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Eglise - Page 183

  • Inauguration de l’université de Madaba

    Cet après-midi a lieu en Jordanie l’inauguration solennelle de l’Université de Madaba, dont Benoît Xvi avait posé la première pierre le 9 mai 2009.

    A cette inauguration participent le roi Abdallah II de Jordanie, le patriarche latin de Jérusalem S.B. Fouad Twal, et le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. « La présence du roi, du patriarche et du cardinal – explique à l’Agence Fides le Père Rifat Bader, Directeur du Center of catholic studies and formation for media – confirme de manière forte que le chemin de la nouvelle institution universitaire doit être encadré dans le contexte de la mission, vaste et durable, réalisée par le Patriarcat latin en Jordanie dans le domaine de l’instruction. Voici 160 ans, la première école du patriarcat latin était créée au-delà du Jourdain, dans ce qui paraissait alors un monde clos et marginal. Aujourd’hui, cette même mission en arrive à favoriser la naissance d’une Université aux standards élevés et disposant de relations académiques internationales, au service du peuple jordanien, des chrétiens comme des musulmans. »

    L'« American University » de Madaba a ouvert ses portes en octobre 2011. Les étudiants sont actuellement au nombre de 800 environ même si, à plein régime, l’institution pourra en accueillir 8.000. Les parcours activés sont une vingtaine, concentrés dans les secteurs des technologies informatiques, des sciences économiques et des carrières médicales et sanitaires. Le patriarcat latin a contribué de manière importante à la construction des bâtiments. Le patriarche est membre du conseil d’administration qui gère désormais de manière pleinement indépendante l’université sur les plans académique et financier, sur le modèle d’autres universités proche-orientales accréditées par les organismes de certification universitaire américains.

    (Fides)

  • L’homme qui veut effacer son baptême

    La cour d’appel de Caen a examiné hier le jugement du tribunal de Coutances qui obligeait l’évêché à effacer un baptême de ses registres, au nom du droit au respect de la vie privée.

    L’avocat du diocèse a souligné que le baptême est un acte public, et non privé, et qu’il est impossible de supprimer la trace de cet acte public. Lequel figure dans un registre sous clé auquel n’ont accès que le curé et l’évêque. En outre, la loi de 1905 stipule que chaque culte est libre de s’organiser comme il l’entend.

    L’avocat de l’homme qui veut effacer son baptême a mis en avant un précédent : selon lui, le nom d’un baptisé a été effacé d’un registre paroissial de Tulles l’an dernier. L’avocat du diocèse a rétorqué qu’il s’agissait d’un montage destiné à se débarrasser d’un demandeur tenace, et que le vrai registre était intact…

    Le parquet a clairement demandé que la cour infirme le jugement de première instance, au motif que « la seule mention d’un nom sur un registre ne saurait constituer une atteinte à la vie privée ».

    On remarquera que l’homme qui veut effacer son baptême est un fieffé menteur. Il dit et répète à qui veut l’entendre qu’il n’a « aucune animosité à l'égard de la religion » mais que simplement il n’en « fait plus partie » et que l’Eglise doit donc en prendre acte.

    Mais ce n’est pas vrai. Il est un militant de la « Libre Pensée », si peu libre qu’elle déclare dans ses statuts que les religions sont « les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ».

    C’était la Libre Pensée qui avait crié victoire en publiant le jugement de première instance passé inaperçu, et le vice-président de l’organisation était présent à l’audience d’appel.

    La cour rendra sa décision le 10 septembre.

  • Le Saint-Siège dénonce les persécutions des chrétiens

    Environ 100.000 chrétiens sont tués chaque année à cause de leur foi, a souligné Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies, à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire.

    A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège.

    L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

    Lundi, Mgr Toso, secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, traitait de la même question à la conférence sur la tolérance et la non-discrimination de l’OSCE, à Tirana en Albanie.

    Dix-sept siècles après la promulgation par l’empereur Constantin de l’édit de Milan (avril 313) qui mettait un terme aux persécutions visant les chrétiens dans l’empire romain, force est de constater, a-t-il souligné, que les « épisodes d’intolérance et de discrimination envers les chrétiens non seulement n’ont pas diminué mais ont augmenté » : les premières victimes des atteintes à la liberté religieuse sont les chrétiens.

    « Il est souvent rappelé aux chrétiens, dans le débat public, (et de plus en plus dans les tribunaux), qu’ils peuvent croire tout ce qu’ils veulent dans leur maison ou dans leur tête, et qu’ils peuvent rendre leur culte comme ils le désirent dans leurs églises privées, mais qu’ils ne peuvent pas agir sur la base de ces croyances en public ». Il s’agit « d’une distorsion délibérée et d’une limitation de ce que signifie vraiment la liberté religieuse ». Ces limitations agissent dans deux domaines bien précis. Le premier est « l’intolérance envers le discours chrétien ». Le second concerne celui de la « conscience chrétienne », principalement dans le domaine professionnel. « Dans toute l’Europe, il existe de nombreux cas de chrétiens éloignés de leur lieu de travail seulement parce qu’ils ont cherché d’agir selon leur conscience. » Mgr Toso a également mentionné les profanations de lieux de culte.

    Le Saint-Siège demande donc à l’OSCE que les discriminations envers les chrétiens, même là où ils représentent la majorité, « soient considérées comme une grave menace envers la société entière et qu’elles soient combattues de la même manière que le sont l’antisémitisme ou l’islamophobie ».

  • « En croyant, qu'ils aient la vie »

    Cet intitulé est celui de la « Journée Evangelium Vitae » organisée à Rome les 15 et 16 juin prochains. Il y aura notamment une procession aux flambeaux le samedi soir (avec des groupes venant du monde entier), et le pape présidera la messe du dimanche matin pour « le peuple de la vie ».

  • Fête Dieu : une adoration eucharistique planétaire

    Dans le cadre de l'Année de la foi, ainsi que cela avait été programmé par Benoît XVI, une adoration eucharistique solennelle sera célébrée en la Basilique vaticane dimanche 2 juin (solennité de la Fête Dieu) de 17h à 18h, et simultanément dans un grand nombre de cathédrales, d’églises et de communautés religieuses du monde entier (bon courage aux Néo-Zélandais : il sera 3h du matin – et ce sera lundi).

    Les adorateurs prieront aux intentions (un peu bavardes) du pape :

    1 - Pour l'Eglise répandue de par le monde et unie aujourd'hui dans l'adoration eucharistique : Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée. Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'amour qui donne du sens à la souffrance, rende joie et sérénité.

    2 - Pour tous ceux qui souffrent de par le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite, du narcotrafic. Pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on n’oublie pas nos frères et sœurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité.

  • Les irréductibles Chinois

    CINA_-_Donglu_Marian_shrine_ok.jpgQuelque 200 irréductibles catholiques ont participé dimanche à la procession en l’honneur de la Sainte Vierge dans le village de Donglu, près de Baoding, en Chine. Depuis le 1er mai, comme chaque année depuis 1996, le village était bloqué par la police, pour empêcher toute intrusion de pèlerins… Tout le mois de mai, les voies d’accès sont fermées par des barrages gardés jour et nuit par des policiers armés, et seuls les résidents peuvent entrer. Les autorités ont déployé davantage de banderoles rouges que d’habitude, avec des slogans en faveur de l’Eglise officielle et contre les maléfiques influences étrangères…

    C’est que Donglu est un haut lieu marial de l’Eglise clandestine, dans une région qui est catholique à près de 90%.

    tuongducme28.jpgDans ce village a eu lieu l’une des trois apparitions mariales recensées en Chine en l’année 1900 : l’année de la guerre des « Boxers ». Ces boxers, se repliant face à la coalition internationale, menaçaient Donglu. Le curé invoqua la Sainte Vierge, et on vit dans le ciel une belle dame lumineuse. Les Boxers tirèrent dessus puis prirent peur, et s’enfuirent, poursuivis par un cavalier qui était peut-être saint Michel.

    Une église fut construite pour commémorer l’événement, et une peinture de la Vierge à l’enfant fut réalisée, à partir d’un portrait de… l’impératrice Ci Xi (les vêtements de la Vierge sont ceux de l’impératrice).

    En 1932, Pie XI reconnut Donglu comme sanctuaire marial.

    China-OL-Donglu_01.jpgEn 1941, l’église fut détruite par un bombardement japonais. Elle ne sera reconstruite qu’en 1992 : c’est la plus grande église de tout le nord de la Chine.

    Le 23 mai 1995, plus de 30.000 fidèles de l’Eglise clandestine sont réunis à Donglu, avec quatre évêques et près de 100 prêtres. Pendant la prière d’ouverture de la cérémonie, puis pendant la consécration, on verra des signes dans le ciel : le soleil tournant de droite à gauche, des rayons de lumière de différentes couleurs, des apparitions de Notre Dame et de l’enfant Jésus… Les phénomènes durèrent une vingtaine de minutes. Le lendemain, la police intervint pour fermer les accès et renvoyer les pèlerins dans leurs cars. Mais quelque 100.000 fidèles réussirent à accéder au site pour la fête de Notre Dame auxiliatrice.

    L’année suivante, l’accès au sanctuaire était interdit, 5.000 policiers étaient déployés, avec 30 blindés et des hélicoptères, pour empêcher le pèlerinage.

    En 1900, l’apparition de la Vierge avait été accompagnée de nombreux miracles (surtout de guérisons). Les catholiques de Donglu affirment qu’il y a toujours des miracles.

  • « Evêque, c’est par toi que je meurs »

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    Les occasions sont hélas fréquentes d’actualiser l’apostrophe de sainte Jeanne d’Arc. Comment ne pas la réitérer quand on voit cette photographie de l’archevêque de Rouen accueillant chaleureusement et tout sourire la « présidente » des fêtes de Jeanne d’Arc 2013, porte-parole marocaine et musulmane du gouvernement français, ministre des Droits des femmes et ardente militante du prétendu « mariage » homosexuel. Une autre photo (dans le diaporama ici à la fin de l’article) montre Mgr Descubes écoutant religieusement l’allocution de Najat. A quelques dizaines de mètres de la nomenklatura politico-religieuse, des chrétiens sont parqués par les forces de l’ordre sous la surveillance de CRS en tenue de combat, des chrétiens et d’autres gens normaux considérés comme des séditieux parce qu’ils disent comme l’Eglise catholique et comme le dictionnaire officiel de la République française et comme le bon sens universel qu’il ne peut y avoir de mariage qu’entre un homme et une femme.

    Demain mercredi, la même Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, assistera au prétendu premier « mariage » entre deux hommes. A Montpellier. C’est elle, paraît-il, qui avait suggéré à Vincent Autin, président de l'Inter-LGBT Languedoc-Roussillon, d’inaugurer la loi, et qui sera donc la « marraine » de cette parodie de cérémonie républicaine. Ce sera demain, parce que le décret d’application a été publié aujourd’hui au Journal Officiel. Il y a des lois qui attendent des mois, voire des années, un décret d’application (et il n’est pas si rare que le décret n’arrive jamais), mais pour la loi de destruction du mariage il n’aura fallu que dix jours. C’était tellement urgent de piétiner la loi naturelle, et l’Eglise qui la défend, et les millions de Français qui refusent l’infamie.

  • L’Eglise catholique syro-malabare est vivante (aussi) dans le Golfe

    Affermir la foi des jeunes Indiens qui vivent dans les pays du Golfe afin d’offrir un témoignage authentique et crédible du Christ : c’est dans ce but que se tiendra, le 30 mai, en la cathédrale (latine) de la Sainte Famille de Koweït City, une rencontre des associations ecclésiales syro-malabares du Koweït, sous l’égide de la Commission de l’Eglise syro-malabare chargée des migrants, avec son président Mgr Sebastian Vadakkel.

    L’Eglise syro-malabare compte environ 50.000 fidèles dans les pays du Golfe. Ils sont réunis en associations constituées dans le but de préserver les valeurs et l’identité chrétiennes, en particulier au sein des nouvelles générations. Au cours de la rencontre, un nouveau plan d’action pour ces associations devrait être défini, afin qu’elles puissent conserver une foi vive, le témoignage et la mission.

    (Fides)

  • La tyrannie islamique en République centrafricaine

    « La crise en République centrafricaine est ignorée par les moyens de communication de masse et la population, en majorité chrétienne, se sent abandonnée par la communauté internationale » remarquent les responsables chrétiens locaux contactés par l’agence Fides.

    Au début du mois, la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale avait dénoncé « une rébellion d’extrémisme religieux aux intentions maléfiques caractérisées par la profanation et la destruction programmée et planifiée des édifices religieux, notamment des chrétiens et, en particulier, les églises catholiques et protestantes ».

    Cette rébellion qui a pris le pouvoir au mois de mars, la Sekela, est islamiste. Et elle fait régner la terreur islamiste :

    « Déjà, au cours de ces derniers mois, un certain nombre de chrétiens ont été tués ou blessés. Les rebelles recherchent les prêtres et autres travailleurs chrétiens alors que les lieux de culte et les propriétés privées de chrétiens sont attaqués et saccagés. De nombreux chrétiens ont abandonné leurs maisons en zone rurale et sont trop épouvantés pour y retourner. Plus de 200.000 personnes ont été évacuées, alors que 49.000 réfugiés ont été enregistrés dans les pays limitrophes. » (Fides)

  • Au Vietnam

    Au procès en appel de 8 jeunes chrétiens vietnamiens condamnés pour « activités visant à renverser le pouvoir populaire », les peines de quatre d’entre eux ont été confirmées, celles de quatre autres plus ou moins réduites, surtout celle du plus célèbre d’entre eux, le blogueur catholique Paulus Lê Van Son, qui voit sa peine réduite de 13 à 4 ans de prison.

    Les avocats protestent contre ces sentences et dénoncent le fait que la cour ait confirmé que « toute demande de pluralisme soit toujours une violation de la loi » et que « toute protestation pacifique soit toujours un crime ».

    Le Vietnam reste systématiquement sourd aux appels de la communauté internationale comme à ceux de l’Eglise. Au contraire, la répression s’intensifie. En février, 38 autres blogueurs ont été arrêtés.

    Le 19 mai, une messe aux intentions des blogueurs emprisonnés a été célébrée à la paroisse de Thai Ha (connue pour ses démêlés fonciers avec les autorités), à laquelle assistait un millier de fidèles.

    (Eglises d’Asie, Asianews)