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Eglise - Page 186

  • Vietnam : les autorités inventent un prêtre…

    Les autorités communistes vietnamiennes avaient imprudemment lancé une consultation populaire sur leur projet de réforme de la Constitution. Ils n’imaginaient pas que cela se transformerait en un vaste mouvement de contestation du régime. Notamment par la « requête des 72 », rapidement signée par des milliers de personnes, ou la lettre ouverte de la Conférence épiscopale…

    Les autorités tentent par tous les moyens de redresser la barre. Le 26 mars a été diffusée à la télévision une émission ainsi annoncée : « Le rôle dirigeant du Parti communiste à l’égard du pays et de la société ne peut être nié ; telles sont les opinions des responsables religieux de Bac Ninh. »

    Parmi ces responsables, il y avait deux dignitaires bouddhistes (ou supposés tels), puis un prêtre catholique : « le prêtre Nguyên Quôc Hiêu, président du Comité d’union du catholicisme pour la province de Bac Ninh ». Lequel en effet ne nia pas la légitimité du rôle dirigeant du parti communiste, ni les bienfaits de la collectivisation des terres… et proposa un amendement à la Constitution : au lieu de dire : « Personne ne peut violer la liberté de croyance et de religion ou les utiliser pour enfreindre la loi », il faudrait dire : « Il est strictement interdit de violer… ».

    On voit que ce prêtre s’inscrivait très exactement dans le cadre de la propagande du régime.

    Mais quand les catholiques ont voulu en savoir davantage sur lui, ils se sont rendu compte qu’il s’agissait… d’un laïc, membre des organisations officielles de sa province (Front patriotique et Comité populaire), et que son « Comité d’union des catholiques de Bac Ninh » est un groupe fantoche inféodé au régime, dans lequel il n’y a aucun prêtre…

  • Inde : un recteur de séminaire assassiné

    INDIA_(F)_0402_-Rrector.jpgLe Père K.J. Thomas, recteur du séminaire de Bangalore (Karnataka) a été assassiné dans la nuit de Pâques. Pour le moment on n’en sait pas plus. Des papiers auraient disparu. Mais le matériel informatique est intact et aucun autre objet de valeur n’a été volé.

    On ne lui connaissait aucun ennemi, en dehors des ennemis de la foi. Mgr Bernard Moras, archevêque de Bangalore, a dénoncé ce « meurtre brutal, terrible et insensé », et a décrit le P. Thomas comme un « prêtre pieux et serein, dont la mort est une grande perte pour nous tous ». Le cardinal Gracias, président de la conférence épiscopale de l’Inde, a présenté ses condoléances à la famille du P. Thomas, aux séminaristes et au personnel du séminaire, soulignant que le recteur était « un ami cher et un prêtre humble, charitable, respectable et bon, aimé de tous ».

  • L’événement du Jeudi Saint

    Comme cela avait été annoncé, Mgr Wolfgang Haas, premier archevêque de Vaduz, a célébré la messe chrismale dans la « forme extraordinaire ». On en verra des photographies ici.

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  • Les papes et le Saint-Esprit

    En cadeau à mes lecteurs, et par eux éventuellement à leurs prêtres confits en dévotion envers le pape quel qu’il soit, cet article paru dans le numéro 296 de Reconquête, écrit avant le conclave.

    Il en est qui, ne pouvant se résoudre à voir Benoît XVI nous quitter, rêvaient que le conclave le réélise… Il en est d’autres qui, sede vacante, n’ont aucune appréhension parce que le Saint-Esprit donne forcément à l’Eglise le meilleur pape dont elle a besoin.

    A tous ceux-là, et surtout à ceux qui confondent la foi catholique avec un fidéisme superstitieux et un providentialisme naïf, je dédie ce résumé de l’histoire de Benoît IX, qui fut élu pape trois fois, mais qui n’était pas particulièrement inspiré par le Saint-Esprit…

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  • Rideau

    Puisque l’évêque de Rome, dans sa bénédiction urbi et urbi (in italiano et in italiano) refuse d’utiliser la formule PRESCRITE pour la bénédiction pontificale, je tire le rideau et ma révérence.

    Puisqu’on en est là, et que ce n’est que le début de l’évacuation des « détritus », selon le mot du Savonarole de pacotille inséparable de François, je ne parlerai plus de l’évêque de Rome. Après tout, je ne ferai ainsi que ce que faisaient la plupart des catholiques avant la radio et la télévision. Pour ma part, j’ai eu hier (à l’heure même de la bénédiction de François que je suis heureux de ne pas avoir vue), et aujourd’hui, de façon terriblement imméritée, mais avec une joie tellement immense, une authentique bénédiction pontificale d’un évêque venu lui aussi « du bout du monde », mais qui sait ce qu’est un évêque de l’Eglise catholique. Et j’ai aussi mon évêque, qui lui aussi sait bénir comme un évêque.

    Comme je l’ai déjà dit, l’un des bienfaits du règne de François (sur fond de désastre total) sera de mettre fin à des superstitions comme celle des « trois blancheurs ». Et de rappeler (comme lui-même le fait) que le chef de l’Eglise n’est pas le pape mais le Christ.

    Travaillant sur les psaumes, je viens de relire le commentaire de saint Augustin sur le psaume 90. Dont voici un extrait :

    « En Notre Seigneur, il y a l’homme parfait, la tête et le corps. La tête est cet homme qui est né de la vierge Marie, qui a souffert sous Ponce Pilate, a été enseveli, est ressuscité, est monté aux cieux pour s’asseoir à la droite du Père, d’où nous l’attendons comme juge des vivants et des morts : voilà le chef de l’Eglise. Cette tête a pour corps l’Eglise, non celle qui est en ces lieux, mais bien celle qui est en ces lieux et dans l’univers entier : non celle qui existe maintenant, mais celle qui commence en Abel pour aller jusqu’à la fin des siècles, et embrasser tous ceux qui croiront au Christ, pour n’en former qu’un seul peuple, appartenant à une seule cité, laquelle cité est le corps du Christ, et dont le Christ est la tête. »

    Amen. Alleluia.

     

    RECTIFICATIF

    Le contraste est tel, entre François et ses prédécesseurs, que j’en ai déduit, hâtivement et faussement, que les paroles de la bénédiction n’étaient pas les mêmes. Merci à ceux qui m’ont fait remarquer mon erreur. Les paroles sont les mêmes. Je n’avais pas fait attention au fait que cette bénédiction, précédée d’une absolution, n’est pas la même que celle de la fin de la messe.

    Il n’en reste pas moins que l’évêque de Rome, lors d’une bénédiction solennelle, doit être revêtu de ses ornements, coiffé de sa mitre et portant sa crosse (sa férule papale). – François daigne seulement mettre une étole juste pour la bénédiction, et la retire immédiatement après.

    D’autre part, on voit que le cérémoniaire est toujours Mgr Marini et que le livre est toujours le même. Ce pourrait bien ne plus être le cas la prochaine fois.

    Quoi qu’il en soit, je vois que j’ai raison de ne plus vouloir parler de ce pape…

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  • Une nouvelle salve de martyrs du communisme

    Le pape a autorisé hier la publication d'une série de décrets présentés par le cardinal Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints. Notamment des décrets reconnaissant le martyre de

    -Manuel Basulto Jiménez, évêque espagnol, et 5 compagnons, tués en haine de la foi en 1936 et 1937

    -Giuseppe Massimo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres espagnols, tués en haine de la foi en 1936

    -Vladimir Ghika, prêtre turc, tué en haine de la foi en 1954

    -Joaquin Jovani Marin et 14 compagnons, prêtres ouvriers espagnols, tués en haine de la foi de 1936 à 1938

    -Andrea da Palazuelo (au siècle: Michele Francesco Gonzalez Ganzalez), prêtre espagnol profès de l'Ordre des Frères mineurs capucins, et 31 compagnons, tués en haine de la foi de 1936 à 1937

    -Giuseppe Girotti, prêtre italien profès de l'Ordre des Frères prédicateurs, tué en haine de la foi à Dachau, en Allemagne en 1945

    -Stefan Sandor, laïc hongrois profès de la Société de Saint François de sales, tué en haine de la foi en 1953

    Rolando Rivi, séminariste italien, tué en haine de la foi en 1945.

    (On remarquera l'incongruité de « Vladimir Ghika, prêtre turc ». Mgr Ghika était un prince roumain. Ce n’est pas parce qu’il était né à Constantinople - dans l'empire ottoman - qu’il était "turc"… Si l’on devait se baser sur la durée de la présence dans un pays, il serait infiniment plus français que turc…)

  • Vendredi Saint en Inde

    Au hasard d’une revendication des employés chrétiens de l’administration fiscale de l’Inde, j’apprends que le Vendredi Saint est férié dans ce pays où les chrétiens sont, sur l’ensemble du pays, une toute petite minorité (2,7%).

    Les contribuables ont jusqu’au 31 mars pour payer leurs impôts. Le 31 est un dimanche, et même le dimanche de Pâques, mais les autorités ont décidé que les bureaux des contributions seraient ouverts ce jour-là, pour recevoir les derniers contribuables, et aussi le samedi, et aussi le vendredi, bien qu’il s’agisse du Vendredi Saint férié.

    Les évêques ont protesté, soulignant que Pâques est « la plus importante célébration religieuse des chrétiens » et que si le fisc « avait ses raisons pour faire du dimanche pascal une journée ouvrée, la communauté chrétienne en Inde avait encore plus de raisons pour demander au gouvernement de repousser la date limite du dépôt des déclarations fiscales » et permettre aux chrétiens de remplir leurs obligations religieuses.

    De son côté, le Conseil pan-chrétien indien (All India Christian Council) a déposé un recours devant la Haute Cour de Delhi.

    Hier, la Haute Cour a rendu une décision faisant exceptionnellement de ces deux jours, dans l’administration fiscale, des jours fériés "restreints", chômés par une catégorie d'employés, en l'occurrence les chrétiens, afin de garder un équilibre entre les obligations nées de l’observance religieuse et les impératifs gouvernementaux visant à maximiser les rentrées fiscales...

    Eglises d’Asie ajoute que « dans l’Etat de Jammu-et-Cachemire, seul Etat à majorité musulmane de l’Union indienne, la très petite communauté chrétienne vit une situation de discrimination particulière, le Vendredi Saint n’y étant pas chômé ».

    Eh bien en France, la majorité chrétienne vit cette même situation de discrimination… Mais le rédacteur de la dépêche des Missions étrangères ne s’en rend même plus compte…

  • Recherches sur l'embryon : l’Assemblée nationale, Mgr Vingt-Trois, et le Téléthon

    L’Assemblée nationale va examiner demain une proposition de loi maçonnique (euh… des radicaux de gauche), soutenue par le gouvernement, visant à autoriser la recherche sur les embryons et les cellules souches.

    Cette proposition de loi a déjà été votée au Sénat en décembre. Elle pourrait ne pas passer l’épreuve du Palais Bourbon, car plus de 300 amendements ont été déposés, et en théorie la proposition de loi ne bénéficie que d’une « niche » d’une journée.

    Le cardinal André Vingt-Trois a clairement manifesté son opposition à un texte qui revient à dire que l’embryon « n’est rien et que c’est un matériau de laboratoire ». Il souligne aussi, excellemment : « C’est une erreur d’investissement puisque depuis un certain nombre d’années on nous annonce que les cellules embryonnaires vont être la source de traitement régénératif des maladies nerveuses, et à ce jour il n’y a même pas, dans ce domaine, de protocole d’essai, on est toujours dans la promesse que cela va venir incessamment sous peu mais cela n’arrive jamais ». Et il ajoute qu’on a « d’autres pistes de recherche beaucoup plus prometteuses qui ont été d’ailleurs couronnées par un prix Nobel ».

    Et il va plus loin, en posant la question : « Qui a intérêt ? »

    Et là il critique le Téléthon ; sans le dire, mais il s’agit évidemment du Téléthon, et du financement des recherches de Marc Peschanski :

    « C’est-à-dire qui a intérêt à drainer les financements et les subventions à la recherche sur tel ou tel laboratoire plutôt que sur tel autre ? Et là-dessus on n’a aucune information claire ni transparente. Il faudra donc bien un jour que l’on sache pourquoi ce pouvoir économique des laboratoires pharmaceutiques ou des laboratoires de recherche reste obstinément dans l’ombre - quand il n’utilise pas les fonds de collecte publique qui sont recueillis avec des procédés de mobilisation affective considérable, mais dont finalement l’investissement n’est pas toujours absolument contrôlable. »

    Et signez AUJOURD'HUI, si vous ne l'avez pas encore fait, la pétition de la Fondation Jérôme Lejeune "Vous trouvez ça normal ?".


    Addendum Vendredi Saint 29 mars

    L'examen du texte n'a pas pas pu être terminé dans la journée. La proposition de loi est donc caduque (tant qu'elle n'est pas reprise par un autre groupe ou par le gouvernement).

  • NON !!!!!!!

    Magdi Cristiano Allam, baptisé par Benoît XVI à Pâques il y a cinq ans, annonce, par un long éditorial dans Il Foglio, qu’il quitte l’Eglise catholique. Titre : « Pourquoi je quitte cette Eglise faible avec l’islam ». Il explique : « Plus que tout autre facteur, m’a éloigné de l’Eglise la légitimation de l’islam comme vraie religion, d’Allah comme vrai Dieu, de Mahomet comme vrai prophète, du Coran comme texte sacré, des mosquées comme lieux de culte. Je suis plutôt convaincu que, tout en respectant les musulmans dépositaires comme toute personne des droits inaliénables à la vie, à la dignité, à la liberté, l’islam est une idéologie intrinsèquement violente, historiquement conflictuelle en interne et belliqueuse en externe. Je suis encore plus convaincu que l’Europe finira par être soumise à l’islam (…) si l’on n’a pas la lucidité et le courage de dénoncer l’incompatibilité de l’islam avec notre civilisation et les droits fondamentaux de la personne, si l’on n’interdit pas le Coran pour apologie de la haine. »

    Pour Magdi Allam, « c’est une authentique folie suicidaire, le fait que Jean-Paul II soit allé jusqu’à embrasser le Coran, que Benoît XVI ait posé la main sur le Coran en priant en direction de La Mecque à la Mosquée bleue d’Istanbul, tandis que François Ier a commencé en exaltant les musulmans “qui adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux” ».

    Cependant, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été « la papolâtrie qui a enflammé l’euphorie pour François Ier et a rapidement archivé Benoît XVI ».

    Et Magdi Allam s’en prend de nouveau au « bonisme » qui conduit l’Eglise à se présenter « comme le plus grand protecteur des immigrés, et surtout des illégaux ». Rappelant qu’il est lui-même un immigré, il souligne qu’il est pour un accueil avec des règles, et que « la première règle est qu’en Italie nous devons d’abord assurer le bien de l’Italie, en appliquant correctement l’exhortation de Jésus “aime ton prochain comme toi-même” ».

    Il conclut : « Je vais continuer de croire en Jésus que j’ai toujours aimé, et à m’identifier fièrement au christianisme comme la civilisation qui plus que d’autres rapproche l’homme de Dieu qui a choisi de devenir homme ».

    C’est un choc de voir Magdi Cristiano Allam quitter l’Eglise.

    Et c’est un très mauvais signal. Il est manifeste que nombreux vont être ceux qui vont aller, qui à la Fraternité Saint Pie X, qui chez les sédévacantistes, qui chez les orthodoxes… pour ne pas avoir comme chef un François.

    Mais saint Pierre a dit : A qui irions-nous, c’est toi qui as les paroles de la vie éternelle. Ce propos s’adressait à Jésus, le Christ, et le Christ, c’est l’Eglise catholique. L’Eglise est le corps du Christ. Quitter l’Eglise catholique, c’est quitter le Corps du Christ, c’est quitter le Christ.

    Plus que jamais il faut rester dans cette Eglise, prier dans et pour cette Eglise qui seule a les paroles de la vie éternelle. Même quand elle ne le sait plus.

    Addendum. On lira la traduction complète de l'article de Magdi Allam sur Benoît et moi.

  • Le pape qui fait passer l’Eglise de la contre-réforme au « catholicisme évangélique »

    Selon George Weigel, « l’élection du pape François accomplit le tournant de l’Eglise du catholicisme de la contre-réforme (…) au catholicisme évangélique qui doit replanter l’Evangile dans ces régions du monde qui sont devenues spirituellement lasses, tout en le semant dans de nouveaux champs de mission dans le monde entier. »

    Le dernier livre de George Weigel est intitulé : Le catholicisme évangélique : la profonde réforme de l’Eglise au XXIe siècle.

    Ce livre a paru le 5 février dernier. Dès le lendemain, George Weigel soi-même en faisait la promotion sur le site First Things. Il expliquait que le « catholicisme évangélique », qui est le catholicisme « vécu dans une fidélité radicale au Christ et à l’Evangile », est le seul catholicisme possible au XXIe siècle. Le catholicisme évangélique est fondé sur cet ahurissant sophisme (qui est celui de toutes les sectes évangéliques) : ne pas chercher à avoir des connaissances sur Jésus, mais connaître Jésus en personne. (C’est ce qui explique le vide doctrinal des homélies de François : ce vide est volontaire. C'est ce qui explique aussi pourquoi il parle tant du diable : c'est un thème de prédilection des évangéliques qui le voient partout et font des "exorcismes" à tour de bras.) Le catholicisme évangélique (dont on ne voit pas ce qu’il a de catholique), c’est la « rencontre personnelle et communautaire » avec le Jésus de l’Evangile, point final.

    L’auteur de la recension de ce livre sur le National Catholic Register écrivait : « Si je pouvais entrer au conclave, j’y passerais en douce assez d’exemplaires de Catholicisme évangélique pour en mettre un sur la chaise de chaque électeur, avec l’espoir qu’ils adoptent ce chef-d’œuvre d’histoire et de pensée catholique comme un guide possible pour la mission de l’Eglise dans les siècles à venir. »

    Cet homme-là a été comblé au-delà de ses espérances, car il n’y avait pas besoin d’inonder la Chapelle Sixtine du livre de George Weigel : c’est le principal représentant du soi-disant « catholicisme évangélique » au sein de l’épiscopat mondial qui a été élu pape. Et, au lendemain de l’élection, George Weigel (qui avait longuement rencontré le cardinal Bergoglio au moment où il préparait son livre) pouvait donc écrire son article enthousiaste de la National Review : « Le premier pape américain : le tournant du catholicisme pour un avenir évangélique. »

    306_Bergoglio01.jpgOn comprend mieux désormais ce geste du cardinal Bergoglio, primat d’Argentine, agenouillé devant 6.000 personnes pour recevoir la bénédiction d’une vingtaine de pasteurs successifs. C’était le 19 juin 2006, lors de la troisième "Rencontre fraternelle de la Communion renouvelée des Evangéliques et Catholiques" (sic) au stade du Luna Park de Buenos Aires.