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Une nouvelle salve de martyrs du communisme

Le pape a autorisé hier la publication d'une série de décrets présentés par le cardinal Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints. Notamment des décrets reconnaissant le martyre de

-Manuel Basulto Jiménez, évêque espagnol, et 5 compagnons, tués en haine de la foi en 1936 et 1937

-Giuseppe Massimo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres espagnols, tués en haine de la foi en 1936

-Vladimir Ghika, prêtre turc, tué en haine de la foi en 1954

-Joaquin Jovani Marin et 14 compagnons, prêtres ouvriers espagnols, tués en haine de la foi de 1936 à 1938

-Andrea da Palazuelo (au siècle: Michele Francesco Gonzalez Ganzalez), prêtre espagnol profès de l'Ordre des Frères mineurs capucins, et 31 compagnons, tués en haine de la foi de 1936 à 1937

-Giuseppe Girotti, prêtre italien profès de l'Ordre des Frères prédicateurs, tué en haine de la foi à Dachau, en Allemagne en 1945

-Stefan Sandor, laïc hongrois profès de la Société de Saint François de sales, tué en haine de la foi en 1953

Rolando Rivi, séminariste italien, tué en haine de la foi en 1945.

(On remarquera l'incongruité de « Vladimir Ghika, prêtre turc ». Mgr Ghika était un prince roumain. Ce n’est pas parce qu’il était né à Constantinople - dans l'empire ottoman - qu’il était "turc"… Si l’on devait se baser sur la durée de la présence dans un pays, il serait infiniment plus français que turc…)

Commentaires

  • Vladimir Ghika, c'est sauf erreur de ma part, mgr Vladimir Ghika, l'apôtre du Danube. IL N EST PAS TURC DU TOUT (je pense que c'est parce qu'il est né à Constantinople, encore dans l'empire ottoman mais pas encore appelé Istanbul? MAIS QUELLE HORREUR DE LIRE CELA) né dans une famille roumaine orthodoxe, qui se fit prêtre catholique (ordonné en 1923) il vécut notamment en France mais au moment de la guerre en 1939 rentra en Roumanie pour vivre avec son pays, sa difficile survie entre deux empires totalitaires, nazi et bolchévique. A la fin de la guerre, il resta dans son pays , de même qu'à la prise du pouvoir des communistes, la dissolution de l'église gréco-catholique unie à Rome. Il subit l'enfer des camps communistes et mourut d'épuisement en 1954 après avoir été torturé dans les geôles communistes d'extermination communiste roumain.
    S'il s'agit d' un homonyme je me suis trompée, mais je ne crois pas

  • j'ajoute né dans une famille princière orthodoxe
    Il disait notamment avec l'humour roumain que l'on connaît: "un catholique est un bon orthodoxe".
    Etymologiquement parlant sans aucun doute!

    Au mieux pour sa nationalité l'on aurait pu dire peut-être grec puisque les princes grecs ont gouvernés pour la sublime porte cette partie de l'Europe (Roumanie) occupée par l'empire ottoman.

    Où apparait l'erreur - zénit en fr ? qu'on puisse envoyé d'urgence un email. Nos amis Roumains ne vont pas être contents, à croire que certains veulent un incident diplomatique!

  • L'erreur vient du Vatican... J'ai copié collé le texte de VIS: Vatican Info Service.

  • je confirme Vladimir Ghika baptisé dans l'église orthodoxe du Phanar à la Noëlle orthodoxe 1873 (je n'ai pas les deux calendrier sous les yeux pour faire la conversion), d'origine grecque, était le fils du prince Ion Ghika, ministre plénipotentiaire de la Moldavie auprès de la Grande (Sublime? ) Porte, et petit fils du dernier souverain de Moldavie, Grigore Ghika
    réf Livre sur sa vie d'Helena Danubia

  • Ah ? Une décision du Pape François que vous approuvez ? Miracle du Jeudi Saint ;-) !

  • En l'occurrence il ne s'agit pas d' «approuver une décision du pape François» : le Pape a signé un décret de reconnaissance du martyre = il sanctionne le travail réalisé par les diocèses, historiens, promoteurs de causes de saints et congrégations de Curie, mais le travail a été fait en amont bien antérieurement à son pontificat.
    Vous pourrez toujours objecter qu'il eût pu ne point approuver et ne point signer... certes!
    Mais la "décision" du Siège Apostolique est engagée dans cette reconnaissance du martyre qui ouvre la voie à des béatifications depuis fort longtemps, indépendamment de la personne qui occupe le Siège de Saint Pierre.
    Par ailleurs, on peut être catholique et profondément uni au Saint-Siège Apostolique tout en ayant une attitude prudentielle quant aux actes non magistériels de celui qui l'occupe et qui traduisent davantage des engagements, des options et des goûts personnels plutôt que l'enracinement dans la grande tradition du Saint-Siège.

  • http://www.catholica.ro/2013/03/28/vladimir-ghika-preot-si-principe-roman-declarat-martir-pentru-credinta-de-catre-papa-francisc-comunicat/

    Dans le texte ci dessus - lien - je vois malheureusement là encore et pourtant c'est le site de l'église catholique romaine en Roumaine (c'est l'archidiocèse de Bucarest qui a établi le dossier de la cause de Mgr Ghika), l'incongruité du "né à Istanbul - Turquie", alors qu'en 1873, la Turquie n'existait pas, c'était l'empire ottoman et que l'on disait dans le monde entier Constantinople, carte d'époque à l'appui.
    Par ailleurs le père de Vladimir Ghika représentait la Moldavie auprès de la puissance souveraine ottomane (Moldavie avait un statue particulier depuis 1859).Les trois provinces Moldavie, Valachie, Transylvanie constitueront la Roumanie moderne à la fin de la 1er guerre mondiale.
    Je conçois que l'histoire du Prince Ghika soit très complexe mais le Vatican a l'habitude des histoires complexes.Je me demande vraiment si ce n'est pas une présentation à des fins diplomatiques...Bref, incompréhension. Cela dépasse mon entendement ou bien je raisonne mal.

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