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Eglise - Page 189

  • Les évêques du Vietnam donnent de la voix

    « Les évêques catholiques du Vietnam transmettent leurs remarques et contributions au sujet du projet d’amendement de la Constitution de 1992 (amendement 2013) ». C’est le titre même du document, effectivement remis le 1er mars au comité de rédaction du projet d’amendement, et qui ne passe pas inaperçu, car les évêques y demandent la suppression de l’article 4, celui qui stipule que le parti communiste est « la force dirigeante de l’Etat et de la société ». Or quiconque, jusqu’à ces dernières semaines, osait tenir un tel propos était passible d’une peine de prison. Mais le tabou vient de sauter, grâce à la « Requête pour une refonte de la Constitution », conçue à l’origine par 72 intellectuels, et bientôt signée par de nombreuses personnalités, dont l’évêque président de la commission Justice et Paix de l’épiscopat. Ils furent bientôt 800, puis des milliers de signataires. Le 7 février, la requête a été rejetée, parce que la consultation populaire ne porte que sur les amendements proposés par l’Assemblée… Mais aucun signataire n’a été traîné en justice.

    Le texte des évêques sera rejeté pour la même raison. Mais il restera historique.

    Ce texte est d’ailleurs intéressant en lui-même, car les évêques montrent très bien pourquoi les constitutions des pays communistes peuvent avoir l’air de constitutions parfaitement démocratiques garantissant toutes les libertés alors qu’il s’agit concrètement de dictatures. C’est que les libertés ne peuvent se comprendre que par rapport à l’article qui stipule le rôle dirigeant du parti unique marxiste-léniniste dans l’Etat et la société…

  • Les jolis soutiens du défunt cardinal Martini

    Extrait d’un article de Sandro Magister :

    Mais aujourd’hui c’est le "quatrième pouvoir", celui des médias, qui harcèle sans trêve les cardinaux appelés au conclave.

    L’un d’eux est déjà tombé, il s’agit de l’Écossais Keith Michael Patrick O'Brien. Sa démission de l’archevêché d’Édimbourg a été hâtée par Benoît XVI dans l’un des derniers actes de celui-ci en tant que pape et il a lui-même annoncé qu’il ne se rendrait pas à Rome pour l’élection du nouveau pontife.

    Un autre est l’ancien archevêque de Los Angeles, Roger Mahony, censuré par son propre successeur, José Horacio Gómez.

    Un troisième est l’ancien archevêque de Bruxelles, Godfried Danneels.

    Pour tous les trois, les chefs d’accusation se réfèrent à cette "saleté" contre laquelle le pape Ratzinger a infatigablement combattu.

    Jusqu’à présent, Mahony et Danneels ont résisté à l'épuration mais, au sein du collège des cardinaux, leur autorité est déjà pratiquement réduite à rien.

    Et pourtant, il y a quelques années, ils étaient tous les trois au sommet de leur notoriété. Parmi les neuf voix que le cardinal Carlo Maria Martini, le candidat préféré des cardinaux progressistes opposés à l’élection de Ratzinger, obtint au premier tour de scrutin du conclave de 2005, il y avait justement celles d’O'Brien, de Mahony et de Danneels.

  • Saint Maron en mission œcuménique

    Mercredi, jour de la fête de saint Maron dans le calendrier orthodoxe russe, le patriarche orthodoxe de toutes les Russies Cyrille a reçu des mains du patriarche maronite Bechara Rai une relique de saint Maron. La cérémonie a eu lieu en la cathédrale de l’Annonciation de Moscou.

    La relique, un fragment du crâne de saint Maron (conservé à la cathédrale de Milan) est un don du Saint-Siège.

    Le métropolite Hilarion, chef du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, était également présent. Les relations bilatérales entre les deux patriarcats avaient commencé avec le patriarche Nasrallah Sfeir, que le patriarche Cyrille avait visité au Liban en novembre 2011.

    Hier, SB Bechara Rai a rencontré le président de la Douma. Et aujourd’hui il devait célébrer une messe à la cathédrale de l’Immaculée Conception avant de rencontrer l’évêque catholique latin de Moscou Mgr Paolo Pezzi, de son titre exact « archevêque métropolitain de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou ».

  • Adoptez un cardinal !

    Dans la perspective du conclave, « adoptez un cardinal » : le site « adopt a cardinal » vous attribue au hasard un cardinal pour lequel vous aurez à prier.

    Je ne vous dis pas lequel m’a été attribué, vous seriez jaloux.

    Ce site est en anglais. Il vient d’avoir un concurrent francophone : « Mission conclave ».

  • Coïncidence ?

    Benoît XVI a renoncé à sa charge le 28 février.

    C’est le jour anniversaire de la mort de Dom Gérard, le seul moine du XXe siècle qui ait fondé un monastère. Et pour la messe de saint Pie V.

    Dans son message au monastère, pour la mort de Dom Gérard, Benoît XVI rendait grâce « pour l’attention de Dom Gérard à la beauté de la liturgie latine, appelée à être toujours davantage source de communion et d’unité dans l'Église ».

    Cardinal et préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il avait célébré la messe au monastère le 24 septembre 1995.

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    Benoît XVI avait choisi son nom en l’honneur de saint Benoît, patriarche des moines d’Occident, et des bénédictins.

    Le 13 septembre 2008, au champ de Mars à Paris, il avait célébré la messe avec une chasuble de Dom Gérard.

  • Le cardinal Jean Honoré est mort

    Il fut archevêque de Tours, et il était aussi président de la commission épiscopale du monde scolaire et universitaire, en 1984, lorsque le gouvernement socialiste décida de supprimer les écoles libres.

    C’était le temps où les évêques du noyau dirigeant ne cachaient pas leurs sympathies socialistes, et Mgr Honoré ne voulait à aucun prix que les Français manifestent en masse pour la survie de l’école libre.

    Il alla jusqu’à dire :

    « Dans la “mémoire historique” de la nation, un gouvernement serait tombé à cause de l’École catholique. Et ce gouvernement était celui qui portait les espoirs des couches populaires du pays. »

    Car c’était aussi le temps où l’on considérait qu’un gouvernement ne pouvait pas survivre s’il y avait un million de manifestants dans les rues. De fait, le gouvernement Mauroy tomba. Et Mgr Honoré fut très triste, car c’était la faute des catholiques…

  • C’est un évêque qui écrit cela…

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    Cette lettre est la « réponse » de Mgr Bernard Housset , évêque de La Rochelle et Saintes, accompagnateur du CCFD, à Jean-Pierre Moreau, expert de la subversion du CCFD depuis 30 ans (son livre L’Eglise et la subversion, le CCFD, sous le pseudonyme de Guillaume Maury, en 1985, lorsqu’il était au Figaro Magazine, avait été l’un des éléments essentiels du dévoilement de ce qu’était réellement le CCFD, après l’enquête menée par Pierre Debray dans sa lettre confidentielle, relayée par Présent, sans oublier les articles de Jean Bourdarias dans Le Figaro).

    On lira ici la lettre ouverte de Jean-Pierre Moreau à Mgr Housset, qui comporte les preuves de ce qu’il avance.

    En bref, le CCFD continue de subventionner, avec l’argent qu’il collecte pendant le carême, et avec la bénédiction de l’épiscopat, des organisations anticatholiques, marxistes, et contribuant à la culture de mort.

    (via Perepsicopus)

  • La Secrétairerie d’Etat frappe du poing sur la table médiatique

    Et publie un bon communiqué :

    La liberté du Collège des cardinaux, à qui il revient de procéder à l’élection du Souverain Pontife, a toujours été défendue avec force par le Saint-Siège, afin de garantir un choix fondé sur des critères visant exclusivement le bien de l’Eglise.

    Au cours des siècles, les Cardinaux ont dû faire face à de multiples formes de pression, exercées sur certains électeurs, ou sur l’ensemble du Collège, qui avaient pour but de conditionner leurs décisions, en les soumettant à des logiques à caractère politique ou mondain. Si dans le passé, ce sont les puissances, autrement dit les Etats, qui ont tenté de faire valoir leur propre influence sur l’élection du Pape, aujourd’hui on essaye de mettre en jeu le poids de l’opinion publique, souvent sur la base d’évaluations qui ne saisissent pas le côté spirituel du moment que l’Église est en train de vivre.

    Il est regrettable qu’à l’approche du début du Conclave où les Cardinaux électeurs seront tenus, en conscience et devant Dieu, à exprimer en toute liberté leur propre choix, on assiste à la multiplication de nouvelles qui n’ont pas été vérifiées ou qui ne sont pas vérifiables, ainsi que de fausses nouvelles, qui portent atteinte à des personnes et des institutions. Plus que jamais, en ces heures, les catholiques se concentrent sur l’essentiel : ils prient pour le Pape Benoît XVI, ils prient pour que l’Esprit Saint éclaire le Collège des Cardinaux, ils prient pour le futur Pape, car ils savent que le destin de la barque de Pierre est entre les mains de Dieu.

  • Le cardinal Barbarin prie à la mosquée

    Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon :

    « Le cardinal Barbarin, prima des Gaules, s’est rendu le jeudi 21 février 2013 à la Grande Mosquée de Lyon au moment de la prière de l’après-midi (Asr) afin de prier avec la communauté musulmane pour la libération des 7 otages français, dont 4 enfants, originaires du département du Rhône. »

    Lire la suite sur Saphir news qui diffuse la vidéo de l’événement.

    Le site du diocèse n'en dit rien...

  • Encore Tagle

    Après Zenit, Eglises d’Asie (organe des missions étrangères de Paris) fait également campagne pour le cardinal Tagle, en publiant son propre panégyrique de l’archevêque de Manille, carrément présenté comme l’unique papabile du « Sud ». Une façon sans doute de dire qu’on ne veut pas de quelqu’un comme le cardinal Ranjith, le cardinal Sarah, ou d'autres…