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Eglise - Page 164

  • « Femmes de prêtres » : le retour

    Des femmes qui vivent avec des prêtres écrivent au pape pour lui dire leur souffrance et leur désir que « quelque chose change », non seulement pour elles, mais « pour le bien de toute l’Eglise ». Sic.

    Cette fois, c’est à François qu’elles s’adressent. Et elles laissent donc leurs numéros de téléphone.

    La note de téléphone du pape, déjà énorme puisqu’il téléphone tous les jours aux quatre coins du monde, va exploser…

    On lira de bons commentaires chez Benoît et moi.

    Quant au fond, il suffira de rappeler que nulle part, jamais, aucune Eglise n’a permis le mariage des prêtres, et donc que la supplique de ces fornicatrices est nulle et non avenue.

  • Le cardinal Schönborn soutient l’idéologie du genre

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    C’est vraiment à hurler. Le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, se réjouit du succès de « Conchita Wurst », et il en profite pour justifier l’idéologie du genre. Il n’est pas gêné du tout par l’évidente provocation antichrétienne qu’est aussi la provocation antihumaine de ce personnage. Il doit trouver très amusant le jeu de mots hispano-allemand « Conchita Wurst », qui se traduit, vu le contexte de confusion des sexes, par « petite moule » « saucisse », les deux expressions étant à prendre dans leur sens obscène, et la première comme blasphème de l’Immaculée Conception (puisque le prénom Conchita est normalement le diminutif de Concepción).

    Il y a pire encore, sur le plan de l’enseignement de l’Eglise. Le pire est que le cardinal Schönborn intitule son billet « Homme et femme il les créa ». La phrase de Jésus renvoyant les pharisiens à la Genèse, et que Jean-Paul II a commentée au long de 135 catéchèses pour démolir à la racine l’idéologie du genre, montrant que l’identité de l’être humain est dans sa masculinité ou sa féminité, de façon irréductible puisque c’est « dès l’origine », et que c’est cette altérité sexuelle originelle qui fait l’homme à l’image de Dieu, capable d’union sponsale, de communion des personnes. (Ces catéchèses viennent de reparaître dans une édition qu’on peut qualifier de scientifique, dans une nouvelle traduction, avec des index et une remarquable introduction d’Yves Semen, au Cerf, sous le titre La théologie du corps.)

    Or le cardinal Schönborn, qui connaît naturellement l’enseignement de Jean-Paul II sur la question, utilise la même phrase pour prétendre le contraire, dans un journal qui est un véritable torchon, sous les rendez-vous du week-end où l’on met en avant un (autre) spectacle de travestis.

    Voici la traduction du texte du cardinal Schönborn, après son cri d’admiration, qui devient immonde, devant la « merveilleuse idée du Créateur » d’avoir créé l’être humain homme et femme :

    « Mais, nous le savons tous, dans le jardin de Dieu il y a une variété de couleurs. Ce ne sont pas tous ceux qui sont nés masculins qui se sentent hommes, et de même du côté féminin. En tant que personnes ils méritent le respect, auquel nous avons tous droit. Je me réjouis pour Thomas Neuwirth, qui pour son entrée en scène comme Conchita Wurst a eu un tel succès. Je lui souhaite que cette réussite ne lui monte pas à la tête, et je prie pour lui, pour que Dieu envoie sa bénédiction sur sa vie.

    « Une victoire de la tolérance ? Les 276 jeunes filles chrétiennes enlevées par Boko Haram, qui sont islamisées de force, sont un exemple bouleversant d’intolérance, de même que la peine de mort pour homosexualité dans certains pays. Quant à l’affiche du Life Ball, je la vois comme très anodine, mais néanmoins discutable. Oui, notre monde a besoin de vraie tolérance, ce qui s’appelle attention à l’autre, aussi quand on ne partage pas son avis. »

    Voici l’affiche « très anodine mais néanmoins discutable » (on remarquera que si Heute n’ose pas la reproduire telle quelle en une – on ajoute un pagne… - c’est qu’elle n’est pas… anodine) :

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    Pour rappel, petit florilège sur le cardinal Schönborn :

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  • « Dialogue interreligieux »

    Le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, a participé lundi à un séminaire à Amman organisé par l’Institut royal jordanien d’études interconfessionnelles, présidé par le prince Hassan bin Talal, oncle du roi de Jordanie, sur le thème « religion et violence ». « Mgr Tauran a souligné l’importance du rôle joué par les religions pour exhorter les peuples à la paix, au nom de la dignité de chaque homme et de la solidarité. »

    Puis il a participé mardi à une réunion sur le thème « Relever les défis du monde actuel par l’éducation », organisée conjointement par l’Institut royal d’études interconfessionnelles et le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux. Lors de cette rencontre, les participants ont publié « un décalogue de la coopération culturelle » basé sur des convictions communes qui doivent être enseignées à l’école et à l’Université. Le document a été solennellement signé par le cardinal Tauran et le prince Hassan bin Talal.

    Le cardinal Tauran est euphorique : « Ces trois jours se sont passés dans une atmosphère d’exceptionnelle ouverture et d’amitié, et ceci confirme que le dialogue interreligieux commence toujours par l’amitié, pour se connaître, pour se vouloir du bien. » Etc.

    Il oublie seulement de rappeler que ce genre de réunions sont assez fréquentes à Amman, toujours organisées par le prince Bin Talal, « descendant direct du Prophète à la 42e génération ». Le prince est un homme estimable et qui croit vraiment à ce qu’il dit quand il fait l’éloge des chrétiens et prône l’amitié entre les musulmans et les chrétiens : il y croit manifestement plus qu’au Coran. Quand on lui demande de parler de sa vision de l’islam, il répond en parlant des Lumières, et de la Renaissance arabe (Nahda) truffée de chrétiens et qui a conduit notamment aux partis Baas… On ne peut pas dire qu’il soit vraiment représentatif des élites musulmanes. Et il n’est pas dupe. Quand on lui demande s’il est optimiste, il répond : « Je ne peux pas me permettre de ne pas l'être. Je continue à l'être et ce faisant je soulage ma conscience, au moins… »

    Il se trouve que ces réunions sont totalement passées sous silence dans les pays musulmans, et que le prince Bin Talal – c’est le côté désagréable de la chose – ressemble, malgré lui, à un simple alibi du « dialogue interreligieux » vaticanesque, permettant de faire prendre les vessies jordaniennes pour des phares éclairant un avenir serein...

    Le bon côté est que le pape est toujours très chaleureusement reçu en Jordanie et que les chrétiens y vivent en paix…

  • Irak : le témoignage de Mgr Nona

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    « Nous sommes convaincus que l’Eglise autour du monde prie pour l’Irak, mais l’Occident et ses gouvernements paraissent avoir oublié la tragédie de son peuple, dit Mgr Emile Nona, l’archevêque chaldéen de Mossoul, à Asianews. C’est comme si les morts, les attaques et la violence étaient devenus une routine. Personne ne parle plus de nous. Pourtant, nous espérons que d’autres sentiront encore notre détresse, sentiront notre besoin de paix et de sérénité : c’est ce que nous voulons plus que tout. »

    Dimanche dernier, 20 soldats de l’armée irakienne ont été tués tout près de Mossoul dans une attaque de leur caserne par des jihadistes. Ces attaques sont fréquentes contre les troupes d’élite et les soldats qui gardent les pipelines. Mossoul, qui était une grande ville ethniquement et religieusement  très mélangée, est devenu un bastion islamiste.

    « Les autorités imposent souvent un couvre-feu, et l’armée met des blocs sur les routes. Cela rend les déplacements difficiles, surtout pour les gens ordinaires. Nous sommes presque toujours en état d’urgence, mais les gens paraissent s’être habitués aux difficultés de la vie quotidienne. Notre petite communauté chrétienne traverse ce que les autres traversent, vivant des difficultés qui croissent chaque jour. Depuis 2003 nous attendons des améliorations, mais nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel. »

    « La communauté chrétienne de Mossoul continue d’espérer et de prier pour une société irakienne plus mûre, qui accepte ses différents groupes, parce que vivre avec les autres et les accepter est devenu un impératif plus urgent et difficile. »

    Malheureusement, les chrétiens ont répondu et continuent de répondre aux difficultés en quittant le pays. Et l’Eglise n’y peut pas grand chose. « Pour nous chrétiens, il est important d’être présents dans le  pays et ses institutions, mais le nombre des fidèles s’amoindrit de plus en plus. La plus grande menace réside dans le fait que ceux qui s’en vont sont, la plupart du temps, les plus riches et les plus instruits, tandis que les pauvres et les faibles restent : ceux-là même qui n’ont aucune chance de s’échapper. »

  • Un musée des chrétiens cachés du Japon

    En janvier 2015 sera inauguré à Nagasaki un musée dédié aux « kakure kirishitan », les « chrétiens cachés » qui restèrent fidèles sous la persécution, de génération en génération, pendant deux siècles et demi, sans églises et sans prêtres, dans une totale clandestinité.

    Cette inauguration célébrera le 150e anniversaire de la découverte de ces chrétiens : le 17 mars 1865, alors que les autorités avaient permis à des missionnaires français de construire une église à Oura, près de Nagasaki, le P. Petitjean, des Missions étrangères (et futur premier évêque de Nagasaki), eut la surprise de voir un petit groupe de paysans venir voir l’église et lui demander s’ils pouvaient « saluer Jésus et Marie ».

    C’est l’archidiocèse de Nagasaki qui est chargé de l’organisation du musée. Il est prévu qu’y soient exposées des objets religieux confisqués à ces chrétiens et conservés au musée national de Tokyo.

     Par exemple cette statue de Bouddha, qui ne présente apparemment aucune particularité, mais qui a un crucifix dans le dos…

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  • Le diocèse de Quimper dans la tourmente

    Il y a quelques jours une rumeur disait que le diocèse de Quimper allait être mis sous tutelle. Ce fut démenti. Mais on sait que le vicaire général a démissionné, puis un vicaire épiscopal, et que l’archevêque de Rennes est venu voir ce qui se passait.

    Hier est tombée cette curieuse information:

    « Le Saint-Père autorise Mgr Jean-Marie le Vert, pour raison de santé, à suspendre jusqu'à nouvel ordre l'exercice de sa charge pastorale du diocèse de Quimper. Afin d'assurer durant ce temps le gouvernement du diocèse, le Pape François nomme Mgr Philippe Gueneley, évêque émérite de Langres, administrateur apostolique du diocèse de Quimper. Cette nomination prend effet ce lundi 12 mai à midi. »

    Il semble que ce soient des conflits de personnes qui déchirent le diocèse.

    Mais ce qui est insupportable est le mensonge. Même si le conflit peut avoir engendré des dégâts collatéraux sur la santé de Mgr Le Vert, ce n’est clairement pas pour raison de santé qu’il peut suspendre son activité, ou plutôt qu’il est, manifestement, suspendu (et remplacé par l’un des plus calamiteux évêques émérites).

    J’ai horreur de voir mon Eglise mentir.

  • Un prêtre et un fidèle tués en Papouasie

    Un prêtre et un laïc catholique du diocèse de Bereina (Port-Moresby) en Papouasie Nouvelle-Guinée ont été tués dimanche 4 mai alors qu’ils marchaient dans une zone reculée du diocèse.

    Les deux hommes ont peut-être été victimes d’un conflit tribal. Dans une note parvenue à Fides, le Père Casmiro Kito se souvient ainsi du Père Gerry Maria Inau : « il s’agissait d’un prêtre diligent et de grande foi. Il ne quittait jamais son chapelet, raison pour laquelle il avait adopté le nom de Marie. Il avait un grand cœur pour les gens et les servait avec amour. Puisse sa mort constituer un sacrifice et une oblation pour la paix entre les tribus de la Kunimaipa Valley ».

  • La béatification de Paul VI

    C’est parti pour le déluge de vénération de commande, de la part des papolâtres, à l’égard de Paul VI, dans la perspective de sa béatification le 19 octobre prochain.

    On lit ainsi des choses qui seraient hilarantes s’il s’agissait d’un sujet moins grave. J’ai lu ainsi un éloge dithyrambique des propos tenus par Paul VI lors de ses audiences du mercredi. Je me souviens quant à moi qu’après ma conversion, en bon petit soldat, je m’étais abonné à la publication de Téqui qui répercutait ces propos du mercredi, mais que j’en avais vite abandonné la lecture après avoir constaté semaine après semaine que c’était au niveau de ceux de son digne émule François (c’est-à-dire un peu plus bas que les pâquerettes) ; la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase étant cette audience où tout le discours avait été pour souhaiter aux gens de bonnes vacances et surtout pour leur demander d’être prudents sur la route…

    Pour avoir une idée de l’indigence de la pensée de Paul VI (ou plutôt de ses nègres progressistes), on peut relire l’encyclique Populorum progressio. A ce propos, je dois à Benoît XVI un grand moment de franche rigolade, pour le début de son encyclique Caritas in veritate, où il prétend rendre hommage à Populorum progressio (c’est censé célébrer les 40 ans de l’encyclique de Paul VI) en citant des choses qui n’y sont pas…

    Sed contra, il y aussi Humanæ vitæ, qui est une encyclique réellement prophétique.

    Mais Paul VI restera comme le pape, non pas qui a mis en œuvre Vatican II, mais qui a laissé faire la révolution au nom du concile. Sans jamais réagir, sinon en dénonçant tardivement les « fumées de Satan » qu’il avait laissé se répandre.

    Paul VI est surtout le pape qui avait décidé de détruire la liturgie de l’Eglise latine, et qui l’a fait. Il l’a fait de façon résolue, n’hésitant pas à interdire la messe de saint Pie V, ce qu’il n’avait pas le pouvoir de faire comme l’a constaté Benoît XVI, et à interdire le latin et le grégorien, ce qui est contraire à l’enseignement même de Vatican II. Et il a fait cela comme le pire des dictateurs, se rendant responsable de toutes les odieuses persécutions qui s’en suivirent. Au niveau de l’Eglise, il s’agit d’un crime contre l’humanité.

    Tel est le bienheureux Paul VI. Mais il a été précédé par le bienheureux Pie IX, responsable quant à lui d’odieuses injustices envers les Eglises orientales…

    A propos de Caritas in veritate et de Populorum progressio, voici ce que j’écrivais dans Daoudal Hebdo :

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  • Des idées claires ?

    La Commission pour la famille du diocèse de Rajshahi, au Bangladesh, a organisé une réunion d’une journée entière pour les adolescents sur la « santé reproductive », nous dit Asianews. Le P. Emile Ekka explique : « Nous avons voulu informer les jeunes catholiques à propos de la santé reproductive, parce qu’ils n’ont pas d’idées claires à ce sujet. Mais nous sommes responsables d’eux. Dans l’avenir, ils feront des familles, donc ils ont besoin de quelques conseils de base sur la santé reproductive. »

    Cela part certainement d’un bon sentiment. Mais ce qui est clair est qu’on ne peut pas donner des idées morales claires à des adolescents en utilisant un langage immoral. L’expression « santé reproductive » est une expression de la culture de mort. Elle met la femme sur le même plan que l’animal et implique (donc) le droit à l’avortement. Un chrétien ne peut pas parler de « reproduction » humaine. Les hommes ne se reproduisent pas, ils procréent : parler de santé « reproductive » n’est pas seulement anti-chrétien, c’est anti-humain.

  • La persécution des Franciscains de l’Immaculée, suite

    Selon ANSA, la principale agence de presse italienne, citant l’avocat Bruno Lucianelli, le commissaire Volpi a interdit au fondateur des Franciscains de l’Immaculée, le P. Stefano Maria Manelli, de se rendre sur la tombe de ses parents, le 1er mai, à Frigento, et d’y célébrer une messe.

    L’agence rappelle que les parents du P. Minelli sont reconnus comme « serviteurs de Dieu » (depuis l'ouverture de leur procès en béatification).