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Eglise - Page 187

  • Éloge de François

    Par les théologiens de la libération. Essentiellement le P. Jon Sobrino, dont la doctrine a été condamnée par la congrégation pour la doctrine de la foi en 1997. Notamment (mais pas seulement, la liste de ses hérésies est longue) pour professer que « l'Église des pauvres est le lieu ecclésial de la christologie ».

    (Le texte condamnant Jon Sobrino est en différentes langues sur le site du Vatican, mais pas en français. On le trouvera en français ici.)

  • Une bonne nouvelle du Liechtenstein

    Mgr Wolfgang Haas, archevêque de Vaduz, célébrera la messe chrismale, jeudi, en sa cathédrale, selon la forme extraordinaire du rite romain (avec les 12 prêtres en chasuble, les sept diacres et sept sous-diacres pour la consécration des sainte huiles).

    La Fraternité Saint-Pierre souligne que Mgr Haas est « sans aucun doute le premier évêque diocésain dans le monde à faire ainsi depuis probablement plus de quarante ans (hormis le cas du diocèse de Campos dans les années 70 au Brésil) ». Et ajoute : « Les séminaristes du Séminaire Saint-Pierre se rendront à Vaduz le jeudi saint pour assurer le service de l’autel. Notre Supérieur général sera également présent. »

    On rappellera que Mgr Haas avait été nommé évêque de Coire, en Suisse, en 1990, et que les progressistes avaient mené une intense cabale contre lui. Jean-Paul II avait répondu à cette immonde campagne (soutenue par le président de la conférence épiscopale suisse Mgr Salina en personne) en détachant le Liechtenstein du diocèse de Coire et en nommant Mgr Haas premier archevêque de Vaduz.

  • Ce que saint Joseph nous enseigne

    Et ce que Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, nous enseigne à travers la personne et la mission de saint Joseph. Une homélie remarquable de bout en bout, d’une grande profondeur spirituelle et pleinement actuelle avec notamment sa définition de l’impudeur contemporaine, et celle de la paternité et de la maternité. Je l’ai découverte sur le Forum catholique, mais autant la lire dans la mise en page du site du diocèse.

  • Saint François d’Assise soutenait une Eglise riche

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    « Dans la mythologie pseudo-franciscaine et paupériste que beaucoup de gens appliquent ces jours-ci au nouveau pape, l’imagination se porte vers une Église qui renoncerait à ses pouvoirs, à ses structures et à ses richesses afin de devenir purement spirituelle. Mais ce n’est pas pour cela qu’a vécu le saint d’Assise. Dans le rêve du pape Innocent III tel que l’a peint Giotto, François ne démolit pas l’église, mais il la soutient de ses épaules. Et cette église, c’est Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale de l’évêque de Rome, magnifiquement restaurée et embellie depuis peu à cette époque, mais enlaidie par les péchés des hommes qui s’y rendaient et qui en repartaient purifiés. Il y eut un certain nombre de disciples de François qui tombèrent dans le spiritualisme et dans l'hérésie. »

    Sandro Magister

  • Un effet spectaculaire de l’œcuménisme de Benoît XVI

    Le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée Ier (oui, premier) assistera demain à la messe inaugurale du pontificat du pape François, accompagné du métropolite Zizoulias, co-président de la Commission pour le dialogue théologique entre l’Eglise romaine et l’Eglise orthodoxe, du métropolite d’Argentine et du métropolite d’Italie.

    C’est une première depuis le schisme.

  • Dans la Rome riche et triomphante, saint François d’Assise voyait la Jérusalem céleste

    Extrait de Pour la Sainte Eglise Romaine, de l’abbé Victor-Alain Berto, qui toute sa vie sacerdotale a été au service des enfants les plus pauvres d’entre les plus pauvres.

    L’esprit de secte, l’esprit de toutes les sectes est un esprit d’univocité et d’exclusion. L’esprit catholique est un esprit d’analogie et d’intégration. Ce n’est pas à dire, hélas, que l’esprit de secte ne se soit introduit en aucun temps ni en aucun lieu chez aucun catholique, mais, encore une fois, ce sont les saints qu’il faut considérer parce que c’est en eux seuls que l’Eglise catholique déclare solennellement reconnaître son propre esprit, l’esprit catholique. Luther s’est retranché de Rome, s’est misérablement aveuglé sur Rome, a jeté sur Rome les anathèmes dont saint Jean frappe la nouvelle Babylone ; mais dans cette même Rome, avec des yeux pleins d’amour, saint François d’Assise et saint Benoît Labre ont vu l’image de la Jérusalem céleste : qui a raison ? Luther a fait du pape l’Antéchrist, le négateur et le destructeur de l’Evangile, mais François et Benoît ont vu dans le Pape non seulement le protecteur du dehors, mais le garant authentique, le dépositaire et le dispensateur de toute la vertu de l’Evangile : qui a raison ?

    François n’a pas eu la sottise d’exiger qu’Honorius III pratiquât la Règle franciscaine, mais il a eu l’humilité de demander qu’Honorius III l’assurât de l’évangélicité de la Règle franciscaine. Cinq siècles plus tard, Benoît est venu passer à Rome les huit dernières années de sa courte vie. Il a fait ses délices de n’y avoir d’autre pierre où reposer sa tête que le parvis des églises, et il a fait ses délices de longer les murs du Quirinal ou de la Cité Léonine, demeure de la majesté pontificale. Il a fait ses délices de vivre en guenilles et il a fait ses délices, mêlé au popolino romano, de s’agenouiller place Saint-Pierre sous la bénédiction de Pie VI coiffé de la tiare et porté sur la sedia gestatoria.

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  • Ceux qui veulent détruire l'Eglise se réclament de saint François d'Assise

    Extraits d’un article d'Alessandro Gnocchi et Mario Palmero, dans Il Foglio, en juillet 2010, traduit et publié à l'époque par Benoît et moi.

    Ce n'est pas pour faire de la provocation, mais où est le scandale qui inquiète tant d'âmes pures, qui se sont autoconsacrées refondateurs de l’Eglise ? Je veux dire, où est le vrai scandale ? Parce qu'il est évident que pour ces candides âmes refondatrices, la gamme des péchés, s'étendant de la pédophilie à l'affairisme, qui ont éclaboussé certains membres du clergé, n'est pas le vrai objet du litige. C'est un prétexte, un excellent prétexte, personne ne le conteste, mais l'objectif de toute cette candeur est bien autre chose. Un prêtre pédophile ou un prêtre affairiste ne sera jamais le vrai problème pour ces refondateurs. Et même, dans leur dessein de refonder l'Eglise, un prêtre pédophile ou un prêtre affairiste constituent un excellent point d'appui pour le levier destiné à démolir cette encombrante entité qui persiste à se définir , dans le Credo, "une, sainte, catholique et apostolique". Un prêtre pédophile ou un prêtre affairiste sont les ingrédients essentiels pour la potion qui va dissoudre l'illusion constantinienne du Corps mystique du Christ obstinément visible.

    Le véritable scandale, selon les cathorefondateurs, réside dans le fait que l'Église continue à avoir un corps perceptible par tous, croyants et non-croyant, ceux qui l'aiment et ceux qui le haïssent, ceux qui s'en rassasient et de ceux qui s'en fichent. Un corps qui continue à se montrer, à parler, à témoigner de Jésus-Christ dans la splendeur de sa liturgie, de son art, de sa culture, de ses œuvres de charité. Et même dans sa richesse légitime, parce que sans richesse, on ne fait pas la charité, on n'a pas les moyens de donner à son voisin ce dont il a réellement besoin : la nourriture de la terre et la nourriture du ciel. Et pire encore, on ne peut pas rendre au Seigneur l'honneur qui lui est dû dans la beauté débordante du culte, comme Il a demandé une fois pour toutes.

    Qui veut une Eglise pauvre rêve d'une Eglise suicidaire, qui renonce à sa mission de parler de Dieu aux hommes et de parler des hommes à Dieu. En fin de compte, qui veut une Eglise pauvre prend comme prétexte, pour son dessein, le scandale des péchés des autres, mais en réalité, ne supporte pas qu'à travers la visibilité et le caractère concret du Corps mystique, on continue à perpétuer sur la terre cette incompréhensible et injustifiable incohérence qu'est l'incarnation du Fils de Dieu.

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  • Retour aux années 70…

    Extrait de Réclamation au Saint-Père, de Jean Madiran (1974) :

    Le grand dessein qui préside à cette dilapidation contre laquelle nous réclamons et qui frappe l’Eglise militante d’une effroyable stérilité, c’est la fondation de l’Eglise des pauvres.

    Lorsqu’on nous raconte (et le pape lui-même à propos du latin) qu’il faut bien se séparer de certaines richesses (trop) somptueuses en raison de ce grand dessein, nous faisons nôtre la véhémente réponse de l’abbé Berto :

    « Qui leur a dit que les pauvres n’ont que faire de beauté ? Qui leur a dit que le respect des pauvres ne demande pas qu’on leur propose une religion belle, comme on leur propose une religion vraie ? Qui les rend si insolents envers les pauvres que de leur refuser le sens du sacré ? »

    *

    N.B. Extrait d'une lettre de l'abbé Berto (juin 1956):

    J'ai cinquante-cinq ans, j'ai derrière moi trente années d'un ministère que Dieu a voulu sinon fécond, je n'en sais rien, du moins presque entièrement employé au service des plus pauvres parmi le peuple; ce sont eux que je ne veux pas voir spoliés du patrimoine de beauté de l'Eglise, leur seule richesse ici-bas, leur unique mais légitime et glorieux héritage. Je défends: leur droit baptismal à l'or pur, contre les colporteurs, bien intentionnés ou non, qui leur refilent de la pacotille.

  • La photo bidon

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    Cette photo circule partout aujourd’hui sur internet, même sur le site du Figaro, comme la photo des « trois papes ». Quand on voit la tête de Jean-Paul II sur cette photo, et plus encore celle du cardinal Ratzinger, il est absolument évident que le troisième homme, qui est nettement plus vieux, ne peut pas être le futur pape François. Ou bien c’est une momie qui a été élue pape.

    A mon avis, il se pourrait que ce troisième homme soit le très regretté cardinal Paul Augustin Mayer (avec son bon sourire).

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    Addendum. La photo a été sourcée par un participant au Forum catholique. Elle date du 20 décembre 1985. Le cardinal Mayer est alors pro-préfet de la congrégation pour les sacrements. L'abbé Bergoglio ne sera évêque qu'en 1992.

  • Bergoglio, décembre 2002

    Dans son article sur l’élection du cardinal Bergoglio au souverain pontificat, Sandro Magister recopie plusieurs paragraphes de l’article qu’il consacrait à l’archevêque de Buenos Aires dans l’Espresso de la première semaine de décembre 2002. Ce qu’on ne saurait en aucune manière lui reprocher, sauf en ceci qu’il devrait renvoyer à cet article, qui était beaucoup plus long, et fort intéressant. En effet, en décembre 2002, Sandro Magister voyait le cardinal Bergoglio comme le successeur de Jean-Paul II. Deux ans et demi avant la mort du pape et le conclave. Il avait seulement un peu d’avance. Jean-Paul II ne mourut qu’en 2005, et au conclave le cardinal Bergoglio, qui fut effectivement l’un des trois cardinaux ayant obtenu un nombre significatif de voix, puis, activement soutenu par le troisième (le cardinal Martini), fut l’adversaire du cardinal Ratzinger, mais ne l’emporta pas. Huit ans plus tard, c’est sa revanche, et surtout la revanche du clan qui le soutenait. L’incroyable revanche de cardinaux qui pensent aujourd’hui qu’ils s’étaient trompés en 2005.

    Dans la foulée de l’article de l’Espresso, Sandro Magister donnait une interview au journal argentin La Nacion, publiée le 5 décembre 2002, dans laquelle il réitérait son pronostic, faisant l’éloge d’un homme qui sera « un Pape qui prêchera la Croix et reviendra à l’essence de l’Évangile », car il « exprime tout à fait cette exigence de retour à l’Évangile, de sobriété par laquelle l’Église doit affronter ses combats en montrant son être profond ». Et dans l’article de l’Espresso, il insistait lourdement (ce qu’il a repris dans son article d’hier) sur l’austérité (quelque peu ostentatoire) dont faisait preuve le cardinal Bergoglio dans sa vie personnelle. Et sa piété. Austérité, « retour » à la prétendue « essence de l’évangile », intense piété personnelle, et… détestation de la liturgie (ce qu’omet Magister), voilà un portrait de… Paul VI. Nous revoici au temps où je recevais chaque semaine la feuille bleue de Téqui donnant les dernières nouvelles de Rome et la « catéchèse » hebdomadaire de Paul VI. Je ne sais plus si c’était déjà appelé « catéchèse », mais c’était généralement pitoyable et consternant de platitude.

    Bon. Si le pronostic se réalise, ça me donnera une deuxième jeunesse…

    N.B. On trouvera la traduction de l’article de l’Espresso et de l’interview de La Nacion au milieu de ce délire de la CRC qui implorait la mort de Jean-Paul II et voyait en Bergoglio un nouveau saint Pie X…