Lui seul suffit, qu'il est, en vérité, Amour, source inépuisable de tout amour. Le martyre est le témoignage courageux et certain que le Christ vit, règne et qu’il nous sauve, que son salut, sa vie et son amour valent plus que tout, sont le trésor auquel rien ne peut être comparé.

  • Le livre du cardinal Biffi

    A lire sur le blog de Sandro Magister, une fort intéressante recension du livre que publie le cardinal Biffi, ancien archevêque de Bologne, qui a quelquefois défrayé la chronique, notamment sur l’islam et l’immigration. Ce sont ses mémoires, et il dit sans langue de bois ecclésiastique ce qu’il pense d’un certain nombre de personnages et d’événements (Sandro Magister relève aussi d’éloquents silences).  Quelques extraits du livre sont donnés ensuite : sur sa perplexité devant Jean XXIII dénonçant les « prophètes de malheur », appelant à voir « ce qui nous unit plus que ce qui nous divise », et à « distinguer l’erreur et celui qui se trompe », sur les pièges du concile (« aggiornamento », « pastoral », silence sur le communisme), sur Jean-Paul II et la repentance, et le texte de ce qu’il a dit « au futur pape » lors du dernier conclave. Les deux derniers paragraphes de ce texte (c’est presque la moitié de la brève allocution) sont consacrés à l’importance de la déclaration Dominus Jesus et aux vifs remerciements qu’il adresse à son auteur : le cardinal Ratzinger...

    J’attire particulièrement l’attention sur sa très fine analyse des propos de Jean XXIII, dont il montre ce qu’ils ont de vrai et en quoi ils sont critiquables. (Même chose en ce qui concerne « aggiornamento » et « pastoral », mais la réflexion a déjà été faite dans le même sens à plusieurs reprises. Même chose sur la repentance.)

    NB 1. On est surpris de la surprise de Sandro Magister découvrant que, archevêque de Bologne, le cardinal Biffi « a logé un groupe important de maghrébins sans domicile dans une église pendant de nombreuses nuits au plus froid de l’hiver, lui qui a été tellement critiqué pour avoir dit qu’il valait mieux accueillir en Italie des immigrés chrétiens plutôt que musulmans ». C’est pourtant là un exemple très clair de ce qu’est la véritable charité chrétienne, et de la distinction (que refusent les évêques français dans leur récente déclaration) entre le devoir personnel d’être un bon Samaritain, et le devoir politique de refuser une immigration dommageable au bien commun. (A rebours, les politiciens immigrationnistes sont des gens qui ne portent jamais secours au moindre immigré.)

    NB 2. C'est au cardinal Biffi que le pape Benoît XVI avait demandé les homélies pour la retraite du dernier carême au Vatican.

  • L’unique télévision chrétienne de Palestine contrainte à fermer

    « C’est avec un grand regret que nous vous annonçons que nous sommes obligés de fermer la télévision de la Nativité , ‘al Mahed’, à partir du 1er novembre 2007, malgré l’inestimable service rendu à l’Eglise et à la communauté chrétienne présente en Terre sainte », a annoncé le directeur de la chaîne palestinienne Samir Qumsieh, un grec-orthodoxe qui l’a fondée en 1996.

    Al Mahed est la seule télévision chrétienne de Terre Sainte, captée dans toute la Cisjordanie , en Jordanie et en Israël. Il y a plus d’un an, l’agence AsiaNews.it de l’Institut pontifical des Missions Etrangères (PIME), s’était fait l’écho de constantes menaces de mort pesant sur Samir Qumsieh, de vexations de la part de l’autorité palestinienne, et des risques de fermeture de la télévision pour manque de fonds.

    Samir Qumsieh a annoncé la décision forcée de la fermeture de la télévision lors d’un entretien au journal italien « Il Foglio », dans lequel il confie ses craintes de voir la communauté chrétienne abandonner définitivement la Terre Sainte d’ici les quinze prochaines années. L’émigration est très forte. La propre famille de Samir Qumsieh confirme ce phénomène. Le journaliste est en effet le seul des six enfants de sa famille à être resté sur place, et il prévoit de quitter le territoire palestinien après la fermeture de la télévision.

    (information de ZENIT.org)

  • Jean-Paul II, le 2 avril dernier…

    Le soir du 2 avril dernier, jour anniversaire de la mort de Jean-Paul II, des fidèles de Wadowice (la ville natale du pape) et des environs se sont réunis sur une colline pour une veillée de prière autour d’un feu.

    Un des participants prenait des photographies du feu, deux par minute. Sur celle qu’il a prise à 21h 37 et 30 secondes, heure exacte de la mort du pape, et seulement sur celle-là, la flamme dessine de façon vraiment étonnante la silhouette du pape. La photographie a été expertisée. Il n’y a aucun trucage.

    Elle a été diffusée lundi sur la chaîne de télévision Vatican Service News (VSN), et depuis lors elle a fait le tour du monde.

    « Personne n’est obligé d’y croire et l’Eglise ne prononcera jamais de jugement officiel disant qu’un événement miraculeux s’est produit », commente le P. Thomas Williams, enseignant à la faculté de théologie de l’Athénée Regina Apostolorum de Rome. « Malgré cela, ceux qui choisissent de voir la main de Dieu dans cet événement seront encouragés par la pensée que Jean-Paul II continue à intercéder pour nous du Ciel, comme c’est certainement le cas. Notre foi ne se base pas sur ce genre d’événement, mais Dieu nous envoie de nombreux signes de sa présence et de sa bienveillance providentielle. Ainsi il n’y a pas de raison pour que l’événement dont on parle ne soit pas un de ceux-là. »

    (cf. Zenit)

  • La messe de saint Pie V à Saint-Germain l’Auxerrois

    La messe de saint Pie V sera célébrée en l’église Saint-Germain l’Auxerrois à partir du premier dimanche de l’Avent. Du lundi au vendredi à 18h 30, le dimanche à 10h.

    Mais elle sera supprimée à la chapelle Notre-Dame du Lys.

    Ce n’est donc pas une messe supplémentaire, mais c’est une messe paroissiale, et dans la paroisse des rois de France...

    (L’AFP, qui diffuse cette information dans deux dépêches successives, croit bon de préciser que la « messe traditionnelle en latin » est également célébrée, à Paris, à Saint-Nicolas du Chardonnet « et dans plusieurs églises de rite grec melkite, syriaque, arménien ». Espérons qu’une bonne âme leur expliquera que les rites grec, syriaque et arménien ne sont pas des rites... latins. Il y a cependant quelque chose de vrai : les liturgies de ces rites sont en effet restées traditionnelles.)

  • Le cardinal Bertone à Fatima

    J’ai plusieurs fois critiqué des déclarations du cardinal Bertone. Il est juste que je salue son sermon de Fatima, samedi dernier. Voici les extraits qu’en a donnés l’AFP d’après l’agence de presse portugaise Lusa.

    Le cardinal Bertone a dénoncé les "soi-disant seigneurs de ce temps (que l'on retrouve dans le monde de la culture et de l'art, de l'économie et de la politique, de la science et de l'information) qui exigent et sont prêts à acheter, voire même à imposer, le silence des chrétiens en invoquant les impératifs d'une société ouverte".

    Devant des milliers de pèlerins, réunis au sanctuaire de Fatima, il a également critiqué ceux qui, "au nom d'une société tolérante et respectueuse, imposent comme unique valeur commune la négation de toute valeur réelle et permanente".

    "Face à de telles prétentions, le minimum que nous puissions faire est nous rebeller avec la même audace que les Apôtres", a déclaré le secrétaire d'Etat du Vatican.

    Le cardinal Bertone, légat spécial du pape Benoît XVI, a également mis en garde ceux qui imaginent que "la victoire dépend essentiellement du talent, de l'habileté, de la valeur de ceux qui écrivent dans les journaux, de ceux qui parlent dans les réunions, de ceux qui ont un rôle visible, et qu'il serait suffisant d'encourager et d'applaudir ces chefs comme on encourage et on applaudit les joueurs sur un stade".

    "Il n'existe pas d'erreur plus redoutable et désastreuse", a affirmé le cardinal.

  • La destruction totale de la liturgie catholique en Hollande

    Il y a longtemps que les Hollandais sont en pointe dans la destruction de l’Eglise. Le moins qu’on puisse dire est que ça ne s’arrange pas. Voici des extraits de ce qu’on peut lire sur l’excellent blog de Sandro Magister :

    Nimègue, en Hollande: à l’église des pères augustins, la messe du dimanche est présidée à la fois par un protestant et par un catholique. A tour de rôle, l’un s’occupe de la liturgie de la Parole et du sermon, l’autre de la liturgie eucharistique. Le catholique est presque toujours un simple laïc et souvent une femme.

    En Hollande, toujours, les dominicains sont allés encore plus loin. Ils ont distribué dans chacune des 1 300 paroisses catholiques un livret de 38 pages intitulé “Kerk en Ambt”, Eglise et ministère. Ils y proposent de transformer en règle générale ce qui se pratique de manière spontanée dans différents endroits.

    Les pères dominicains proposent qu’en l’absence de prêtre, une personne choisie par la communauté préside la célébration de la messe: “Peu importe que ce soit un homme ou une femme, un homosexuel ou un hétérosexuel, une personne mariée ou un célibataire“. La personne choisie et la communauté sont invitées à prononcer ensemble les paroles de l’institution de l’eucharistie: “Prononcer ces paroles n’est pas une prérogative réservée au prêtre. De telles paroles constituent l’expression consciente de la foi de la communauté tout entière”.

    Le livret s’ouvre sur l’approbation explicite des supérieurs de la province hollandaise des dominicains.

    L’opuscule s’achève en exhortant les paroisses à choisir "par en bas" les personnes destinées à présider l’eucharistie. Dans le cas où, pour des raisons de discipline, l’évêque ne confirmerait pas ces personnes – parce qu’elles sont mariées ou parce que ce sont des femmes – les paroisses suivraient de toute façon leur route: "Que ces personnes sachent qu’elles sont, quoi qu’il arrive, habilitées à célébrer une eucharistie réelle et authentique à chaque fois qu’elles se réunissent en prière et partagent le pain et le vin".

    Les dominicains ont annoncé une réimpression prochaine du livret. Les 2 500 premiers exemplaires ont été très vite épuisés.

    A lire aussi sur le blog de Sandro Magister, pour se réconforter après ces horreurs, ce qu’il dit de Benoît XVI à Lorette et surtout sur la liturgie pontificale à Vienne.