Le cardinal George Pell, archevêque de Sidney, s’insurge contre les délires du climatiquement correct, dans un texte dont voici de brefs extraits :
« Je suis croyant en la conception catholique de la foi et de la morale. Je suis certainement sceptique sur les extravagantes allégations d'imminentes catastrophes climatiques causées par l'homme.
Le débat scientifique n'est pas décidé par un consensus fluctuant, même s'il est endossé par l'opinion publique. Le changement climatique est probablement en cours depuis que la terre a un climat. (...)
Dans les années 70, certains scientifiques ont prédit un nouvel âge de glace à cause du rafraichissement climatique. Aujourd'hui, d'autres scientifiques prédisent l'apocalypse à cause du réchauffement climatique. Il n'est pas irrespectueux envers la science et les scientifique de prendre cette dernière cause avec des pincettes. La méthode scientifique le requiert.
Les incertitudes sur les changements climatiques abondent. (...)
Il y a beaucoup de mesures qui sont bonnes pour l'environnement et que nous devons poursuivre. Mais nous avons besoin d'être capables de parler librement de cela et des incertitudes entourant le changement climatique. Invoquer l'autorité de quelques experts scientifiques pour clore le débat n'est bon ni pour la science, ni pour l'environnement, ni pour les peuples, ici ou dans les pays en développements, ni pour ceux de demain.
Ma tâche en tant que leader chrétien est d'être en prise avec la réalité, de contribuer aux débats sur ces problèmes importants, d'ouvrir les esprits des gens et de dire quand l'empereur est nu ou presque. Les environnementalistes radicaux sont plus préoccupés de moraliser leurs propres priorités et de les imposer aux autres par la peur. Ils n'ont pas besoin des chefs de l'Eglise pour les aider en cela, même si c'est un moyen efficace de faire taire les témoins chrétiens.
Les leaders de l'Eglise doivent en particulier être allergiques au non sens. »
Le texte intégral est à lire chez Hermas.
(via Le Salon Beige)
Commentaires
Je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer la grande information du jour :
Début de l'extrait du portail MSN:
Il n'y a plus d'éléphant en Alaska
L'Alaska a perdu son unique éléphant avec le déménagement de Maggie, une femelle de 25 ans, du zoo d'Anchorage à un parc de Californie (ouest) au climat plus clément, a-t-on appris vendredi auprès de l'association qui gère ce parc.
"Elle va bien, elle se balade dans son enclos", a déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat une employée de l'association PAWS à Galt, à 140 km à l'est de San Francisco. PAWS recueille les animaux de cirque ou de zoos devenus trop vieux, pour leur offrir un sanctuaire jusqu'à leur mort.
Née en Afrique du sud, Maggie a passé quasiment toute sa vie au zoo d'Anchorage, la grande ville de l'Alaska (nord-ouest), l'Etat le plus froid des Etats-Unis. Dans son nouvel enclos, elle pourra sociabiliser avec neuf autres congénères.
Fin de l'extrait
Qu’aurait-on dit si le transfert avait eu lieu en sens inverse, de Californie en Alaska : la Terre se réchauffe tellement que les éléphants doivent aller vers le pôle nord etc… ?
Enfin, elle va « sociabiliser » !On remarquera que tout ceci se fait « sous le couvert de l’anonymat ». Il faut au moins ça ! Ce texte est à lui seul, une anthologie de bourrage de crâne !