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Eglise - Page 160

  • Dans la série « le pape aditmainapadit »

    Plutôt « adit » que « napadit », puisqu’il n’y a pas de démenti du sapeur Lombardi, François à Brian Stiller, « ambassadeur mondial de l’Alliance évangélique mondiale », qu’il a rencontré pendant trois heures :

    « Ça ne m’intéresse pas de convertir les évangéliques au catholicisme. Je veux que les gens trouvent Jésus dans leur propre communauté. Il y a tant de doctrines sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Ne perdons pas notre temps avec cela. Faisons plutôt en sorte de montrer l’amour de Jésus. »

    *

    Plutôt « mainapadit », puisqu’il y a un démenti du sapeur Lombardi. Quoique plutôt « adit », vu que ce démenti est proprement grotesque : c’est la nouvelle interview de François par Scalfari dans La Repubblica :

    « Beaucoup de mes collaborateurs qui luttent avec moi me rassurent avec des données fiables qui évaluent la pédophilie dans l'Église au niveau de 2%. Cette constatation devrait me tranquilliser, mais je dois vous dire qu'elle ne me tranquillise pas du tout. Je la considère même très grave. 2% des pédophiles sont des prêtres et même des évêques et des cardinaux. »

    D’abord 2% des prêtres sont « pédophiles ». Puis 2% des « pédophiles » sont des prêtres. Les deux taux sont incompatibles, et aucun des deux ne correspond aux chiffres connus.

    - Sainteté, vous travaillez assidûment pour intégrer la catholicité avec les orthodoxes, les anglicans...

    Il m'interrompt et poursuit:

    - Avec les vaudois, que je trouve des religieux de premier ordre, avec les pentecôtistes et naturellement, avec nos frères juifs.

    - Eh bien, beaucoup de ces prêtres ou pasteurs sont régulièrement mariés. Comment va évoluer au fil du temps ce problème dans l'Eglise de Rome ?

    - Peut-être ne savez-vous pas que le célibat a été établi au Xe siècle, c'est-à-dire 900 ans après la mort de notre Seigneur. L'Eglise catholique orientale a à ce jour la faculté que ses prêtres se marient. Le problème existe certainement mais n'est pas d'une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai.

    Bien sûr il y a le pape qui veut intégrer à la catholicité les vaudois qui sont des religieux de premier ordre, les anglicans avec leurs femmes évêques et aussi, « naturellement », nos frères juifs… Mais il y a aussi cette affirmation ahurissante que « le célibat a été établi au Xe siècle ». Et François le souligne : « Peut-être ne savez-vous pas. » Lui, il sait. Mais il faudrait qu’il nous explique. Parce que aucun historien n’avance cela. Les « historiens » anticatholiques disent que le célibat a été établi non pas au Xe mais au XIe siècle. C’est-à-dire par la réforme grégorienne, de saint Grégoire VII. Or il ne s’agissait évidemment pas d’établir le célibat, mais de réaffirmer la discipline du célibat, qui remonte aux apôtres et a été confirmée par maints conciles régionaux et d’abord par le premier concile œcuménique de Nicée.

    *

    Dans le même genre on avait déjà eu l’interview au Messagero, le 30 juin, où le pape adimainapadit (sans démenti du sapeur Lombardi) que les communistes ont volé à l’Eglise le drapeau des pauvres, et aussi :

    « La Corée représente beaucoup, elle a derrière elle une belle histoire, pendant deux siècles, elle n'avait pas de prêtres et le catholicisme s'est maintenu grâce aux laïcs. »

    Ce n’est pas la Corée, mais le Japon. Il n’y a rien de tel dans l’histoire de la Corée, même s’il y eut aussi des persécutions.

    *

    Dans l'interview à La Repubblica, François aditmainapadit aussi, parlant de Jésus (et des "pédophiles", bien sûr) :

    « Quand il utilisait le bâton, il l'empoignait pour chasser le diable qui avait pris possession de cette âme. »

    On aimerait savoir d'où lui vient cette révélation...

    *

    Pour la nouvelle interview à La Repubblica, le sapeur Lombardi a repris le démenti qu’il avait déjà fait lors de la précédente interview. Déjà, ce démenti-là ne pouvait convaincre que les plus niais des bisounours franciscolâtres. Mais cette fois il ne peut convaincre personne, puisqu’il est parfaitement clair que le pape a de nouveau invité Scalfari pour qu’il refasse ce qu’il avait déjà fait.

    Le proverbe dit : « Errare humanum est, perseverare diabolicum. » Or nous avons désormais la preuve que le premier coup n’était pas une erreur.

    Le grotesque du nouveau démenti éclate dans l’affaire des guillemets. Le sapeur Lombardi a découvert que dans l’article de La Repubblica certaines phrases attribuées au pape commencent par des guillemets, mais que ces guillemets ouverts ne sont pas fermés. Ce qui serait la preuve de propos manipulés…

    Le sapeur Lombardi serait-il un lecteur de Musset ? Ces guillemets ouverts qu’on ne ferme pas font furieusement penser à cette petite pièce de Musset où la marquise dit par trois fois :

    - Fermez donc cette porte ; il vient un vent horrible.

    - Fermez donc cette porte, vous me glacez.

    - C’est effrayant. Mais fermez donc la porte.

    En effet, il vient un vent horrible. En effet, ce qui est après les guillemets ouverts est glaçant. En effet, c'est effrayant, et il faudrait fermer cette porte de toute urgence.

  • N’importe quoi

    Du cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa et président de Caritas Internationalis :

    « Imaginez si Saint Paul avait cherché à entrer en Europe aujourd'hui. Il aurait été considéré comme clandestin et renvoyé chez lui. »

    Est-ce que vraiment le fait d’être cardinal et ami du pape donne le droit de proférer quelque chose d’aussi littéralement insensé ?

  • François chez le pasteur

    « Strictement privé », mais dûment annoncé par le Vatican, car tout le monde doit le savoir : François se rendra le 26 juillet à Caserta, près de Naples, pour une « visite strictement privée » à un ami connu à Buenos Aires en 2006, le Pasteur (la capitale est du Vatican) évangélique Giovanni Traettino et à son église de la Réconciliation. « L'idée en est venue, le mois dernier, lors d'une rencontre à Ste-Marthe avec un groupe de pasteurs. »

    Le « révérend Dr Giovanni Traettino, évêque-président de l’Eglise évangélique de la Réconciliation » (dit-il de lui-même) est aussi depuis 1992 co-président de la Consultation charismatique italienne avec le catholique Matteo Calisi, qui se dit « ministre de la réconciliation », et qui a (notamment) fondé en Argentine, avec le soutien enthousiaste du cardinal Bergoglio, la « Communion renouvelée entre catholiques et évangéliques ».

    On se souvient dans quelles circonstances le cardinal Bergoglio avait rencontré son ami Giovanni Traettino en 2006 : c’était à cette réunion œcuménique pentecôtiste où il s’était fait bénir, à genoux, par des pasteurs (et le P. Cantalamessa) :

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    En faisant une petite recherche sur internet à propos de ce Traettino, je suis tombé sur une vidéo dont je n’avais pas encore entendu parler. Il s’agit d’un message vidéo du pape à une assemblée évangélique américaine, dirigée par un télévangéliste absolument caricatural, Kenneth Copeland. Ce message avait été enregistré sur le Smartphone d’Anthony Palmer, lui aussi ami du pape, donc, et qui est « évêque », tenez-vous bien, de la « Communion des Eglises évangéliques épiscopales (tradition anglicane celtique) ». Sic. C’est « Tony » Palmer qui avait apporté le message à la réunion de Kenneth Copeland. Le message de 7 minutes en italien sous-titré en anglais est ici, la vidéo complète de la réunion de Kenneth Copeland et Tony Palmer (45 minutes, avec le message du pape à partir de 31’40) est . Mais je ne vous conseille pas de la voir. Ça fait vraiment mal de voir le pape en compagnie de ces gens-là.

    Au fait, le 26 juillet, c’est la fête de sainte Anne : une fête doublement rejetée par les protestants, parce qu’on ne fête pas les saints, et parce que, en outre, cette Anne ne figure pas dans l’Ecriture.

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  • Et François vint

    Propos de Mgr Socrates Villegas, archevêque de Lingayen-Dagupan et président de la conférence des évêques des Philippines, sur François :

    « Il a tranquillement fait de l’Eglise, qui était une institution malade, dogmatique, autoréférentielle et autoritaire, une Eglise douce, sociale, compatissante et persuasive, grâce au pouvoir de l’amour et de la miséricorde. »

    (« He has slowly moved the Church from being a dogmatic, self engrossed and authoritative sick institution to being a gentle, outreaching, compassionate and persuasive Church through the power of love and Mercy. »)

  • Et Dieu dans tout ça ?

    Les six titres de Radio Vatican ce matin, sur News.va :

    Le Pape François déplore le système économique qui exploite l'homme

    Pape François : « une génération sans travail, c'est une défaite pour l'humanité »

    Le Pape achève sa visite au Molise en ouvrant l'année jubilaire célestinienne

    Le Pape appelle à plus de générosité dans l'aide aux réfugiés

    Les flux migratoires, une chance pour l'Europe selon le cardinal Vegliò

    Dans le Molise le Pape François invoque le courage de la solidarité pour panser la plaie dégradante du chômage

  • Mgr Gaucher est mort

    Mgr Guy Gaucher est mort le 3 juillet à l’âge de 84 ans.

    Il est une illustration que les voies de Dieu sont impénétrables. Car voilà un évêque qui n’aura jamais été évêque au sens où l’on entend ce mot, et qui pourtant l’aura été de façon cachée mais efficace…

    Mgr Gaucher avait été consacré en 1986 pour l’évêché de Meaux. Mais il fut très vite victime d’une maladie, et quelque mois après il était nommé évêque auxiliaire de Bayeux-Lisieux, en résidence à Lisieux.

    Telle est l’information que l’on voit partout. En réalité, Mgr Gaucher fut victime d’une terrible cabale à Meaux. L’évêché était noyauté et dirigé par des progressistes purs et durs, sous la houlette de Mgr Louis Kühn. Lorsque Mgr Gaucher arriva à Meaux, Mgr Kühn lui fit faire le tour du diocèse au pas de charge, puis le laissa devant l’évêché, volets clos et porte fermée, sans lui donner la clef. Mgr Gaucher dut aller à l’hôtel. Et il se heurta à un mur d’hostilité, ou plutôt de haine, de la part des partisans de l’ouverture et du dialogue. Il n’était pas psychologiquement armé pour cela et fit une grave dépression.

    Il fut alors nommé à Lisieux, non pas comme évêque, mais pour qu’il continue ses travaux sur sainte Thérèse, dont il était, lui même carme, un grand spécialiste (et aussi spécialiste de Bernanos, et voyant très bien les connexions entre ces deux personnalités). Il fut alors l’un des principaux artisans de l’édition des œuvres complètes de sainte Thérèse, et il fut aussi l’évêque, « docteur de la foi », qui fournit à Jean-Paul II le dossier permettant au pape de proclamer en toute sûreté sainte Thérèse docteur de l’Eglise.

  • Le synode dira le « cheminer ensemble »…

    Dans une interview, le cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode, remet quelques pendules à l’heure (et fait in fine l'éloge de la Manif pour tous), mais une des ses réponses est ahurissante. Reprenant l’expression « cheminer ensemble » (sans « discrimination »), le journaliste remarque que certains fidèles sont perplexes et se demandent : « N'allons-nous pas avoir des conseils pastoraux et des organismes connexes présidés par des divorcés remariés ou des homosexuels déclarés et pratiquants (comme c'est déjà arrivé dans une paroisse de l'archidiocèse de Vienne entre mille polémiques) ? »

    [Il y a en effet un homosexuel « déclaré et pratiquant » qui préside un organisme paroissial près de Vienne, avec le soutien explicite de l’archevêque qui a désavoué le curé qui n'était pas d'accord. Et ce n’est qu’un exemple des scandales du « cheminer ensemble ». On sait qu’en de nombreux endroits des prêtres bénissent des « mariages » de divorcés remariés, et leur donnent la communion. Et l’on sait désormais que l’archevêque Bergoglio l’a fait lui-même.]

    Réponse intégrale du cardinal Baldisseri :

    - Sur le «cheminer ensemble» dans la communauté, ce sera le Synode qui donnera les orientations appropriées.

    Bref, il ne sait pas si c’est bien ou non qu’un homosexuel militant ou des divorcés remariés dirigent un conseil paroissial. Il faut attendre que le synode le dise…

  • "Where have all the bloggers gone ?"

    Sous ce titre qui paraphrase une chanson mondialement célèbre dans les années 60 (et bien au-delà), le P. Ray Blake constate que le règne de Benoît XVI avait provoqué une floraison de blogueurs, qui aujourd’hui se sont tus.

    Pourquoi ?

    Il répond ceci : « La plupart des catholiques mais surtout le clergé veulent être fidèles au pape, afin de maintenir l'unité de l'Eglise ; aujourd'hui, la loyauté est peut-être mieux exprimée par le silence. »

    Il pense manifestement surtout aux prêtres blogueurs. Lesquels préfèrent se taire désormais, pour deux raisons, que l’on trouve abondamment (même si partiellement) exprimées dans les nombreux commentaires de ce billet. Je les exprimerai ainsi en y ajoutant mon grain de sel :

    - La première raison est qu’un catholique ne doit pas critiquer le pape. Dans l’Eglise post-tridentine, surtout à partir du XIXe siècle, s’est développée cette étrange idée que le pape, puisqu’il est choisi par le Saint-Esprit, dit et fait toujours ce qui est le mieux pour l’Eglise, et que par conséquent on ne peut jamais remettre en cause, sous quelque aspect que ce soit, ce qu’il dit et ce qu’il fait. Idée verrouillée par Pie IX avec le dogme de l’infaillibilité pontificale. C’est tellement ancré chez certains qu’ils auraient l’impression d’être schismatiques s’ils affirmaient qu’il pleut place Saint-Pierre quand il pleut place Saint-Pierre mais que le pape dit qu’il fait beau. Mais comme réellement il pleut, on préfère se taire. A part certains qui ne craignent pas le ridicule et prétendent nous prouver, de façon aussi répétitive qu’obstinée, que le pape ne dit pas vraiment qu’il fait beau et qu’on ne peut pas exactement dire qu’il pleut… ou que finalement le pape a parfaitement le droit, puisqu’il est le pape, de dire qu’il fait beau quand il pleut. (Et à force de le répéter, il y en a qui le croient sincèrement.)

    - La deuxième raison est que la peur s’est installée. Moi, personnellement, je peux dire ce que je veux, cela n’aura aucune incidence sur ma vie. Mais pour beaucoup de prêtres il n’en est pas ainsi. Ils dépendent de supérieurs. Et ils peuvent pâtir, de diverses façons, de diverses représailles. Chacun voit la répression qui s’est abattue sur les Franciscains de l’Immaculée. On a vu en Italie des journalistes chassés de leur journal. Il y a eu des sanctions à la curie. Et ce n’est que le sommet émergé de l’iceberg. Ce pape ne plaisante pas avec ceux qui ne sont pas dans sa ligne. Et tous ses courtisans, tous ceux qui sont devenus ses courtisans depuis qu’il est pape, sont évidemment comme lui, pour lui plaire, parce qu’ils ont éventuellement à y gagner.

    Where are the bloggers gone ? C’est un nouvel effet, faussement paradoxal, de l’idéologie post-conciliaire selon laquelle désormais chacun pouvait s’exprimer librement, le maître mot étant le « dialogue ».

    Par le biais de Corrado Gnere, "Benoît et moi" revient une fois de plus sur le livre prophétique de Guareschi Don Camillo et les contestataires. Ce livre raconte, dès 1969, comment le vicaire imposé à Don Camillo pour que la paroisse vive la mirifique pastorale conciliaire aboutit à vider l’église. Et Corrado Gnere cite cette tirade du vicaire, étonnamment bergoglienne, parce que Bergoglio est un homme qui n’a pas quitté 1969 :

    « L'Eglise, don Camillo, est un grand navire qui depuis des siècles était au mouillage. Il faut à présent lever l'ancre et reprendre la mer ! Il faut renouveler l'équipage, se débarrasser sans pitié des mauvais marins, mettre le cap sur l'autre rive. C'est là que le navire trouvera les forces fraîches qui le rajeuniront. L'heure du dialogue a sonné, révérend ! »

  • D’un évêque l’autre

    Le pape a accepté la démission pour limite d’âge de Mgr François Maupu, évêque de Verdun (qui n’aura 75 ans que le 30 août) et a nommé à sa place Mgr Jean-Paul Gushing, vicaire général d’Amiens.

    Je croyais n’avoir jamais vu seulement le nom de Mgr Maupu… mais si ! L’homme s’était illustré, une fois : en signant un libelle particulièrement venimeux contre Benoît XVI, en compagnie des autres évêques de la province ecclésiastique de Besançon et de ceux d’Alsace-Moselle, et que revoici, pour l’histoire :

    "COMMUNIQUÉ DES ÉVÊQUES DE LA PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE DE BESANÇON ET DES ÉVÊQUES DES DIOCÈSES CONCORDATAIRES DE STRASBOURG ET DE METZ

    Réunis, le 25 octobre 2006 à Lons-le-Saunier, dans le cadre de l’Instance Régionale Évêques-Prêtres, les évêques de la Province ecclésiastique de Besançon et les évêques des diocèses concordataires de Strasbourg et de Metz ont décidé de faire part au Saint-Siège de leurs inquiétudes suscitées par la création de l’Institut du Bon Pasteur, dans l’archidiocèse de Bordeaux, et l’éventualité de la publication d’un Motu proprio du Pape Benoît XVI généralisant l’usage du rite tridentin pour la célébration de la messe.

    Les évêques, soucieux du bien commun et de l’unité de l’Église, ont pris cette initiative en raison du trouble ressenti par beaucoup de fidèles, de diacres et de prêtres de leurs diocèses respectifs.

    Estimant que la liturgie est l’expression de la théologie de l’Église, les évêques redoutent que la généralisation de l’usage du Missel romain de 1962 ne relativise les orientations du concile Vatican II. Une telle décision risquerait aussi de mettre à mal l’unité entre les prêtres, autant qu’entre les fidèles.

    Depuis de nombreuses années, d’importants efforts de formation liturgique ont été réalisés ; les évêques s’en réjouissent et encouragent leurs diocésains à poursuivre le travail engagé.

    Monseigneur André LACRAMPE, Archevêque de Besançon
    Monseigneur Claude SCHOCKERT, Évêque de Belfort-Montbéliard
    Monseigneur Jean-Louis PAPIN, Évêque de Nancy et Toul
    Monseigneur Jean LEGREZ, Évêque de Saint-Claude
    Monseigneur Jean-Paul MATHIEU, Évêque de Saint-Dié
    Monseigneur François MAUPU, Évêque de Verdun
    Monseigneur Joseph DORÉ, Administrateur apostolique de Strasbourg
    Monseigneur Christian KRATZ, Évêque auxiliaire de Strasbourg
    Monseigneur Jean-Pierre GRALLET, Évêque auxiliaire de Strasbourg
    Monseigneur Pierre RAFFIN, Évêque de Metz."

     Quant à Mgr Jean-Paul Gushing, voici la seule photo de lui qu’on trouve sur le site de la province ecclésiastique qu’il quitte.

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  • D’une persécution l’autre…

    La phase diocésaine du procès en béatification de Settima et Licia Manelli a été clôturée le 27 juin au palais du Latran, en présence de nombreux membres de la famille, et de la famille spirituelle du père Stefano, l’un des fils des époux Manelli, fondateur des Franciscains de l’Immaculée.

    Settima et Licia Manelli ont eu pendant 40 ans comme père spirituel le saint Padre Pio. Le vicaire judiciaire a rappelé que la famille Manelli jouit d’une protection particulière de saint Pio de Pietrelcina qui disait d’eux : «C’est ma famille. Je me fais un devoir de la protéger et de la défendre.»

    Tel père, tels fils. Il n’est donc pas étonnant que les Franciscains de l’Immaculée soient persécutés par Rome, comme l’avait été Padre Pio.

    Le père Stefano Manelli, assigné à résidence, a eu le droit, tout de même, d’assister à la clôture du procès diocésain en béatification de ses parents. Il avait pu également se rendre le 24 juin à l’université pontificale de la Sainte-Croix (Opus Dei) pour la soutenance de thèse d’une Franciscaine de l’Immaculée. À cette occasion, le corps enseignant de l’université a tenu à saluer l’excellence de la formation reçue par la candidate et féliciter et remercier publiquement le P. Manelli pour son œuvre…