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Eglise - Page 162

  • L’âge de la confirmation

    N’étant pas au courant de toutes les aberrations de la prétendue pastorale post-conciliaire, j’apprends que la conférence épiscopale français avait décidé que le sacrement de confirmation devait être conféré aux jeunes catholiques entre 12 à 18 ans, en application du droit canonique qui le prévoit comme la première communion… « aux alentours de l’âge de raison » (canon 891). Car les enfants français post-conciliaires ne commencent à utiliser leur raison qu’à partir de 12 ans au plus tôt, et entre 12 et 18 ans en général.

    Le résultat est que les confirmands ont généralement 15 ou 16 ans, c’est-à-dire… qu’il n’y a plus de confirmands : moins de 5% des enfants baptisés se font confirmer, constate l’archevêque de Dijon Mgr Minnerath qui cherche à remédier au problème. Contrairement à nombre d’évêques qui en étaient jusqu’ici fort contents. Je me souviens de cet ami qui avait découvert qu’il n’était pas confirmé : il était allé voir son évêque qui lui avait répondu : « Mais quel besoin tu as de te préoccuper d’une chose pareille ! »

    Mgr Minnerath a donc décidé « à titre expérimental » (on ne change pas de vocabulaire…) de proposer la confirmation en début de CM1 ou de CM2.

    Il assortit sa décision d’une intéressante réflexion sur le sujet. Il montre la dérive au cours du XXe siècle, où l’on perd complètement de vue la succession normale des sacrements de l’initiation : baptême, confirmation, eucharistie : la première communion étant donnée de plus en plus souvent avant la confirmation, et avec un décalage de plus en plus important puisqu’on en arrive à donner la communion à six ans et la confirmation à 18…

    Le résultat est qu’en bouleversant l’ordre des sacrements, on a aussi fini par modifier la signification de la confirmation, qui devient essentiellement un envoi en mission, ce qui n’était pas sa signification originelle et n’est pas sa signification principale.

    On ne peut que saluer la décision de Mgr Minnerath, de conférer la confirmation au début de la même année scolaire où sera donnée, à la fin, la première communion. Et l’on peut espérer que ce ne sera pas seulement « expérimental » et que ce sera suivi par les autres diocèses.

    Sur le fond, on ne m’enlèvera pas de l’esprit que ce fut une erreur des Eglises occidentales de disjoindre les sacrements de l’initiation. Quand on confère en même temps le baptême, la confirmation et l’eucharistie, ces questions ne se posent pas…

    (Le sacrement de confirmation, seconde étape de l'initiation chrétienne, via Perepiscopus)

  • Le recteur du séminaire diocésain célèbre la messe de saint Pie V

    C’est à San José, à Ciudad del Este, Paraguay. Et c’est pour une cérémonie de tonsure.

    Photos sur le FC.

  • Franciscains de l’Immaculée : les familles manifestent

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    Je découvre seulement maintenant, grâce à un message un peu sibyllin du Forum catholique, qu’une manifestation de prière pour les Franciscains de l’Immaculée a eu lieu samedi dernier à Rome, via della Conciliazione. Au petit matin, le vaticaniste Marco Tosatti a vu par hasard des dizaines de personnes qui déployaient une banderole et qui disaient le Rosaire. Il leur a parlé, puis a raconté cela sur son blog de La Stampa. L'information a été reprise par divers blogs italiens, mais je n’ai rien vu en France.

    Il y avait plusieurs panneaux avec les noms de différentes villes italiennes, et des inscriptions comme « les parents des novices », « les parents des sœurs ». La banderole disait : « Avec le pape François, en faveur des fondateurs des Franciscains de l’Immaculée ». Avec le pape François… c’est plutôt pathétique…

    « Nous espérons que le pape regarde et fasse quelque chose », dit la dame à qui s’adresse Marco Tosatti, lequel rappelle alors de quoi il s’agit. On constate qu’il ne mâche pas ses mots pour défendre des religieux dont il n’est pourtant pas spécialement proche. Certes, il ne met pas en cause le pape. Mais il montre comment le cardinal Braz da Aviz, le préfet de la congrégation pour les religieux (très proche du pape), a imposé à la tête des Franciscains de l’Immaculée, par l’intermédiaire du commissaire Volpi chargé de les remettre au pas, les chefs de la petite dissidence anti-traditionnelle responsables de la crise.

    Marco Tosatti cite ensuite une lettre ouverte d’un ancien séminariste de la communauté à l’un de ces chefs de la dissidence au pouvoir, où l’on apprend notamment que l’on interdit aux Franciscains de quitter l’ordre, et que les évêques qui sont prêts à les accueillir sont l’objet de pressions et de menaces…

    Marco Tosatti conclut : « La lettre est très longue, et on ne peut pas la reproduire intégralement. Mais même si une partie seulement des plaintes formulées avec noms et prénoms correspond à la réalité, cela mérite vraiment l’attention du pape, dans l’intérêt du pape lui-même. » Puis il ajoute une note disant qu’au cours de la journée les manifestants étaient devenus quelques centaines.

    On sait très bien hélas que le pape est parfaitement au courant, et qu’il a voulu casser les Franciscains de l’Immaculée, seulement coupables de « crypto-lefébvrisme », comme le dit lui-même Marco Tosatti, c’est-à-dire de préférer la messe de saint Pie V et de vouloir mener la vie religieuse selon une spiritualité franciscaine traditionnelle..

    Affaire toujours à suivre, donc.

    Petit rappel en image pour ceux qui croiraient que le pape ne sait rien des agissements du commissaire Volpi:

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  • Un évêque face à la meute

    Demain se déroule à Washington la Marche pour le mariage. Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco et président de la sous-commission de l’épiscopat américain pour la promotion et défense du mariage, doit y participer et prendre la parole.

    A priori, on ne voit pas où est le problème. Mais c’est que pour les lobbies LGBT, défendre le mariage, c’est faire preuve de haine anti-homosexuelle. En outre, Mgr Cordileone est connu pour avoir été un fervent promoteur du référendum contre la parodie de mariage en Californie, et pour avoir une théologie « conservatrice » (en outre il est d’une grande bienveillance pour la liturgie traditionnelle).

    De ce fait, une énorme campagne a été montée contre Mgr Cordileone, pour obtenir qu’il ne participe pas à la manifestation. Parmi les lettres qui lui ont été envoyées, il y en a une qui est signée par une soixantaine de personnalités de Californie, dont le lieutenant-gouverneur de l’Etat, le sénateur de l’Etat, le maire de San Francisco, les chefs et avocats des lobbies LGBT, plusieurs pasteurs dont le doyen de la cathédrale épiscopalienne de Sacramento... Elle se termine ainsi : « Nous vous demandons de reconsidérer votre participation et de vous joindre à nous pour chercher à promouvoir la réconciliation plutôt que la division et la haine. » Sic.

    Nancy Pelosi, présidente des députés démocrates à la Chambre des représentants, catholique favorable à l’avortement et à la dénaturation du mariage, a elle-même écrit à Mgr Cordileone pour qu’il ne participe pas à une marche où le « venin est déguisé en vertu ». Bien entendu, comme les signataires de l’autre lettre, Nancy Pelosi se réclame du pape actuel pour montrer à l’archevêque qu’il a tort de vouloir participer à une marche où l’on montre « mépris et haine envers les personnes LGBT ».

    Mgr Cordileone a répondu par une longue lettre soigneusement argumentée, où il ne lâche rien. Notamment, il répond que si toute violence contre les homosexuels doit être déplorée et éradiquée, on commence aujourd’hui à voir une violence, y compris physique, contre ceux qui ont une vision conjugale du mariage, comme la tentative d’abattre par arme à feu ceux qui travaillent dans les bureaux du Conseil de recherche sur la famille. Il ajoute : « S’il est vrai que la liberté d’expression peut être utilisée pour offenser les autres, ce n’est pas tant que des gens exercent leur liberté d’expression qui nous sépare, mais que des gens soient punis précisément pour l’avoir exercée. »

    Parmi les moyens de pression utilisés, une pétition, qui a rassemblé plus de 30.000 signatures : « Dites à l’archevêque de San Francisco : Ne parlez pas à la manifestation de haine anti-gay ». Le texte de la pétition accuse Mgr Cordileone de saper l’appel du pape François pour une Eglise plus compatissante. Cette pétition émane d’une organisation intitulée « Faithful America » ; Amérique fidèle. Sic. La plupart des pétitions lancées par Faithful America dénoncent de prétendues injustices subies par des homosexuels, et donc les autorités, le plus souvent catholiques (mais aussi baptistes) coupables de ces injustices. Ainsi, parmi les dernières pétitions il y a celle qui exige que l’archevêché de Cincinnati abandonne son contrat avec les enseignants diocésains qui « non seulement leur interdit de mener une vie homosexuelle, mais leur interdit aussi tout soutien public à toute position contraire aux règles officielles de l’Eglise ». Et ce qui est frappant est que la plupart des textes de ces pétitions se réclament du pape François…

  • Les chaldéens dans la tourmente

    Le patriarche de Babylone des Chaldéens S.B. Louis Raphael I Sako a demandé à toutes les communautés chaldéennes de faire du 18 juin un jour de jeûne et de prière pour le retour de la sécurité et de la stabilité en Irak. Je ne sais pas ce que dit le calendrier liturgique chaldéen pour le 18 juin, mais dans notre calendrier c’est la fête de saint Ephrem, Ephrem le syriaque, qui quitta Nisibe cédée aux Perses pour Edesse où il fonda une école théologique. Edesse où s’étaient déjà réfugiés à partir de 250 de nombreux chaldéens chassés de Perse…

    Une réunion du saint synode de l’Eglise chaldéenne était prévue à Bagdad du 24 au 28 juin.

    La réunion est maintenue, mais… à Ankawa, près d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Ankawa est en fait le faubourg assyrien d’Erbil. Le nombre des chrétiens y est passé en quelques années de 8.500 à plus de 25.000 en 2011, et sans doute beaucoup plus encore aujourd’hui.

    Les rapports entre les Kurdes et les chrétiens passent par des phases de massacres et de protection. Nous sommes depuis quelques années dans une phase de protection. Pourvu que ça dure…

  • En Chine

    L’administrateur apostolique de Yujinang, le P. John Peng Weizhao, a été arrêté par la police et par des membres du Bureau des Affaires religieuses à Fuzhou le 30 mai. Depuis lors on n’a aucune nouvelle de lui et l’on ne sait pas où il se trouve.

    Le P. Peng est administrateur apostolique du diocèse « clandestin » de Yujinang dpeuis deux ans, appelé normalement à succéder à Mgr Thomas Zeng Jingmu qui s’est retiré (il a 94 ans). Mgr Zeng Jingmu a passé quelque 23 ans en tout en prison.

    Pour l’Eglise officielle, le diocèse de Yujinang est un des cinq diocèses du Jiangxi qui ont été regroupés en un seul, le diocèse de Nanchang, dont l’évêque est Mgr John Li Suguang, qui est inféodé à l’Association patriotique.

  • Malaisie : la Bible retrouve la liberté

    Le procureur général de Malaisie a jugé que le Département des affaires islamiques de l’Etat de Selangor avait eu « tort » de saisir 300 exemplaires de la Bible en janvier dernier. Il a jugé après enquête que les Bibles ne menaçaient pas la sécurité nationale (sic), et a ordonné qu’on en fasse l’usage le plus approprié (sic), autrement dit qu’elles soient rendues à l’organisme auquel elles avaient été confisquées.

    Cette saisie avait eu lieu suite au jugement interdisant à l’hebdomadaire catholique Herald d’utiliser le mot « Allah ». L’interdiction n’avait été demandée que pour le Herald, elle ne concerne donc pas la Bible. (Il n’y a pas que Dieu qui ait son nom arabe, « Bible » se dit « Alkitab », le livre en arabe. Mais cela les chrétiens ont le droit de le dire, puisqu’ils sont précisément « les gens du Livre » pour les musulmans.)

  • Une messe préparatoire à la gay pride

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    C’est à la paroisse Saint François d’Assise de New York, dans le cadre du « ministère gay et lesbien » de cette paroisse officiellement catholique : « Inspirés par notre foi en Jésus-Christ, et enracinés dans le charisme de saint François d’Assise, nous accueillons activement tout le monde. » « Nous célébrons de nouveau ce radical accueil à tous à notre messe de pré-Pride le 28 juin à 17h15. C’est une opportunité pour toute notre communauté paroissiale de se souvenir que le Seigneur invite tout le monde à le suivre, quelle que soit sa race, son ethnie, sa position sociale, son orientation sexuelle ou de genre. C’est aussi l’occasion pour tous d’inviter à la messe tous vos amis dont beaucoup ne se sentent pas bienvenus à la table du Seigneur pour quelque raison que ce soit, mais particulièrement s’ils sont gays ou lesbiennes. Saisissez l’occasion de porter témoignage de l’amour inconditionnel de Dieu en contactant et en invitant à revenir un frère ou une sœur qui n’est pas venu à la maison depuis longtemps. »

    Au chapitre du « ministère gay et lesbien », on lit ceci :

    « Selon les paroles de saint François d'Assise: “Nous avons été appelés à panser les blessures, à rassembler ce qui est divisé, à reconstruire ce qui tombe en ruines, et à ramener au bercail ceux qui se sont perdus." L'Accueil gay et lesbien de l’église Saint-François d'Assise est une confrérie où les croyants gays et lesbiennes sont invités à explorer leur spiritualité et à partager leur expérience, leur force, et leur espoir mutuel. Nous fournissons activement et promouvons les occasions de foi qui construisent la communauté pour ceux qui ont connu la déconnexion spirituelle. Nous nous efforçons de remplir notre mission en offrant un lieu sûr pour les événements spirituels, des activités éducatives et sociales, et une sensibilisation à la paroisse plus large et à la communauté archidiocésaine. »

    (Via le FC)

  • La capacité de surprendre

    A la rubrique « nos valeurs » de KIA, le fabricant coréen de voitures, on peut lire : « La promesse de la marque KIA est le Pouvoir de Surprendre » (majuscules et gras dans le texte). Et la tirade sur les valeurs se termine ainsi : « Optimisme dans notre capacité à surprendre et à gagner. »

    En 2009, dans son baromètre annuel des marques, Leo Burnett, agence mondiale de publicité, « s'est attaqué au courage des marques en notant leur capacité à surprendre, mobiliser, s'engager et agir ». Le numéro 1 est Google. Mais d’autres marques « savent aussi se distinguer, notamment par leur capacité à surprendre les consommateurs. Les têtes de liste sont Coca-Cola et Neuf Cegetel, suivies de MMA et Alice. »

    On remarquera que Neuf Cegetel, qui avait alors quatre ans d’existence, allait disparaître cette même année 2009, et que la marque italienne Alice est devenue en France une sous-marque de Free dont on ne parle plus.

    Ainsi va le marketing. La capacité à surprendre est une valeur fondamentale pour qui veut vendre ses produits à très grande échelle, mais cela peut être éphémère, car la capacité à surprendre, en soi, ne suffit pas. Ce qui compte, au fond et sur la durée, n’est pas ce qu’il y a sur l’emballage, mais ce qu’il y a dedans.

    Maintenant, voici ce qu’a dit François lors du Regina Cæli de la Pentecôte :

    « Attention ! Si l’Eglise est vivante, elle doit toujours surprendre. C’est le propre de l’Eglise vivante que de surprendre. Une Eglise qui n’a pas la capacité de surprendre est une Eglise faible, malade, mourante et elle doit être hospitalisée dans un service de réanimation au plus vite ! »

    J’avoue que si je comprends le propos de KIA et de Leo Burnett, je ne comprends pas celui du pape. Que vend-il ainsi ? Quel produit de consommation ? Qu’est-ce c’est que cette « Eglise vivante » dont il parle ?

    L’Eglise vivante, c’est sa mère. C’est ma mère. Mais qui peut ainsi parler de sa mère ? Qui peut dire que sa mère doit surprendre, et que si elle ne surprend plus c’est qu’elle est à l’agonie ?

    L’Eglise vivante, c’est le Corps du Christ, dont « nous sommes les membres, formés de sa chair et de ses os » (Ephésiens 5, 30). Le Corps vivant du Christ ressuscité qui siège à la droite du Père et qui a envoyé le Saint-Esprit pour vivifier le Corps. Qui peut oser dire que ce Corps pourrait être faible, malade et mourant ?

    L’Eglise vivante, c’est l’épouse du Christ, issue de son Cœur ouvert sur la Croix comme Eve était issue du flanc d’Adam, c’est l’Epouse pour laquelle « le Christ s’est livré lui-même » afin de « la sanctifier après l’avoir purifiée par un baptême d’eau dans la parole de vie pour que lui-même se la présente comme une Eglise glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et immaculée » (Ephésiens 5, 25-27) Le plus beau portrait que l’Ecriture nous donne de l’Eglise, c’est le Cantique des cantiques. C’est l’Epouse sans tache ni ride, toujours jeune, d’une beauté éclatante, pleine d’un amour toujours jaillissant et débordant, qui n’aspire qu’à l’union avec son Epoux. Certes, comme elle est néanmoins sur terre, elle porte la trace du péché des hommes et les stigmates des persécutions. Toutefois, « je suis noire mais belle », affirme-t-elle, et si les brûlures du soleil du temps l’ont brunie, elle reste bien en effet la plus belle, et d’une vigueur dépourvue de toute faiblesse, et d’un amour fort comme la mort, qui vainc la mort.

    L’Eglise surprend toujours, parce qu’elle a les paroles de la vie éternelle, et parce que la sainte Ecriture est toujours nouvelle pour qui la lit avec foi et amour. Comme l’Epouse du Cantique est toujours nouvelle et surprenante (ce n’est pas pour rien qu’en dehors des évangiles c’est le livre qui a été le plus commenté). Rien ne peut faire qu’il en soit autrement, et que l’Eglise puisse devenir « faible, malade, mourante ».

    Le Catéchisme dit à propos de l’Eglise :

    « C’est uniquement avec les yeux de la foi que l’on peut voir en sa réalité visible en même temps une réalité spirituelle, porteuse de vie divine. »

    Cette réalité spirituelle porteuse de vie divine exclut que l’Eglise puisse être « faible, malade, mourante ». Mais il y faut les yeux de la foi.

    Addendum.

    Propos de François le 16 juin:

     

    « Notre mère l’Eglise est un peu vieille. Ce n’est pas une grand-mère, mais on doit la rajeunir. Pas en allant voir un chirurgien esthétique, mais en lui donnant des enfants. (…) Si l’Eglise n’est pas mère, c’est pas beau à dire mais c’est qu’elle devient une « vieille fille », elle devient vraiment une « vieille fille » ! C’est comme ça : elle n’est pas féconde ! »

     

    Comment un pape peut-il parler ainsi de l’Eglise ?

     

  • Les « uniformistes » « rigides »

    Nouvelle bordée d’insultes de François envers les « mauvais » catholiques, dans son homélie d’hier.

    On remarquera que les premiers cités, les « rigides », sont quasiment excommuniés. En effet, les « alternativistes » ont un pied dans l’Eglise et un pied en dehors, les « affairistes » sont dans l’Eglise, mais les « rigides » ont un comportement qui « les éloigne de l’Eglise »…